Depuis quand l’humanité existe-t-elle?
Il existe principalement deux visions au sujet des débuts de l’humanité. Nous souhaitons savoir dans cet article quel est le modèle qui explique le mieux les données afin de savoir quand l’humanité a commencé.
- Le scénario évolutif indique que l’homme est apparu il y a 180 000 ans
- Le scénario biblique indique que l’homme a été créé il y a moins de 10 000 ans
Nous pouvons à l’aide des disciplines suivantes avoir une belle idée sur quel modèle correspond le mieux aux données scientifiques :
- La démographie de l’histoire humaine
- La génétique – l’ADN mitochondrial
- L’entropie génétique
- L’archéologie d’Adam et Eve
- La fiabilité de la Bible
Nous allons dans cet article se concentrer sur les trois premiers points.
Comparaison des tenants des deux modèles
La littérature évolutionniste actuelle soutient que le chimpanzé est la créature vivante la plus proche des êtres-humains. Les deux espèces se seraient séparées il y a 3 à 13 millions d’années1.
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En contraste le livre de la genèse indique qu’Adam a été formé de poussière et que l’homme a été créé à l’image de Dieu. Ceci place la perspective biblique aux antipodes d’une origine commune entre l’homme et le chimpanzé. D’une certaine manière toutes les créatures terrestres sont liées dans ce sens qu’elles ont en commun le même concepteur.
Par ailleurs la Bible indique que toute l’humanité provient d’Adam et d’Eve par la lignée de Noé qui a survécu avec sa famille au déluge. Les groupes ethniques se seraient formés quelques centaines d’années après le déluge sur le site de Babel (Eridu) lors de l’épisode de la confusion des langues. Avant cela l’humanité était unie.
La création a eu lieu en 5500 av.J-C selon la septante et aux alentours de 4000 av.J-C selon le texte massorétique. De la même manière le déluge s’est produit en 3300 av.J-C selon la septante et en 2500 av.J-C selon le texte massorétique. La terre aurait donc un âge compris entre 6000 et 8000 ans, et dans tous les cas de moins de 10 000 ans bibliquement.
Ne sont pas prises en compte dans cet article les théories modernes (théorie du jour-âge, du décalage entre genèse 1:1 et 1:2, le déluge local ou mythologique etc…) qui revisitent le livre de la genèse sous les coups de boutoir de l’évolution pour infuser de manière dénaturée les millions d’années à la Bible (lire l’article « les 6 jours de la création sont-ils littéraux ou symboliques ?« ).
Ces deux modèles mènent à différentes attentes démographiques et génétiques mais aussi à des similitudes. Les créationnistes ne nient pas la ressemblance entre espèces et notamment entre les singes et les hommes. Les créationnistes voient en ces ressemblances un concepteur en commun qui a utilisé des caractéristiques similaires plusieurs fois en raison des fonctionnalités similaires des espèces. Nous avons tous besoin de se déplacer, de manger, de voir, d’entendre etc…La roue est par exemple utilisée pour les voitures, les vélos, les moulins, les brouettes etc… Elle représente un concept efficace qui a tout intérêt à être réutilisé.
Il est donc attendu dans les deux modèles que deux espèces similaires soient génétiquement proches.
La démographie humaine
Les deux modèles peuvent être testés démographiquement pour voir leur pertinence. Si l’humanité existe depuis des millions ou des milliers d’années nous devons pouvoir observer une démographie cohérente à l’égard des informations démographiques de ces derniers siècles et millénaires.
La démographie du monde était de 1% en 2019. Cela indique que pour chaque lot de 100 millions de personnes, il y a 1 millions de personnes supplémentaires. La démographie a été exceptionnellement haute ces deux derniers siècles mais si on regarde la démographie du monde depuis l’an 1 de notre ère jusqu’à aujourd’hui, la croissance démographique n’a été que de 0.15 à 0.20%. De mauvaises périodes au moyen-âge expliquent ce chiffre faible.
Mais que se passe-t-il si nous appliquons ce taux sur 1 million d’années ? En réalité le résultat serait incommensurable alors partons sur un taux de seulement 0.01% et non de 0.15%. Alors la population que l’on obtient en un tel laps de temps est 1 nombre suivi de 43 zéros. Notons que le problème n’est pas uniquement la faible population d’aujourd’hui mais aussi la rareté des fossiles humains dans le sol par rapport aux milliards de corps qui devraient y être retrouvés.
Dans le modèle biblique nous avons environ 5000 ans entre Noé et sa famille et nous aujourd’hui. Une croissance de 0.40% est suffisante pour passer de quelques individus à 7 milliards dans cet intervalle.
Alors que le modèle biblique correspond naturellement aux données les évolutionnistes doivent avoir recours à des solutions complexes et peu vraisemblables pour justifier leur modèle démographique. En effet 15 000 ans sont suffisants pour passer de quelques individus à 58 milliards d’êtres-humains avec une croissance de 0.15%.
Une objection simple serait d’indiquer l’impossibilité de la terre pour par exemple contenir 10 milliards d’êtres-humains. Mais cela n’est pas le cas, non seulement nous les atteindrons (si l’histoire dure jusque-là du moins) malgré les problèmes que cela engendre, mais nous avons des cas de figure qui montrent que la terre, alors qu’elle aurait pu se remplir si l’humanité était là depuis des centaines de milliers d’années, est restée beaucoup moins peuplée que ses capacités.
L’exemple idéal est celui des aborigènes, on indique qu’ils vivent en Australie depuis 40 000 ans ou plus. Et pourtant quand les européens sont arrivés en Australie en 1788 il n’y avait environ que 300 000 aborigènes. L’Australie est un pays énorme à la superficie de 7.692 millions de km2. Même en comptabilisant un tiers de cette superficie comme désertique, il y a avait encore 18km2 par aborigène. Si véritablement les aborigènes étaient en Australie depuis 40 000 ans, il y aurait dû y avoir au minimum des dizaines de millions de personnes.
Là encore, le modèle biblique ne nécessite qu’une croissance de 0.29% étalée sur une durée de 3500 ans pour passer de quelques individus à 300 000 personnes. Le modèle biblique peut donc être accepté comme tel. Mais le scénario évolutif doit trouver des solutions pour s’harmoniser aux données qui ne lui correspondent pas.
Les évolutionnistes doivent par exemple indiquer que la population est restée au niveau d’1 million de personnes durant 185 000 ans (l’âge de pierre dans leur esprit). Ainsi la croissance démographique aurait été de 0%.
Et même dans cette optique il y a un problème car 1 million de personnes vivant et mourant durant 185 000 ans totalise un nombre total de 8 milliards de personnes. Durant cette période les hommes enterraient leurs morts mais on ne trouve que quelques milliers de corps à travers le monde.
Le déluge biblique explique pourquoi les données sont cohérentes dans une fourchette de 5000 ans.
Par ailleurs il est très peu probable qu’il ait fallu des centaines de milliers d’années pour atteindre la barre d’1 million. Nous avons l’exemple de la Norvège qui est passée de 200 000 habitants en l’an 1000 à 1 million d’habitants en l’an 1850 (et donc à travers la période peu prolifique du moyen-âge et avant même l’époque des vaccins et des antibiotiques).
Les données se corrèlent naturellement au modèle biblique, et doivent être l’objet de toute latitude dans le modèle évolutionniste.
Voici un programme simple que j’ai mis en place pour faire les calculs de croissance démographique:
https://biblecalculator.net/human_demographic_growth
Vous pouvez essayer avec vos propres calculs.
Les chimpanzés et les hommes sont-ils génétiquement frères?
Nous pouvons investiguer les différences génétiques entre les humains et les chimpanzés et nous pouvons visualiser l’héritage génétique comme la copie d’un texte. Le processus de transmission génétique d’une génération à une autre est similaire à celui de la transcription d’un livre.
Pour rendre l’analogie plus précise, l’héritage génétique est comme la transcription d’un livre sans un parfait vérificateur d’orthographe, il s’agit alors d’utiliser la nouvelle copie corrompue comme nouveau modèle pour les prochaines copies.
Biologiquement le livre génétique est contenu dans un substance chimique appelée l’ADN. Cet ADN dans nos cellules est un manuel d’instructions chimiques pour construire et entretenir notre anatomie et notre physiologie et ce de notre naissance à notre mort.
Les instructions sont encodées dans un alphabet de 4 lettres. Ces lettres forment des « mots » et des « phrases » chimiques qui ont une signification biologique. Nous avons environ 3 milliards de lettre dans nos cellules, il s’agit d’un énorme livre biologique.
Le taux d’erreur de copie (mutations génétiques) est d’au moins 60 par génération. En utilisant des nombres arrondis, si les lignées des chimpanzés et des hommes s’étaient séparées il y a entre 3 et 13 millions d’années et si les années entre les générations étaient d’environ 20 ans alors cela signifie qu’il y a eu entre 150 000 et 650 000 générations depuis l’ancêtre commun des deux lignées.
A chaque génération il y a environ 60 mutations génétiques, cela implique qu’il devrait y avoir une différence de 18 à 80 millions de mutations entre l’ADN des chimpanzés et des humains dans le modèle évolutif. Passons sur le fait que quelques milliers ou millions de mutations sont suffisantes à amener une espèce à l’extinction.
Comme les humains et les chimpanzés ont un génome d’environ 3 milliards de lettre, les évolutionnistes s’attendent à une différence de 1 à 3%. Mais la différence est en réalité de 12%, un nombre dix fois plus élevé que celui prévu. Cette mise à jour n’est pas très connue du grand public à qui on rabâche constamment les 99% de similarité.
Si vous lisez la publication originale qui a annoncé la séquence ADN du chimpanzé vous parviendrez à la même conclusion2.
Les humains et les chimpanzés ne sont pas similaires à 99% mais à 88% (voire même moins) ce qui signifie qu’ils diffèrent d’environ 400 millions de lettre. L’ancienne prédiction sur l’époque de la séparation de ces deux espèces était à l’origine entre 3 et 6 millions d’années. Mais les données de mesure ne correspondant pas, ont poussé certains évolutionnistes à repousser la divergence à environ 13 millions d’années (pour permettre plus de temps et donc plus de mutations)3.
Il y a des raisons biologiques importantes pour lesquelles les hommes-singes n’ont jamais existé. L’une des principales est qu’une dizaine de millions d’années ne suffit pas pour créer toutes les différences génétiques entre les deux espèces.
Provoquer tous les changements anatomiques nécessaires pour transformer une créature ressemblant à un singe en un humain nécessiterait environ 400 millions de mutations de l’ADN.
En effet, il existe des millions de différences de nucléotides («lettre ADN») entre les chimpanzés et les humains. Dans la chronologie de l’évolution, cela est censé s’être produit dans l’intervalle de six à sept millions d’années. Toutefois les calculs montrent qu’il faudrait beaucoup plus de temps pour que ces mutations spécifiques apparaissent et s’établissent au sein d’une population « hominine ».
Même dans le cadre d’une similarité de 99% entre l’ADN et humain et l’ADN de chimpanzé, 6 millions d’années ne sont pas suffisants pour fixer 30 millions de mutations bénéfiques (car même dans ce cas il réside encore 30 millions de lettre qui diffèrent).
Il a été estimé qu’au plus, 1 000 mutations bénéfiques peuvent se fixer en six millions d’années 4. C’est une estimation très généreuse car de nombreux experts en génétique comme Michael Lynch indiquent qu’on peut à peine en obtenir 2 en l’espace de 200 millions d’années. Il faut des dizaines et des centaines de millions de mutations nécessaires pour passer d’un chimpanzé à un homme! Cela n’est même possible dans le laps de temps disponible depuis le big-bang de l’évolution censé s’être produit il y 14 milliards d’années!
On ajoute à cela que le hasard ne créé pas de nouvelles informations parfaitement ordonnées. Ce n’est pas pour rien que les mutations sont délétères en proportion écrasante. Tout comme des changements aléatoires dans un programme informatique font crasher la machine. En fait de nombreuses devraient avoir eu lieu « simultanément » car la complexité de l’être-humain et des êtres-vivants est elle que les modèles transitionnelles ne sont pas fonctionnelles (lire l’article par exemple sur le genou humain).
Vieillir l’humanité ainsi empire de toute façon le problème des mutations car celles-ci sont de manière écrasante très délétères et le maintien de l’espèce sur l’échelle des millions d’années n’est déjà pas possible comme les modélisations Mendel l’ont déjà démontré.
Mais nous n’avons pas abordé une chose – le nombre de différences dans l’ADN provient selon les évolutionnistes uniquement des mutations, mais cela n’est pas forcément le cas.
L’humanité provient-elle d’une population ou d’un couple?
Pendant des années la discussion sur le nombre d’individus qui a lancé l’humanité n’était pas accessible en science. Les fossiles n’enregistrent pas les tailles de population et l’antiquité et la géographie de nos ancêtres offrent peu de données directes quant aux débuts de l’homo-sapiens.
Dans le modèle évolutif on suppose que les différences d’ADN ne procèdent que des erreurs de copie (mutations). Si on insiste avec cette hypothèse et qu’on rejette les autres hypothèses concernant l’origine des différences génétiques, on est forcé de conclure que l’humanité ne peut pas provenir d’un seul couple il y a de cela moins de 10 000 ans.
Des millions de lettre d’ADN différentes existent parmi les humains (de 3 à 5 millions par personne en moyenne, ce qui représente environ 0.1% de toute la séquence ADN de l’humain). Le taux de mutation d’environ 60 par génération chez les êtres-humains en l’espace de moins de 10 000 ans est insuffisant pour expliquer ces différences.
Cette hypothèse ne fonctionne pas dans le modèle créationniste jeune terre qui ressort naturellement de la Bible. Si on suppose pour les besoins de l’argumentation que l’humanité provient de deux personnes créées surnaturellement et si on avance que les différences ne peuvent être que le produit des mutations alors nous sommes forcés de conclure qu’Adam et Eve n’avaient aucune différence génétique entre eux. (à part les chromosomes X et Y puisque ceux sont associés au genre).
Ce scénario hypothétique mène à une conclusion bizarre. Si Adam et Eve avait décidé de répondre à l’instruction divine de se multiplier, ils auraient transmis 2 séquences ADN identiques à leur progéniture. En dehors des infimes mutations qui se seraient produites durant leur vie, Adam et Eve auraient produit des copies identiques d’eux-mêmes.
Les progénitures qui sont identiques ont une appellation particulière en génétiques : clones. Le clonage comme moyen d’accomplir le mandat de gestion de la terre et de multiplication donné par Dieu est un concept étrange. Avec le débat éthique sur le clonage il apparait étrange que Dieu ait demandé à Adam et Eve de se multiplier sur la terre avec ce principe.
Une hypothèse alternative résout cette énigme et a beaucoup plus de sens scientifiquement – Dieu aurait pu créer Adam et Eve avec des différences génétiques dès le départ.
Nous ne possédons en réalité pas que 3 milliards de lettre dans nos cellules, à l’exception des globules rouges, les cellules de notre corps comportent 2 versions de 3 milliards de lettres ce qui signifie que chacun de nos cellules contiennent 6 milliards de lettre. Chaque parent transmet 3 milliards de lettre via le sperme ou l’œuf, conservant les 3 milliards de lettre à chaque génération.
En remontant dans le passé, Adam avait probablement le même arrangement cellulaire – 2 versions de 3 milliards de lettre et idem pour Eve. Cet arrangement a du sens au vu des différences d’ADN d’aujourd’hui. Les deux copies de l’ADN d’Adam et Eve aurait été remélangées via au moins 2 procédés – la recombinaison et la conversion des gènes – cela rendant chaque progéniture unique et permettant la diversité de la race humaine. Après la chute, les mutations génétiques se sont ajoutées pour participer à la diversification humaine.
Les calculs à l’intérieur des paramètres de ce modèle correspondent à la diversité mondiale de l’ADN qu’on observe aujourd’hui. Il n’est donc pas pertinent d’indiquer que les différences d’ADN invalident le modèle biblique de l’origine de l’humanité via Adam et Eve il y a de cela moins de 10 000 ans.
Il est raisonnable dans un modèle théiste d’indiquer que Dieu a créé Adam et Eve avec des différences génétiques pour pouvoir permettre une diversité génétique entre les humains.
Les différences génétiques ne sont donc pas nécessairement dues à des mutations et nous ne pouvons pas aisément calculer et remonter le temps pour atteindre un moment où le couple ou la population d’origine n’avait aucune différence d’ADN.
La seule horloge ADN pertinente est celle pour laquelle les créationnistes et les évolutionnistes sont d’accord sur les mécanismes qui produisent les différences et aussi d’autres points de départ desquels des différences peuvent apparaître. Il n’y a qu’une horloge ADN qui remplisse ces critères.
Depuis combien de temps les mutations génétiques s’accumulent-elles?
Créationnistes et évolutionnistes s’accordent sur l’origine des différences d’ADN dans une minuscule sous-section d’ADN (longue de 16559 lettres d’ADN) contenue dans les usines d’énergie de nos cellules, appelées les mitochondries.
Les mitochondries et l’ADN mitochondrial («ADNmt») se trouvent chez les mâles et les femelles, mais seules les femelles semblent transmettre l’ADNmt à leur progéniture. En d’autres termes, nous avons chacun reçu notre ADNmt de notre mère, et nos conjoints ont reçu le leur de leur mère. Chacun de nos enfants n’a pas hérité l’ADNmt de son père; mais celui de leur mère.
Les évolutionnistes conviennent que les différences actuelles d’ADNmt parmi les humains modernes sont attribuables à une seule femme dans le passé, qu’ils appellent «Eve». Cependant, ils insistent sur le fait que cette femme faisait partie d’une population d’humains, et non d’un seul couple.
D’un point de vue biblique, tous les humains descendent d’Adam et Eve. Cependant, comme l’ADNmt est hérité de la mère, les créationnistes sont d’accord avec les évolutionnistes que les différences d’ADNmt sont traçables à une seule femme dans le passé – Eve.
De plus, les évolutionnistes et les créationnistes conviennent que les différences modernes d’ADNmt sont le résultat d’erreurs de copie (c’est-à-dire de mutations). Contrairement aux 3 milliards de lettres d’ADN dans le noyau de la cellule qui se déclinent en deux versions, l’ADNmt n’existe qu’en une seule version – en fait, la version de la mère. Par conséquent, les différences d’ADNmt proviennent d’erreurs de copie et n’ont pas été créées à la base chez Eve.
Ainsi, sur la question de l’origine des différences d’ADNmt, évolutionnistes et créationnistes sont en parfait accord, sauf sur un point – quand cet ancêtre maternel a vécu.
Les comparaisons d’ADNmt font partie des quelques expériences qui peuvent être réellement réalisées pour répondre à la question de savoir quand l’humanité a commencé, et puisque la vitesse à laquelle les mutations se produisent dans l’ADNmt a déjà été mesurée, cette expérience peut être réalisée.
Pour utiliser l’ADNmt comme horloge, nous utilisons simplement ce taux de mutation mesuré pour faire des prédictions testables basées soit sur l’échelle de temps évolutionniste, soit sur l’échelle de temps créationniste, puis comparons les prédictions avec les faits scientifiques observés.
En d’autres termes, plutôt que de commencer par les différences d’ADNmt dans le présent, puis de reculer l’horloge pour voir combien de temps il faudrait pour arriver à Eve, nous allons reculer dans le temps jusqu’au début sous chaque modèle et prédire ce qui se seraient produits si l’horloge devait tourner jusqu’au présent.
Plus précisément, nous supposons pour les besoins de l’argumentation que les humains sont nés il y a 180 000 ans dans le modèle évolutionniste ou récemment, il y a 4500 ans dans le modèle créationniste, ce qui représente la fin du déluge dans le texte massorétique.
Ensuite, nous calculons le nombre de différences d’ADNmt qui auraient dû s’accumuler dans la période spécifique de chaque modèle, après quoi nous pouvons comparer ces prédictions au nombre réel de différences dans la population humaine actuelle.
Ainsi, en multipliant le taux de mutation mesuré de l’ADNmt par 180 000 ans ou par 4500 ans, nous pouvons faire des prédictions testables sur l’échelle de temps des deux modèles de l’origine humaine.
Après 180 000 ans, les humains auraient accumulé plus de 2000 différences d’ADN (avec une plage comprise entre 1220 – 4700) via le processus de mutation dans l’ADNmt.
En juste 4364 ans, les humains n’auraient accumulé que 30 à 114 mutations. En partant sur la chronologie biblique de la septante, soit 5300 ans depuis le déluge, le nombre de mutations serait quelque peu supérieur.
Actuellement, environ 78 différences existent en moyenne dans les populations africaines (c’est-à-dire les plus diversifiées génétiquement de tous les groupes ethniques humains), avec une différence maximale d’environ 120.
Il est clair que l’échelle de temps créationniste prédit avec précision le nombre de différences d’ADN que nous observons aujourd’hui, tandis que l’échelle de temps évolutionniste prédit des nombres d’un ordre de grandeur plus élevé. Des résultats similaires sont valables pour les espèces animales.
Le calcul est basé sur les hypothèses récurrentes des évolutionnistes que l’on retrouve dans les autres domaines, notamment l’âge de la terre par la datation radiométrique – c’est à dire des taux constants à travers toute l’histoire.
Les évolutionnistes, adeptes des mécanismes de rattrapage, peuvent très bien faire appel à des taux infiniment bas dans le passé pour expliquer le faible nombre de différence dans l’ADNmt mais ce serait briser leur hypothèse maître dans tous les domaines de la science. Ils peuvent encore faire appel à la sélection naturelle pour indiquer que presque toutes les erreurs ont été éliminées. Cela serait à démontrer par des prédictions testables car les mutations génétiques étant légèrement délétères ne sont en général pas détectables par la sélection naturelle – elle s’accumulent lentement dans le génome.
En résumé il n’y a pas de preuves génétiques pour étayer une origine ancienne de l’humanité. Les différences d’ADN dans le compartiment cellulaire appelé le noyau peut facilement s’expliquer par deux personnes qui ont vécu il y a moins de 10 000 ans, comme également suggéré indépendamment par la démographie humaine.
Les scientifiques séculiers sont conscients du problème depuis plus de 20 ans comme le démontre ces citations scientifiques.
«L’utilisation de notre taux empirique pour calibrer l’horloge moléculaire de l’ADNmt entraînerait un âge de l’ADNmt MRCA [la première femme humaine] de seulement ~ 6 500 ans…5»
«Quelle que soit la cause, les évolutionnistes sont les plus préoccupés par l’effet d’un taux de mutation plus rapide. Par exemple, les chercheurs ont calculé que «la Eve mitochondriale» – la femme dont l’ADNmt était ancestral chez toutes les personnes vivantes – a vécu il y a 100 000 à 200 000 ans en Afrique. Avec la nouvelle horloge, elle n’aurait que 6 000 ans6. »
Combien de temps faut-il pour avoir une humanité diversifiée?
Les scientifiques ont fait une étude génétique il y a quelques années. Ils ont considéré toutes les populations humaines de la terre comme formant un seul grand groupe, avec aucune barrière culturelle, géographique ou langagière. Dans ce groupe unique, chaque individu pouvait se marier avec n’importe quel autre individu.
Les scientifiques ont alors calculé l’époque à laquelle aurait vécu l’ancêtre de toutes les populations actuelles d’aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une étude créationniste mais du courant dominant de la science. Le calcul des scientifiques indique que l’ancêtre commun de tous les êtres-humains d’aujourd’hui aurait vécu en 1180 de notre ère.
L’étude ne signifie pas qu’il y avait un seul être-humain en 1180 mais qu’un seul être-humain aurait pu engendrer toute la population mondiale actuelle, soit 8 milliards d’êtres-humains parce que les arbres généalogiques s’entremêlent très rapidement et que nous sommes tous liés.
Le monde est effectivement divisé par les langues, la géographie et la culture, le calcul cité n’est donc pas représentatif, l’ancêtre commun de tous les êtres-humains d’aujourd’hui n’a pas vécu il y a juste 1000 ans, mais l’étude démontre à quel point l’idée d’un ancêtre récent, par exemple il y a plus de 5000 ans pour Noé et plus de 7000 pour Adam, est plausible et à quel point la diversité physique des êtres-humains, comme la couleur de peau, le type de cheveux et bien d’autres caractéristiques, peuvent s’exprimer très rapidement.
L’humanité provient-elle d’Ararat ou d’Afrique?
Les évolutionnistes postulent que les africains ont évolué les premiers (il y a 120 000 à 180 000 ans) et qu’ils ont ensuite donné naissance aux groupes non-africains (il y a 50 000 ans). En contraste les créationnistes indiquent que les groupes ethniques ont surgi simultanément après la dispersion à Babel.
Même en mettant de côté l’ADN des chimpanzés, les différences d’ADN chez les groupes ethniques africains est 2 fois plus élevé que chez les groupes ethniques non-africains. Si on suppose que les taux de mutation ont été constants à travers l’histoire cela implique que les africains existent depuis plus longtemps.
Mais nous devons déterminer les mutations par génération et savoir combien de temps il y a entre les générations. Les évolutionnistes font l’hypothèse que tous les groupes ethniques humains ont le même intervalle entre les générations. Les données de mariage des nations unies suggèrent toutefois que l’hypothèse est incorrecte.
En moyenne les femmes africaines se marient plus tôt que les femmes non-africaines. Environ 32% des femmes africaines se marient entre 15 et 19 ans, ce qui n’est le cas que pour 12% des femmes non-africaines. Cette différence disparait dans les tranches d’âges plus élevées. Cela suggère en tout que le temps d’une génération africaine est 2 fois plus rapide qu’une génération non-africaine.
Comme l’ADNmt se transmet maternellement ces données indiquent que certains groupes ethniques africains ont 2 fois plus de différences d’ADNmt parce que les générations passent 2 fois plus vites que dans les autres lignées non-africaines7.
Les données présentées dans le chapitre précédant sur les nombres de différences dans l’ADNmt ont fait des prédictions en fonction de différentes durées de générations (15 ans, 35ans..). Sous aucune de ces données, le modèle évolutif ne parvient à prédire la quantité de mutations observables aujourd’hui.
En contraste le modèle créationniste parvient à justifier le nombre de différences d’ADNmt chez les groupes ethniques africains avec un temps de génération plus faible que chez les groupes non-africains (par exemple de 15 ans). Le modèle créationniste indique dans ce cas une plage de mutation entre 69 et 114 différences pour une réalité de 78 mutations observables chez les groupes africains.
Les différences d’ADNmt chez les groupes non-africains avec un temps de génération de 25 ans sont comprises entre 41 et 69, et il y a dans la réalité 49 différences.
La diversité de l’ADNmt chez les africains semblent donc s’expliquer par leurs mariages précoces et non par leur origine plus ancienne.
Les évolutionnistes font l’hypothèse que les groupes ethniques africains ont un temps de génération identique aux autres groupes, mais il apparait que les africains remélangent leur ADN à un taux plus élevé et/ou dans différents endroits que les non-africains, ce qui explique leurs combinaisons supplémentaires d’ADN. C’est une conclusion que les évolutionnistes concèdent8.
Les évolutionnistes atteignent leur conclusion en émettant les hypothèses d’une origine commune avec les chimpanzés et en indiquant des temps de génération identiques pour tous les groupes ethniques.
- La première hypothèse est un raisonnement circulaire et il n’y a ni processus biologique pour l’expliquer, ni de fossiles de transition pour sauver la mise.
- La deuxième hypothèse ne correspond pas aux données observées. Les africains procréent plus rapidement que les non-africains.
Il n’y a en somme aucun besoin d’intervalle de temps pour expliquer les différentes ethnies.
De manière pertinente, les évolutionnistes considèrent aussi qu’il y a un ancêtre homme et une ancêtre femme uniques à l’humanité. Ils les appellent d’ailleurs Adam pour le chromosome Y et Eve pour le chromosome mitochondrial. Ce sont les échelles de temps qui séparent les deux modèles. Les évolutionnistes indiquent que seule la descendance d’une femme a réussi à se perpétuer quand les autres femmes « malchanceuses » n’ont pas eu de postérité.
Les évolutionnistes avancent aussi que leur Eve est provenue d’un groupe de 10 000 personnes afin d’expliquer la diversité génétique (ignorant que Dieu ait pu créer un premier couple avec un fort potentiel de variation dès le départ).
Auparavant le modèle « multirégional » indiquait qu’il y avait eu plusieurs évolutions séparées et donc plusieurs lignées d’ancêtres. L’étude de l’ADN a renversé cette théorie. Tous les êtres-humains sont similaires à 99,9% ce qui indique une seule provenance. Les années passant, le modèle évolutionniste ressemble de plus en plus au modèle biblique. Le Dr Robert Carter rapporte:
«L’une des choses amusantes à propos de la « théorie hors d’Afrique » est qu’elle reflète en fait le récit biblique. Nous avons une population de personnes originaires d’Afrique dans un passé lointain. Bibliquement, nous avons commencé avec deux personnes. Notre population est passée à plusieurs milliers de personnes, nous ne savons pas combien, puis notre population s’est effondrée lors du déluge.
Dans la « théorie hors de l’Afrique », il y avait beaucoup de monde et cela s’est réduit à travers un goulot d’étranglement (réduction de la population via une catastrophe), puis la population a commencé à croître dans les deux modèles, enfin la population s’est fragmentée et s’est répandue à travers le monde dans les deux modèles (faisant le lien avec la dispersion à la tour de Babel).
La Bible a été écrite en premier et nous sommes restreints avec elle, il y a un éventail limité de possibilités bibliques sur l’histoire humaine.
À l’époque, la théorie de l’évolution leur permettait de dire ce qu’ils voulaient et l’opinion la plus courante était l’hypothèse multirégionale selon laquelle les êtres humains évoluaient en synchronie à travers la planète et échangeaient des gènes au fur et à mesure que nous évoluions. Ils ne s’attendaient pas au goulot d’étranglement, ils ne s’attendaient pas à traverser le Moyen-Orient, ils ne s’attendaient pas à l’Adam du chromosome Y et à l’Eve mitochondriale.
Ce sont des choses qui doivent être vraies si la Bible est véridique et ce sont des choses que les généticiens modernes ont découvertes, ainsi ce que nous observons au fil du temps, c’est que le modèle évolutionniste devient plus biblique, ce qui est vraiment intéressant.9»
Le vieillissement de l’humanité – l’entropie génétique
Le coup de grâce pour le modèle évolutif de la vieille humanité semble être l’entropie génétique. Les mutations génétiques conduisent l’être-humain à moins d’aptitude à vivre et finalement à l’extinction. Les modèles s’étalant sur des millions d’années n’apparaissent pas crédibles même dans des modélisations avantageuses qui minimisent le nombre de mutations par génération et grossissent l’infime part bénéfique de ces mutations.
L’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années est venue de la modélisation de l’accumulation de mutations (erreurs de code génétique) dans le génome humain au fil du temps à l’aide de simulations informatiques. Les chercheurs ont découvert que cette accumulation de mutations ne peut atteindre un certain niveau avant que le génome ne se détériore complètement et que les humains ne disparaissent.
Ce processus de dégradation, appelé entropie génétique, s’inscrit parfaitement dans une création récente d’il y a six à dix mille ans10.
Deux études de recherche récentes menées par des scientifiques laïques soutiennent l’entropie génétique. Leurs données étaient basées sur de rares variations mononucléotidiques observées dans les régions codant pour les protéines du génome humain. Plus de 80% de cette variation était associée à une entropie génétique exposée par des maladies héréditaires1112131415. Comme les régions codant pour les protéines sont moins tolérantes à la mutation que d’autres parties du génome, ces régions fournissent des informations génétiques historiques plus fiables.
Lorsque les scientifiques évaluent généralement l’histoire génétique humaine, ils incorporent des échelles de temps profondes hypothétiques tirées de la paléontologie évolutionnaire pour calibrer leurs modèles de changement d’ADN au fil du temps. En d’autres termes, ils supposent des millions d’années et insèrent littéralement du temps dans leurs modèles.
En revanche, ces nouvelles études utilisent des modèles démographiques de populations humaines sur un temps historique et un espace géographique connus. Les données qui en résultent ont montré une explosion massive et très récente de diversification génétique humaine – principalement associée à l’entropie génétique. Un auteur a déclaré: «Le temps maximal de vraisemblance pour une croissance accélérée était il y a 5 115 ans.(voir ref tenessen)» Cela place le début de la période de déclin génétique proche du déluge de la Genèse, lorsque la terre a commencé son repeuplement grâce à la famille de Noé16.
Les données génétiques confirment une diversification humaine récente (en bleu sur le graphique). Ces données sont en confrontation avec les données du scénario évolutif se projetant dans des temps extrêmement longs.
Étonnamment, cette récente explosion de la variation du génome humain, principalement associée à l’entropie génétique, correspond également au même schéma d’espérance de vie humaine en déclin rapide après le déluge, tel qu’il est enregistré dans la Bible.
Le déclin de l’espérance de vie de après le déluge.
L’idée de l’entropie génétique a été lancée par le professeur à la retraite de Cornell, le Dr John Sanford. L’idée de base est que la plupart des mutations ont un si petit effet qu’elles ne peuvent pas être éliminées efficacement par sélection naturelle. Ainsi, au fur et à mesure que les mutations s’accumulent dans le génome, le résultat net est une dégradation génétique. Le concept est assez simple. Il a été décrit dans un livre populaire intitulé Genetic Entropy, mais il est également soutenu par des simulations informatiques rigoureuses utilisant un programme puissant appelé Mendel’s Accountant17 et des exemples du monde réel18.
Les gens meurent pour de nombreuses raisons, mais si nous avons la chance d’échapper à la mort par la guerre, le crime, les accidents aléatoires ou la maladie, l’entropie sera toujours là pour s’assurer que nous rencontrerons notre Créateur. De manière générale, l’entropie est la tendance universelle des choses à se détériorer et à s’effondrer.
Sans surprise, la même tendance est à l’œuvre dans des populations entières, génération après génération. Nous savons maintenant, en grande partie grâce au travail du Dr John Sanford (célèbre phytogénéticien et pionnier du génie génétique de l’Université Cornell), que le même processus progressif de «diminution» s’opère également dans le pool génétique humain.
Appelé entropie génétique, il conduit l’humanité – et tous les organismes supérieurs – au point d’extinction (sauf intervention divine, bien sûr). En fait, ce processus, qui opère plus rapidement dans les organismes supérieurs, signifie que les espèces ne peuvent avoir que plusieurs milliers d’années; certainement pas des centaines de milliers d’années, sinon nous serions déjà éteints.
La plupart des mutations nuisibles ont seulement des effets très légers. C’est une bonne chose à court terme. Mais cela signifie aussi que la sélection naturelle ne peut généralement pas les éliminer.
De nombreux anti-créationnistes reconnaissent ce problème lié au trop grand nombre de mutations. Le biochimiste et auteur de manuels Larry Moran affirme19 : « Si le taux de mutations délétères est trop élevé, l’espèce s’éteindra… Il ne devrait pas dépasser 1 ou 2 mutations délétères par génération. »
Si les mutations conduisent les espèces à l’extinction, elles n’auraient pas pu exister pendant des millions d’années. L’idée pour Moran et d’autres était que la majorité de l’ADN était « poubelle », n’ayant aucune fonction et représentant des « débris évolutionnaires ». Comme il a été découvert que la majeure partie de l’ADN et peut être même l’ADN entier est important, l’analyse de Moran devient très problématique puisqu’au moins 70 mutations par génération sont observées.
Le chercheur sur l’ADN non codant, John Mattick, écrit20 :
« La majeure partie du génome humain — peut-être pas jusqu’à 99 % — doit être consacrée à la régulation du développement — générant environ 30 à 40 trillions de cellules avec des arrangements, des caractéristiques et des connexions hautement spécifiques dans un adulte capable de reproduction et de parentalité. »
Le chercheur principal du projet ENCODE, Ewan Birney, déclare21 :
« Il est probable que les 80 % [estimation de l’ADN humain fonctionnel] atteindront 100 %. Nous n’avons pas vraiment de grandes portions d’ADN redondant. Cette métaphore de l’ADN poubelle n’est pas très utile. »
Ce sujet n’est pas largement connu, mais c’est un support très puissant pour la création biblique. En termes simples, l’entropie génétique signifie que le contenu informationnel du génome (tous nos gènes) diminue progressivement, en raison de l’accumulation de mutations, génération après génération22.
Un processus qui dégrade régulièrement un génome ne peut pas produire un meilleur organisme.
Le modèle créationniste correspond-il à toutes les données?
Une telle déclaration serait exagérée, la science moderne a été créée par des créationnistes dont l’une des importantes qualités était de reporter honnêtement les résultats et les créationnistes d’aujourd’hui doivent continuer sur cette lancée.
Les données du terrain ne fournissent pas encore toutes les confirmations au modèle biblique, nous pouvons par exemple noter le fait que les humains n’apparaissent qu’en haut du registre fossile alors que le modèle créationniste-jeune terre nécessiterait qu’il y ait des humains dans des couches un peu plus basses.
En effet le registre fossile peut être catégorisé en trois grandes parties dont la première partie concerne les couches les plus profondes et la dernière les couches les plus hautes (dans l’esprit du scénario évolutif plus les couches sont basses plus elles sont vieilles et vice-versa) :
- Le paléozoïque (541 à 252 millions d’années)
- Le mésozoïque (252 à 66 millions d’années)
- Le cénozoïque (66 millions d’années à aujourd’hui)
Les humains sont trouvés dans les parties les plus hautes du cénozoïque, lequel correspond dans le modèle créationniste à des couches de fin ou post-déluge. Les créationnistes s’attendent donc à trouver des humains dans les couches du déluge du mésozoïque et voire peut-être dans le paléozoïque.
Les créationnistes apportent quelques explications pour expliquer cette absence :
- Les quelques 2200 ans (selon la septante) qui séparent le déluge de la création n’ont pas permis une grande croissance de l’humanité – peut-être quelques millions de personnes.
- La population humaine était peut-être concentrée dans certaines zones qui ne se sont pas prêtées à la fossilisation.
- Les êtres-humains, de par leur intelligence, ont pu échapper aux premières phases du déluge et n’être emportés qu’après la plupart des autres espèces.
- Une combinaison des trois possibilités.
- D’autres raisons encore inconnues.
Nous espérons qu’il y aura des esprits brillants qui aideront à résoudre ce mystère et des découvertes qui confirmeront le modèle biblique sur ce sujet précis. Plus d’infos sur le sujet dans l’article ci-dessous:
La création de l’homme « à l’image de Dieu » dans la Bible
La Bible fait de nombreuses déclarations fracassantes qui semblent ne pas toujours (voire pas souvent) aller dans le sens de la foule. Mais au final ce qui compte c’est de discerner ce qui est réellement dit, et ensuite d’observer les données pour voir si elles correspondent aux déclarations bibliques.
Dans le cas de l’homme créé à l’image de Dieu nous pouvons rapidement voir que l’homme est bien distinct des animaux et des singes. Cela ne correspond pas aux attentes philosophiques et à l’humilité souhaitée de beaucoup mais cela semble correspondre aux données d’observation.
L’homme est en effet doté d’une créativité qu’aucune autre créature ne peut se targuer. Il a une conscience du bien et du mal, il peut étudier la nature et l’univers, faire de la musique et beaucoup d’autres choses. Il est doté des capacités nécessaires pour répondre au mandat de gestion donné à l’homme par Dieu. Certes l’homme a de par le péché opéré une mauvaise gestion du monde, mais cela est un autre sujet.
Les animaux sont dotés de caractéristiques fantastiques, mais ils ont un comportement répétitif et sont résolument différents, notamment en termes de spiritualité. Encore là le modèle biblique semble correctement dépeindre l’homme.
Conclusion
Nous avons étudié dans cet article plusieurs éléments qui semblent ne pas se corréler au modèle évolutionniste alors que presque toutes les données semblent s’accorder naturellement au modèle biblique. Les données sont en résumés celle-ci :
- La démographie humaine semble naturellement trouver sa cohérence au sein du modèle d’environ 5000 ans (redémarrage de l’humanité après le déluge).
- Les hommes et les chimpanzés sont similaires dans la mesure où ils ont été créés par le même créateur mais il y a quand même 400 millions de lettres qui diffèrent dans l’ADN, de sorte qu’il est difficile d’y voir une origine commune, laquelle devrait être projetée beaucoup plus loin que les estimations évolutives. En fait les différences génétiques semblent ne pas provenir uniquement des mutations. Il y avait probablement des différences à la base pour permettre une diversité génétique et éviter le phénomène de clonage.
- L’humanité a surgi d’un coup, les africains n’ont visiblement pas précédé les non-africains.
- L’étude de l’ADN mitochondrial indique une origine récente de l’humanité (moins de 10 000 ans), le nombre d’erreur constaté correspond aux prédictions créationnistes.
- Les mutations génétiques qui s’accumulent lentement et qui sont pratiquement indétectables par la sélection naturelle indiquent que l’humanité et toutes les espèces ne sauraient être viables génétiquement pendant des millions d’années.
- Le registre fossile ne supporte pas totalement le modèle créationniste en raison de l’absence d’humains dans les couches basses, mais par ailleurs le registre fossile correspond encore moins aux attentes évolutionnistes (voir cet article).
Références :
- Voir le livre de Terry Mortenson – Searching for Adam – Chapitre génétique.
- IVoir le livre de Terry Mortenson – Searching for Adam – Chapitre génétique – page 295
- IVoir le livre de Terry Mortenson – Searching for Adam – Chapitre génétique – page 296
- Sanford, J. et al., The waiting time problem in a model hominin population, Theoretical Biology and Medical Modelling, 12:18, 2015 | doi:10.1186/s12976-015-0016-z.
- T.J. Parsons, et al., “A High Observed Substitution Rate in the Human Mitochondrial DNA Control Region,” Nature Genetics 15 (1997): 363–368.
- A. Gibbons, “Calibrating the Mitochondrial Clock,” Science 279 (1998): 28–29.
- Voir le livre de Terry Mortenson – Searching for Adam – Chapitre génétique – page 321
- Voir le livre de Terry Mortenson – Searching for Adam – Chapitre génétique – page 322
- Dismantled Evolution – Scene 4: Genetics (Adam and Eve).
- Sanford, J. C. 2008. Genetic Entropy and the Mystery of the Genome, 3rd ed. Waterloo, NY: FMS Publications.Sanford, J., J. Pamplin, and C. Rupe. 2014. Genetic Entropy Recorded in the Bible? FMS Foundation. Posted on kolbecenter.org July 2014, accessed July 25, 2014.
- Tomkins, J. Genetics Research Confirms Biblical Timeline. Creation News Update. Posted on icr.org January 9, 2013, accessed July 25, 2014.
- Tomkins, J. Human DNA Variation Linked to Biblical Event Timeline. Creation Science Update. Posted on icr.org July 23, 2012, accessed December 31, 2012.
- Tennessen, J. A. et al. 2012. Evolution and Functional Impact of Rare Coding Variation from Deep Sequencing of Human Exomes. Science. 337 (6090): 64-69.
- Fu, W. et al. 2013. Analysis of 6,515 exomes reveals the recent origin of most human protein-coding variants. Nature. 493 (7431): 216-220.
- Keinan, A and A. G. Clark. 2012. Recent Explosive Human Population Growth Has Resulted in an Excess of Rare Genetic Variants. Science. 336 (6082): 740-743.
- Thomas, B. 2012. A Recent Explosion of Human Diversity. Acts & Facts. 41 (9): 17.
- https://creation.com/mendels-accountant-review.
- https://creation.com/evidence-for-genetic-entropy.
- Moran, Larry. “A creationist tries to
understand genetic load.” Sandwalk Blog.sandwalk.blogspot.com/2014/04/acreationist-tries-to-understand.html. - Mattick, John S. and Paulo Amaral. “RNA – The Epicenter of Genetic Information.” CRC Press. 2023. doi. org/10.1201/9781003109242.
- Yong, Ed. “ENCODE: the rough guide to the human genome.” Discover Magazine. 2012. web.archive.org/web/20201111202050/http://www.discovermagazine.com/the-sciences/encode-therough-guide-to-the-human-genome.
- Lynch, M., Rate, molecular spectrum, and consequences of human mutation, Proceedings of the National Academy of Sciences (USA) 107(3):961–968, 2010.
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