Le Télescope James Webb observe-t-il un univers de 13 milliards d’années?
Depuis quelques jours, semaines, mois, les médias répètent à tue-tête, lorsqu’ils parlent ou montrent les photos du télescope spatial James Webb, que l’univers a 13 milliards d’années. L’ignorance du grand public sur le big-bang et ses revers fait que la donnée est acceptée aveuglément.
Sur le site questcequelaverite.com nous avons à maintes reprises étudié le sujet de l’évolution cosmologique et du big-bang, notant que le modèle n’avait aucune substance scientifiquement, cela étant reconnu par plus d’un scientifique évolutionniste ou laïque qui remettent en question le modèle du big-bang et ses nombreux ajustements de rattrapage.
En fait, le télescope James Webb ne voit pas les étoiles et les galaxies comme elles étaient à l’origine il y a 13,5 milliards d’années. Les 13 milliards sont basés sur le modèle « erroné » du big bang. Ce que Webb observe réellement est la lumière des galaxies et étoiles lointaines. Le temps qu’a mis cette lumière pour parvenir au télescope n’est pas nécessairement 13 milliards d’années.
Les nouvelles découvertes nous permettront de mieux comprendre l’univers, on peut s’attendre d’ailleurs à ce que les découvertes continuent d’une part de compliquer le modèle évolutionniste et d’autre part d’appuyer davantage le modèle biblique de conception intelligente et d’un jeune univers.
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Quelques difficultés du modèle du big bang
Le modèle nécessite des étoiles de population III qui ne sont composées que d’hydrogène. Ces hypothétiques étoiles de première génération devraient être les étoiles les plus lointaines. Nous n’en avons jamais observé directement. L’espoir évolutionniste est que le télescope James Webb en trouvera. Sans ces étoiles de première génération, le modèle s’effondre complètement.
Le modèle du big bang n’envisage pas de galaxies matures à des distances très lointaines, nous avons cependant commencé à en trouver comme le Disque de Loup (Galaxie DLA0817g) et il semblerait qu’elles soient plus fréquentes que prévu. Le télescope James Webb va probablement en trouver davantage et cela pousse les scientifiques évolutionnistes à trouver des explications pour parer à la difficulté.
Les premières galaxies créées sont censées être les plus éloignées. Il est prévu qu’elle soit de couleur bleue, car elles doivent contenir une forte proportion d’étoiles jeunes, chaudes, de courte durée et de masse élevée. Les galaxies lointaines devraient également avoir une métallicité plus faible et une structure moins bien formée. Hélas les observations ne correspondent pas et on peut en percevoir la gêne chez les partisans du big bang:
Le professeur Karl Glazebrook de l’Université de technologie de Swinburne à Melbourne, en Australie, a commenté le champ profond Webb:
« Nous voyons une large gamme de couleurs que nous n’avions pas vues auparavant dans l’univers primitif »
« Ce n’est pas juste que l’univers primitif est jeune, bleu et grumeleux – c’est plus compliqué que cela. »
Le modèle naturaliste comporte de nombreux problèmes, il nécessite que les 10 puissance 22 d’étoiles qui existent aujourd’hui ont été créées dans la fourchette des 13 milliards d’années (car leur durée de vie est plus courte que les 13 milliards), cela nécessite qu’elles aient été créées quotidiennement depuis le big bang sur toute cette durée. Cependant, personne n’a observé une telle formation d’étoiles et il n’y a même pas de mécanisme viable pour que cela se produise (voir l’article la complexité et la finesse du réglage de l’univers).
L’espoir de trouver des exoplanètes pour les fans de vie extraterrestre risque également de ne pas se concrétiser. Le télescope James Webb va fort probablement confirmer que la terre est unique et qu’aucune autre planète ne peut accueillir la vie telle que nous la connaissons sur terre. Le nombre de paramètres nécessaires qui doivent fonctionner de concert pour permettre la vie est totalement hors de portée du hasard. On aurait plus de succès à essayer de deviner un code pin à 300 composants du premier coup.
Notons que le challenge est multiple, d’une le modèle évolutionniste n’arrive pas à expliquer l’origine de l’eau1 mais en plus l’eau et l’oxygène ne sont pas le miracle de la vie comme on le croit. Comme le scientifique agricole Craig Russel nous le dit:
Un certain mythe affirme que partout où il y a de l’eau, la vie émerge inévitablement. Toutefois l’eau est nuisible à la formation de polymères biologiques [molécules longues composées de nombreuses unités uniques] comme les protéines. Seul une « conception » de la vie est en mesure d’exploiter l’eau pour produire la vie.
Les scénarios de vie émergeant de produits chimiques non vivants (évolution chimique) incluent des solutions très diluées d’acides aminés, les éléments constitutifs des protéines.
La formation de protéines à partir d’acides aminés est une réaction équilibrée qui rend de l’eau. Cela signifie que les protéines se forment et se brisent continuellement au sein d’un système fermé.
Lorsque la concentration d’eau augmente, la réaction s’inverse et les protéines se désagrègent. Il en va de même pour l’ADN et l’ARN et leurs éléments constitutifs. L’eau non régulée est mortelle2.
La clé est de parvenir à « exploiter l’eau » comme les plantes « exploitent la lumière du soleil ». Cela n’est possible que grâce aux informations génétiques programmées dans l’ADN des organismes. L’origine des informations dans l’ADN est un autre obstacle infranchissable à l’évolutionnisme.
D’autres problèmes tenaces invalident le modèle du big bang (voir article suggéré plus bas sur le big bang).
Le modèle fiable de la Bible
Le fort athéisme en occident fait que très peu de gens sont au courant ou n’ont jamais considéré ou entendu parlé du modèle que propose la Bible, alors même que la science moderne a été créée par des chrétiens créationnistes. C’est grâce à la Bible que nous avons la science aujourd’hui! Or les étudiants dans les branches scientifiques ne se voient offrir qu’une seule version de l’origine du monde.
L’Origine de l’Univers est surnaturelle – incompréhensible dans un paradigme naturaliste
Dans le modèle biblique, la création de l’univers est un événement surnaturel qu’on ne peut pas comprendre à partir des taux constants et des processus naturels qu’on mesure aujourd’hui. Si les choses devaient se créer par elle-même, sans apport d’intelligence et sans un créateur au-dessus de toutes choses, il n’y aurait rien. Le fonctionnement d’un système ne nous renseigne pas sur l’origine du système.
Au commencement, les éléments sont apparus très rapidement et avec une maturité établie. Par exemple Adam a été créé adulte, tout comme Eve. C’est uniquement après eux que les processus naturels se sont enclenchés et qu’il y a eu des naissances naturelles. Idem pour les premiers arbres. Les premiers ensembles d’éléments ont maturé plus vite que ce que nous observons aujourd’hui. La même chose peut être dite de l’univers. Il fallait bien que Dieu rende la terre viable pour les êtres qui allaient la parcourir. Les astres devaient par exemple remplir les fonctions de saisons, années, mois etc… pour les premiers humains. Il ne s’agissait pas de les installer sur une terre à moitié finie.
Bibliquement le mystère de l’œuf et la poule est résolu, la poule est venue avant l’œuf!
On ne peut pas comprendre les actions créatrices de Dieu à l’aide des fonctionnements naturels. Les processus de la création n’ont rien à voir avec les processus réguliers d’aujourd’hui. Aucun processus naturel n’aurait pu ressusciter Jésus, lui permettre de changer l’eau en vin ou de marcher sur l’eau. Le Créateur est au-dessus des lois de l’univers et peut appliquer des forces contraires aux lois et phénomènes naturels qui nous apparaissent inexorables.
Quand on croise un bonhomme de neige sur notre chemin, il est évident qu’une « intelligence » a réalisé ce bonhomme de neige. La neige toute seule ne s’est pas organisée comme par magie.
La notion de consensus ne s’applique pas en science
Tenons-le-nous pour dit, majorité ne rime pas avec vérité et la notion de consensus n’a absolument aucun poids en science, comme l’avait pertinemment dit Michael Crichton:3.
Soyons clairs : le travail de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est une affaire de politique. La science, au contraire, ne nécessite qu’un seul enquêteur qui se trouve avoir raison, ce qui signifie qu’il ou elle a des résultats qui sont vérifiables par référence au monde réel.
En science, le consensus n’est pas pertinent. Ce qui est pertinent, ce sont des résultats reproductibles. Les plus grands scientifiques de l’histoire ont précisément été « grands » parce qu’ils ont rompu avec le consensus. La science du consensus n’existe pas
Articles sur la cosmologie
Vous trouverez de nombreux éléments qui mettent en lumière les défauts inhérents du modèle du big bang et de l’évolution avec les articles ci-dessous. Il ne faut pas se laisser piéger par le big bang sous prétexte qu’il soutient l’idée d’un commencement de l’univers (c’est peut-être le seul point où il est en accord avec le modèle biblique, il contredit tout le reste, voir article sur Adam et Eve plus bas pour plus de détails).
Articles sur l’âge de l’univers, de la terre et de l’humanité
Les chrétiens partisans de l’évolution et de la réinterprétation symbolique de la Genèse, sous la pression de la majorité, devraient en revenir aux écritures et à une interprétation saine, historique et faire confiance au fait que la Parole de Dieu a raison avec son modèle naturel terre jeune.
La Bible n’offre aucune latitude quant à l’âge de la terre en dessous de 10 000 ans et à l’historicité des premiers chapitres de la Genèse:
- Ils disent que l’eau est venue sur terre via des comètes et des astéroïdes mais les calculs démontrent que le nombre de comètes et d’astéroïdes qui auraient dû s’abattre sur terre pendant des milliards d’années pour produire toute l’eau océanique aurait causé des dommages cataclysmiques sur terre
- Extrait de : 242-243 Jonathan Sarfati and Gary Bates. “Busting Myths.
- Source: Crichton, Michael, Aliens cause Global Warming, 17 January 2003 speech at the California Institute of Technology (http://s8int.com/crichton.html or http://online.wsj.com/news/articles/SB122603134258207975 or http://stephenschneider.stanford.edu/Publications/PDF_Papers/Crichton2003.pdf)
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