L’origine des peuples&langues selon la Bible
Voici un vaste sujet que la Bible nous permet de retracer : l’histoire de l’humanité.
L’origine des peuples et des langues s’est produite dans la foulée du déluge biblique, ou presque, environ 400 après (selon la Septante).
Ce sujet est doublement intéressant, puisqu’il permet à chacun, de retrouver son origine ultime sur terre et aussi d’analyser la véracité du récit biblique et en particulier l’histoire du déluge de Noé et les évènements qui l’ont suivi.
Cet article fait suite à l’article précédent sur les couches géologiques, tous deux faisant partie de la série sur le déluge.
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L’histoire après le déluge
Après le déluge, Dieu ordonna à Noé et les siens de s’étendre sur la surface de la terre. On pourrait s’attendre qu’après un jugement cataclysmique comme le déluge, nous, les êtres-humains, aurions été obéissants.
Je dis nous parce que nous sommes tous pareils. Nous avons tous la nature adamique. Alors qu’avons-nous fait ? Nous sommes-nous docilement dispersés ? Hélas, non, la Bible nous dit que nous nous sommes tous rassemblés sur une plaine, en un endroit appelé Shinear et là nous avons construit une ville avec une immense tour qui devait s’élever jusqu’aux cieux, pourquoi ? pour se faire un nom.
En conséquence Dieu confondit les langues du peuple regroupé d’alors. Jusqu’à cette époque, seule une langue avait été parlée sur la terre.
Essayez d’imaginer comment cela s’est produit. Vous vous réveillez un beau matin, prenez le petit déjeuner et vous allez au travail, peut-être d’ailleurs allez vous travailler sur la tour ce jour-là. Alors que vous arrivez au travail, tout le monde se met à baragouiner un langage incompréhensible.
Comme il n’y avait qu’une langue auparavant et que personne ne connaissait l’existence d’autres langues, tout le monde fut surpris par le phénomène, vous le premier.
Cette situation ne peut que difficilement être comprise pour nous, habitants du 21ème siècle qui connaissons l’existence de centaines de langues.
Vous vous rendez très vite compte qu’il ne s’agit pas d’une blague. Les gens ne peuvent pas communiquer entre eux. Une grande peur et une grande confusion s’empare de tout le monde, puis enfin au milieu de tout ce charabia, vous entendez quelqu’un parler que vous comprenez. Vous allez vers eux et leur demandez ce qui se passe ? Très rapidement, de petits groupes de langage commun se forment et ils quittent rapidement la ville.
Une perte de connaissance et de technologie instantanée
La Bible dit que les langues furent reparties en fonction des familles et des clans, mais tandis que les personnes s’éloignaient de la tour, une perte de connaissance et de technologie se produisit du jour au lendemain.
Le savoir qui était alors commun était maintenant isolé ici et là à travers différents groupes, de sorte que certains groupes furent terriblement lésés.
Nous verrons que cela à une importance capitale, puisque cela est à même d’expliquer les hommes des cavernes, tels que les hommes de Néanderthal (ceci est développé dans cet article).
Une diversité qui s’exprime après la dispersion
Des gènes auparavant récessifs, qui ne pouvaient pas exprimer facilement leurs caractéristiques dans l’unique groupe d’origine, pouvaient maintenant le faire.
Ensuite avec des conditions environnementales particulières, ces caractéristiques physiques se retrouvèrent enfermées dans ces groupes divisés.
Les caractéristiques dont il est question sont des choses comme la forme des yeux, du nez, la couleur, la texture des cheveux etc…
Qu’en est-il de cette question de couleur de la peau ?
Il semble qu’il y ait tellement de couleurs de peau différentes dans le monde aujourd’hui, mais combien de couleurs de peau existe-t-il réellement ? Il est intéressant de noter qu’il n’y a en fait qu’une seule couleur de peau.
Notre couleur de peau est déterminée par un pigment appelé mélanine. Si vos gènes sont programmés pour produire beaucoup de mélanine votre peau sera plus foncée, mais si vous êtes comme moi et que vos gènes sont programmés pour en fabriquer très peu, alors vous aurez une peau très claire.
En réalité, je ne suis pas blanc, personne ne l’est, si vous mettez une feuille de papier blanche à côté d’une peau « blanche », on constate clairement que la peau n’est pas blanche, il s’agit plutôt d’un brun très clair, voire légèrement rosé à cause des vaisseaux sanguins qui sont proches sous la surface de la peau.
Mais la quantité d’informations génétiques à l’origine de ce type de variation est extrêmement minuscule.
Un fait assez intéressant si vous avez des parents à la peau moyennement brune, vous pouvez produire à votre descendance toute la gamme des couleurs de peau en une génération.
Et voici un exemple étonnant avec ces 2 petites jumelles nées en 2005.
Leurs parents sont « brun moyen » et ils ont eu des jumelles de différents teints. Cela démontre à quel point ce genre de variation a pu rapidement se produire après l’épisode de la Tour de Babel.
Ce n’est vraiment pas un « big deal » pour une génération « brune » de passer à un brun très clair ou très foncé en l’espace d’une poignée de génération.
Voici une carte de la distribution des couleurs.
Une origine commune des hommes indiquée depuis longtemps dans la Bible
La Bible nous dit clairement que nous descendons tous d’Adam et Eve, en ce sens nous sommes tous liés les uns aux autres.
Malheureusement, cette notion de « racisme » fut alimenté par les implications de la perspective « évolutionniste ».
Il ne s’agit pas de dire que les évolutionnistes sont racistes, mais cette citation de Stephen Jay Gould est très révélatrice :
Lire l’article : « L’Origine de l’Evolution et l’Importance du Débat Création/Evolution«
Aussi, pendant l’ère glaciaire, toute cette eau qui s’est évaporée des océans et qui a été déposée sous forme de glace et de neige sur les continents, ont entraîné une baisse du niveau des océans et permis la formation de ponts terrestres à travers le détroit de Béring, entre ce qui est maintenant, la Russie et l’Alaska, et à travers l’archipel indonésien jusqu’en Australie.
C’est ainsi que la migration des animaux et de l’humanité après le déluge pu se produire (notamment pour les kangourous jusqu’en Australie). Toutes les espèces ont pu emprunter les chemins de cette carte :
En résumé nous avons 2000 ans entre la création et Abraham, 2000 ans entre Abraham et Jésus et environ 2000 entre Jésus et nous. La Bible indique une histoire de 6000 ans.
Etude démographique
Voici un autre élément supplémentaire : Si la Bible rapporte la vérité à propos du déluge et de la naissance des nations après la dispersion à Babel, c’est à dire que la population humaine a intégralement été détruite, hormis les 8 personnes sur l’Arche, à quoi devrions nous nous attendre aujourd’hui en terme de population ?
Et quels sont les éléments historiques et archéologiques dont nous disposons pour appuyer le déluge biblique et ses implications comme la naissance des nations ?
Faisons déjà une étude démographique avant d’attaquer l’origine des peuples.
Certains chiffres purement factuels2 étayent ce « redémarrage » de l’humanité après le déluge.
La croissance démographique en 2019 était de 1%, c’est à dire que pour chaque lot de 100 millions de personnes, 1 million de personnes sont ajoutées chaque année.
Le taux de croissance démographique approximatif entre l’an 0 et aujourd’hui, où nous sommes passés de 150 millions minimum à 8 milliards d’habitants, est quelque part entre 0,15 et 0,20% p.a.
Evidemment une moyenne est toujours un peu trompeuse car elle ne met pas en lumière les périodes de taux bas (famine, épidémies…) et de taux haut (prospérité…).
Toutefois gardons un taux de 0,15% pour la période comprise entre l’an 0 et 2015. Cette période est suffisamment jalonnée de « mauvaises » et « bonnes » périodes pour que l’on puisse en tirer un taux moyen de croissance démographique.
Prenons maintenant 2 cas de figure.
Dans l’optique d’une humanité qui aurait commencé il y a un million d’année, si nous appliquons un taux ridicule de 0,01% jusqu’à aujourd’hui, nous obtenons une population qui est d’1 chiffre suivi de 43 chiffres.
Si nous partons dans une optique qui apparaît déjà beaucoup plus raisonnable, c’est à dire d’une humanité qui aurait commencé il y a 15 000 ans et que nous y appliquons un taux de seulement 0,15% jusqu’à aujourd’hui, nous obtenons une population de plus de 58 milliards, soit un nombre à 11 chiffres.
Ces résultats, non seulement, montrent que le nombre de personnes sur terre est trop faible pour que l’histoire de l’humanité se chiffre au delà de la barre des 10 000 ans, mais en plus cela pose la question des corps de toutes ces personnes mortes. Les sols sont relativement vides de squelettes humains.
De manière assez intéressante des chercheurs évoquent la possibilité d’un goulet d’étranglement de la population, en clair qu’une catastrophe a dû survenir pour réduire brutalement la population à presque rien à un moment donnée. Ceci n’est pas sans nous faire penser au déluge biblique.
Ironiquement se priver de ce déluge n’est pas une bonne solution pour expliquer le faible nombre de personnes qu’il y a sur terre aujourd’hui en comparaison de l’histoire des hommes qui est censée se chiffrer, minimum, en quelques centaines de milliers d’années.
Nous avons vu que même sur 15 000 ans nous obtenons des chiffres bien plus élevés que ce que nous constatons aujourd’hui (7 milliards), alors imaginons à quel point il est injouable d’avoir une histoire de 200 ou 300 000 ans.
Lorsque les Européens sont venus s’installer en Australie en 1788, il a été estimé qu’il y avait environ 300 000 autochtones. On prétend aujourd’hui que les aborigènes sont en Australie depuis 60 000 ans ou plus.
Ainsi 300 000 personnes en 60 000 ans ne représentent qu’une augmentation moyenne de 5 personnes par an pendant 60 000 ans.
L’Australie est un pays énorme, dont seulement un tiers peut être considéré comme désertique. Le mode de vie des aborigènes en plus n’était pas aussi destructeur que le nôtre. Ces potentiels 300 000 aborigènes n’ont clairement pas pu épuiser la richesse de l’Australie au point de ne plus pouvoir croître démographiquement.
Même en prenant compte qu’un tiers de la superficie du pays était désertique, il restait 18 km2 de disponible par aborigène.
Que se passe t’il si nous replaçons le peuple aborigène dans une perspective biblique ?
Admettons que 20 personnes soient venues s’installer en Australie quelque temps après le déluge, il y a environ 3 500 ans, il n’aurait fallu qu’une croissance démographique de 0,29% par an pour arriver à 300 000 personnes.
La terre ne pourrait peut-être pas accueillir 100 milliards d’être-humains, mais 10 ou 20 milliards d’habitants semblent être tout à fait possible, surtout dans la perspective de populations du moyen âge et de l’antiquité qui étaient peu « destructrices de l’environnement » contrairement à notre époque actuelle.
Maintenant si nous appliquons un taux de croissance démographique de 0,49% par année, des 8 personnes survivantes du déluge (en 2400 avant JC selon le texte massorétique) au 21ème siècle (donc sur une période 4400 ans), nous arrivons à 7 milliards d’habitants.
En utilisant les données de la Septante, qui place le déluge en 3200 avant JC, le taux de croissance serait même plus faible – 0,40%.
Ce taux compris entre 0,40 et 0,49% est un peu au dessus des périodes les plus faibles du moyen âge (0,10%) et bien en dessous des taux prolifiques des 19 et 20ème siècle (1%, 2%…). Il est en somme un peu entre les deux, ce qui le rend « crédible » et lui permet d’inclure des « mauvaises » et des « bonnes périodes ».
Nous sommes limités sur le sujet de la démographie n’ayant pas de données complètes avant l’ère moderne. Mais il apparaît douteux qu’il ait fallu 200 ou 300 000 ans pour atteindre 1 million de personnes.
A titre de comparaison, il y avait 200 000 habitants en Norvège en 1000 après JC, cette population est passée à environ 1 million en 1850 (avant même l’époque des vaccins et antibiotiques).
L’histoire de l’homme est démographiquement très compatible avec le cadre biblique et le déluge. Par contre dans l’optique d’une histoire s’étalant sur des centaines de milliers d’années, il y a un véritable problème mathématique, et cela même si on prend en compte un « goulet « d’étranglement » qui aurait à un moment détruit tout ou partie de l’humanité.
En effet admettons que l’homme ait vécu 100 000 ans avant qu’une catastrophe ne le réduise à une poignée de survivant, où sont donc les corps de ces milliards de personnes mortes ? Car en effet une période « courte » de 15 000 sans catastrophe mondiale, à un taux démographique bas de 0,15%, est à même de produire 58 milliards de personnes.
Arrêtons nous juste un moment sur l’âge de pierre qui aurait duré 100 000 ans. Les populations durant cette époque enterraient leurs morts avec des objets. Si cela était vrai, que la période de l’âge de pierre fut aussi longue, le nombre de morts dans le sol devrait être incommensurable.
Dans la perspective biblique, le problème ne se pose pas, car l’histoire de l’homme avant le déluge n’a duré que 2250 ans, il est donc normal de trouver très peu de squelettes humains, ce qui est le cas.
Il y avait maximum une dizaine de millions d’être-humains, tout au plus, avant le déluge si on établit une croissance démographique approximative d’Adam à Noé.
Quand on compare ce faible nombre aux 700 millions de km3 de couches de roches sédimentaires contenant des fossiles, dans le meilleur des cas, il serait trouvé un squelette tous les 70 km3. Et ceci dans la perspective où 100% de la population humaine aurait été fossilisée, ce qui n’est pas envisageable.
Même si l’histoire évolutionniste empruntait le scénario du déluge réduisant la population à 8 personnes, en supposant par exemple une histoire de 100 ou 200 000 ans avant le déluge, ce ratio, de nombre d’être-humains enterrés par rapport au volume de couches de roches sédimentaires, aurait été tout autre. Nous devrions trouver un paquet d’ossements humains.
La génétique vient également appuyer le concept du couple originel et de la réduction brutale de l’humanité aux 3 fils de Noé et leurs femmes. Le concept de l’entropie génétique infirme également que les êtres-vivants existent depuis des millions d’années.
En effet notre code génétique se dégrade de génération en génération. C’est un problème de photocopie (entre autres), il arrive un moment donné où la photocopie est tellement illisible qu’elle n’est plus fonctionnelle (photocopie de la photocopie de la photocopie etc….). Un article ci-dessous à ce sujet :
La Génétique, Le Couple Originel et l’Après Déluge.
Archéologie et les peuples
Les nations trouvent leur origine des fils de Noé et cela est encore supporté par un autre type de donnée, archéologique cette fois ci. Les conclusions qui en sont tirées sont aussi édifiantes.
Selon la chronologie biblique de la Septante, le déluge aurait eu lieu en 3298 avant Jésus-Christ et l’épisode de la Tour de Babel aurait eu lieu environ 400 ans plus tard. Lisons dans un premier temps le texte suivant :
Genèse 10 : 25
Il naquit à Héber deux fils: le nom de l’un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan.
Le nom Péleg veut effectivement dire « division ». Le chapitre 10 finit par le verset suivant après avoir égrené les descendants direct de Noé.
Genèse 10 : 32
Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge.
Selon la chronologie biblique de la Septante, Peleg, dont le nom signifie division, serait né aux alentours de 2898 avant JC, soit environ 400 ans après le déluge. Cette date nous donne donc une idée du moment de l’histoire où les nations se sont formées, ce qui est particulièrement intéressant puisque nous allons pouvoir recouper cette information via d’autres sources historiques.
En effet la plus vieille pyramide d’Egypte remonte à 2650 avant JC. Contrairement à une idée répandue la chronologie égyptienne n’est pas en conflit avec la chronologie biblique.
Voici une citation de la page wikipédia sur l’antiquité :
Les hommes ont été créés « intelligent » selon la Bible, il n’y a donc pas de préhistoire dans le modèle biblique. De manière intéressante, les premières traces écrites apparaissent rapidement après la date du déluge biblique. Elles apparaissent en plus dans royaume de Sumer, lieu de la Tour de Babel (Eridu).
Il y a en archéologie un évènement appelé « l’expansion urukéenne » qui fait écho à la dispersion à Babel.
Globalement les premières traces concrètes (hors présupposés évolutifs) des civilisations sumérienne, égyptienne, minoenne (Crète – Europe), chinoise commencent toutes dans une tranche compatible avec la chronologie biblique (aux alentours de 2000-3000 av.J-C)4.
Alors que le déluge a eu lieu en 3298 av.J-C, nous avons les premières formes d’écriture cunéiformes qui apparaissent 100 à 200 ans après.
Les dates historiques des plus anciens éléments sont sujets à ajustement, mais nous percevons bien que les données bibliques et archéologiques sont très proches.
Voici 3 articles ci-dessous :
L’origine des langues
Les linguistes sont également perplexes quant à l’existence d’une vingtaine de familles linguistiques5.
Les langues ont très peu de lien entre elles. La Bible dit effectivement que Dieu a confondu les langues radicalement de sorte à ce que les groupes à la Tour de Babel ne parviennent plus à se comprendre.
Ce n’est pas ce à quoi on s’attendrait si la « parole » avait évolué d’une langue commune se développant peu à peu à travers les millions d’années. Or on ne trouve pas de racine commune entre toutes ces langues.
Il n’y a pas un arbre linguistique commun mais une forêt composée d’une vingtaine d’arbres.
L’origine des langues est cohérente avec ce qu’indique la Bible.
La Bible : un véritable outil historique
Il est appréciable de noter que contrairement aux critiques acerbes envers la Bible, celle-ci ne repose pas que sur elle-même. Elle trouve sa cohérence à travers l’archéologie, l’histoire et la science. Tout est question d’interprétation des faits.
La Bible représente l’autorité ultime du croyant, mais le croyant ne s’arrête pas là, il utilise cet outil pour se repérer et faire des connexions vitales à l’extérieur de la Bible.
L’origine des nations
L’étude de l’origine des nations confortent également le récit biblique6.
Les petits fils et arrière petits fils de Noé portent, en version hébreux, les noms de plusieurs pays d’aujourd’hui. En effet les peuples de l’antiquité donnaient souvent à leur pays le nom de leur ancêtre.
Les trois fils de Noé étaient Japhet, Cham et Sem. Voici leurs enfants ci-dessous.
Gomer – fils de Japhet
Le premier des petits-fils de Noé mentionné est Gomer. Ézéchiel localise les premiers descendants de Gomer, avec Togarmah (un fils de Gomer), dans les quartiers nord (Ézéchiel 38: 6). Dans la Turquie moderne, c’est une région qui, à l’époque du Nouveau Testament, s’appelait Galatie.
L’historien juif Flavius Josephus rapporte que les gens qui étaient appelés Galates ou Gaulois à son époque (vers 93 après JC) s’appelaient auparavant Gomerites.
Ils ont migré vers l’ouest vers ce qu’on appelle aujourd’hui la France et l’Espagne. Pendant de nombreux siècles, la France s’appelait la Gaule, d’après les descendants de Gomer. Le nord-ouest de l’Espagne s’appelle encore aujourd’hui la Galice.
Certaines des Gomérites ont migré vers ce qu’on appelle aujourd’hui le Pays de Galles. L’historien gallois Davis enregistre une croyance galloise traditionnelle selon laquelle les descendants de Gomer ont atterri sur l’île de Grande-Bretagne en provenance de France, environ trois cents ans après le déluge.
D’autres membres de leur clan se sont installés en cours de route, y compris en Arménie. Les fils de Gomer étaient «Ashkenaz, Riphath et Togarmah» (Genèse 10: 3). L’encyclopédie Britannica dit que les Arméniens affirment traditionnellement être des descendants de Togarmah et d’Ashkenaz. L’Arménie ancienne a atteint la Turquie. Le nom Turquie vient probablement de Togarmah. D’autres ont émigré en Allemagne. Ashkenaz est le mot hébreu pour l’Allemagne.
Une autre version indique que des descendants de Gomer ont traversé ce qui est maintenant la Russie, ainsi que ceux de Tubal et Meshech, migrant plus tard en Asie centrale, en Chine et en Asie du Sud-Est, donnant naissance aux peuples cambodgien, thaïlandais, vietnamien, laotien, birman, malaisien, indonésien et philippin. qui ont tous les mêmes classifications anthropologiques sous-raciales.
Le nom de Gomer est perpétué par le peuple cambodgien en Asie du Sud-Est. Leur nom pour eux-mêmes, dans leur propre langue, est khmer (khmer: ក្មេ រ).
Comme l’a noté le chercheur C.M. Blanc, ce nom et un certain nombre d’autres noms de lieux et ethniques d’Asie du Sud-Est peuvent finalement être retracés jusqu’à Gomer, y compris le district de Khemarata (maintenant appelé Keng Tung) au Myanmar et à Khemara, qui était le nom d’origine de Sumatra. Une région de l’île est également appelée Kampar.
Le district de Khemarat en Thaïlande et l’île de Guimaras dans la région des Visayas occidentales des Philippines sont d’autres connexions possibles
Magog – fils de Japhet
Le prochain petit-fils mentionné est Magog. Selon Ézéchiel, Magog vivait dans les parties nord (Ézéchiel 38:15, 39: 2). Josephus enregistre que ceux qu’il appelait Magogites, les Grecs les appelaient les Scythes. Selon l’Encyclopaedia Britannica, l’ancien nom de la région qui comprend maintenant une partie de la Roumanie et de l’Ukraine était la Scythie.
Madai – fils de Japhet
Le prochain petit-fils est Madai. Avec le fils de Sem, Elam, Madai est l’ancêtre des Iraniens modernes. Josephus dit que les descendants de Madai étaient appelés Mèdes par les Grecs. Chaque fois que les Mèdes sont mentionnés dans l’Ancien Testament, le mot utilisé est le mot hébreu Madai (maday). Après l’époque de Cyrus, les Mèdes sont toujours (à une exception près) mentionnés avec les Perses. Ils sont devenus un royaume avec une seule loi – «la loi des Mèdes et des Perses» (Daniel 6: 8, 12, 15). Plus tard, ils ont simplement été appelés Perses. Depuis 1935, ils appellent leur pays l’Iran. Les Mèdes ont également «colonisé l’Inde».
Javan – fils de Japhet
Le nom du petit-fils suivant, Javan, est le mot hébreu pour la Grèce.
La Grèce ou les Grecs apparaissent cinq fois dans l’Ancien Testament et utilisent toujours le mot hébreu Javan. Daniel fait référence au «roi de Grèce» (Daniel 8:21), littéralement «au roi de Javan». Les fils de Javan étaient Élisée, Tarsis, Kittim et Dodanim (Genèse 10: 4), qui ont tous des liens avec le peuple grec. Les Élyséens (un peuple grec ancien) ont évidemment reçu leur nom d’Elisée. Tarsis ou Tarse était situé dans la région de Cilicie (Turquie moderne).
L’encyclopédie Britannica dit que Kittim est le nom biblique de Chypre. Les personnes qui se sont initialement installées dans la région de Troie adoraient Jupiter sous le nom de Jupiter Dodonaeus, peut-être une référence au quatrième fils de Javan, avec Jupiter comme dérivé de Japheth.
En Khmer on nomme les vietnamiens : Youn. Les historiens font remonter ce mot au « Javan » des Ioniens.
Tubal – fils de Japhet
Vient ensuite Tubal. Ézéchiel le mentionne avec Gog et Meshech (Ézéchiel 39: 1). Tiglath-pileser Ier, roi d’Assyrie vers 1100 avant JC, se réfère aux descendants de Tubal comme les Tabali. Josephus a enregistré leur nom en tant que Thobelites, qui ont été plus tard connus sous le nom d’Iberes.
«Leur terre, à l’époque de Josèphe, a été appelée par les Romains Ibérie, et couvrait ce qui est maintenant (l’ancien État soviétique de) la Géorgie dont la capitale à ce jour porte le nom de Tubal comme Tbilissi. De là, après avoir traversé les montagnes du Caucase, ce peuple a migré plein nord-est, donnant son nom tribal au fleuve Tobol, et donc à la célèbre ville de Tobolsk. »
Meschech – fils de Japhet
Meshech, le nom du petit-fils suivant, est l’ancien nom de Moscou. Moscou est à la fois la capitale de la Russie et la région qui entoure la ville. À ce jour, une section, la plaine de Meshchera, porte toujours le nom de Meshech, pratiquement inchangé par les âges.
Tiras – fils de Japhet
Selon Josephus, les descendants du petit-fils Tiras étaient appelés Thirasians. Les Grecs changèrent leur nom en Thraces. La Thrace s’étendait de la Macédoine au sud au Danube au nord jusqu’à la mer Noire à l’est. Il a englobé une grande partie de ce qui est devenu la Yougoslavie. L’Encyclopédie mondiale du livre dit: «Les Thraces étaient des Indo-Européens sauvages, qui aimaient la guerre et le pillage.» Tiras était adoré par ses descendants sous le nom de Thuras ou Thor, le dieu du tonnerre.
Cush– fils de Cham
Nous arrivons ensuite aux fils de Cham: Cush, Mizraim, Phut et Canaan (Genèse 10: 6).
Les descendants de Cham vivent principalement en Asie du Sud-Ouest et en Afrique. La Bible fait souvent référence à l’Afrique comme au pays de Cham (Psaumes 105: 23,27; 106: 22). Le nom du petit-fils de Noé Cush est le mot hébreu pour l’ancienne Éthiopie (d’Assouan au sud jusqu’à Khartoum). Sans exception, le mot Éthiopie dans la Bible anglaise est toujours une traduction du mot hébreu Cush. Josephus a donné le nom de Chus et dit que les Éthiopiens sont encore à ce jour, seuls et par tous les hommes en Asie, appelés Chusites.
Mizraim– fils de Cham
Le prochain petit-fils de Noé mentionné était Mizraim. Mizraim (mitsrayîm, מצרים) est le mot hébreu pour l’Egypte. Le nom Égypte apparaît des centaines de fois dans l’Ancien Testament et (à une exception près) est toujours une traduction du mot Mizraim. Par exemple. à l’enterrement de Jacob, les Cananéens ont observé le deuil des Égyptiens et ainsi appelé le lieu Abel Mizraim (Genèse 50:11).
Phut– fils de Cham
Phut, le nom du prochain petit-fils de Noé est le nom hébreu de la Libye. Il est ainsi traduit trois fois dans l’Ancien Testament. L’ancienne rivière Phut était en Libye. À l’époque de Daniel, le nom avait été changé pour Libye (Daniel 11:43). Josephus dit: «Phut était également le fondateur de la Libie [sic], et a appelé les habitants Phutites, de lui-même.»
Canaan– fils de Cham
Canaan, le nom du prochain petit-fils de Noé, est le nom hébreu de la région générale appelée plus tard par les Romains Palestine, c’est-à-dire l’Israël moderne et la Jordanie. Ici, nous devrions examiner brièvement quelques-uns des descendants de Cham (Genèse 10: 14-18). Il y a Philistim, évidemment l’ancêtre des Philistins (donnant clairement naissance au nom Palestine, et Sidon, le fondateur de la cité antique qui porte son nom et Heth, le patriarche de l’ancien empire hittite. En outre, ce descendant est répertorié dans Genèse 10: 15-18 comme étant l’ancêtre des Jébusiens (Jébus était l’ancien nom de Jérusalem – Juges 19:10), les Amoréens, les Girgasites, les Hivites, les Arkites, les Sinites, les Arvadites, les Zemarites et les Hamathites, anciens peuples qui vivaient dans le pays de Canaan.
Le descendant le plus important de Cham était Nimrod, le fondateur de Babel (Babylone), ainsi que d’Erech, Accad et Calneh à Shinar (Babylonie).
Elam– fils de Sem
Enfin, nous arrivons aux fils de Sem: Elam, Asshur, Arphaxad, Lud et Aram (Genèse 10:22).
Elam est l’ancien nom de la Perse, qui est elle-même l’ancien nom de l’Iran. Jusqu’au temps de Cyrus, les gens d’ici s’appelaient Elamites, et ils étaient encore souvent appelés ainsi même à l’époque du Nouveau Testament. Dans Actes 2: 9, les Juifs de Perse qui étaient présents à la Pentecôte étaient appelés Elamites. Les Perses descendent ainsi d’Elam, fils de Sem, et de Madai, fils de Japhet (voir ci-dessus). Depuis les années 1930, ils appellent leur pays l’Iran.
Asshur– fils de Sem
Asshur est le mot hébreu pour Assyrie. L’Assyrie était l’un des grands empires antiques. Chaque fois que les mots Assyrie ou Assyrien apparaissent dans l’Ancien Testament, ils sont traduits du mot Asshur. Il était adoré par ses descendants.
«En effet, aussi longtemps que l’Assyrie a duré, c’est-à-dire jusqu’en 612 avant JC, les comptes rendus des batailles, des affaires diplomatiques et des bulletins étrangers ont été quotidiennement lus à son image; et chaque roi assyrien soutenait qu’il ne portait la couronne qu’avec la permission expresse du fantôme déifié d’Assour. »
Arphaxad– fils de Sem
Arphaxad était l’ancêtre des Chaldéens. Ceci est confirmé par les tablettes hurriennes (Nuzi), qui rendent le nom Arip-hurra – le fondateur de Chaldea. Son descendant, Eber, a donné son nom au peuple hébreu via la lignée d’Eber-Peleg-Reu- Serug-Nahor-Terah-Abram (Genèse 11: 16-26). L’autre fils d’Eber, Joktan, avait 13 fils (Genèse 10: 26-30), qui semblent tous s’être installés en Arabie.
Lud– fils de Sem
Lud était l’ancêtre des Lydiens. Lydia était dans ce qui est maintenant la Turquie occidentale. Leur capitale était Sardes – l’une des sept églises d’Asie était à Sardes (Apocalypse 3: 1).
Aram– fils de Sem
Aram est le mot hébreu pour la Syrie. Chaque fois que le mot Syrie apparaît dans l’Ancien Testament, c’est une traduction du mot Aram. Les Syriens se disent araméens et leur langue s’appelle l’araméen. Avant la propagation de l’empire grec, l’araméen était la langue internationale (2 Rois 18:26 et suivants). Sur la croix, lorsque Jésus a crié: «Eloi, Eloi, lama sabachthani» (Marc 15:34) 13, il parlait l’araméen, la langue du peuple.
Résumé
En résumé l’occupation initiale de la terre par les fils de Noé et leurs familles peut être décrit comme tel :
- Cham – Afrique, Méditerranée et Europe du Sud
- Sem – Mésopotamie et péninsule arabique
- Japheth – le reste de l’Asie et de l’Europe; Amérique et Océanie
Vous pouvez poursuivre l’étude passionnante de ce sujet avec les articles suivants :
Les pictogrammes chinois et le livre de la genèse
L’humanité descend-t-elle d’Adam et Eve ?
Quelle est la chronologie biblique la plus juste ? Celle du Texte Massorétique ou de la Septante ?
Références :
https://creation.com/the-sixteen-grandsons-of-noah
- Stephen Jay Gould, Ontogeny and Phylogeny, Belknap-Harvard Press, p. 127, 1977.
- https://creation.com/biblical-human-population-growth-model
- The Origin and Development of the Cuneiform System of Writing, Samuel Noah Kramer, Thirty Nine Firsts In Recorded History, pp. 381–383…
- https://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_ancient_history.
- https://creation.com/origin-of-language.
- https://creation.com/the-sixteen-grandsons-of-noah
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