FIABILITÉ ET PRÉSERVATION DE LA BIBLE

La Bible est-elle importante de nos jours? Quelle est son utilité?

La Bible est perçue différemment par les uns et par les autres. D’un côté elle est considérée comme la Parole de Dieu et de l’autre autre comme un simple « livre ou bouquin » parmi tant d’autres. Mais est-elle si importante aujourd’hui ? En quoi la Bible pourrait-elle avoir un message important ? En quoi peut-elle nous aider ?

En réalité la Bible constitue un ensemble de 66 livres canoniques et pour certains chrétiens on considère également 7 livres deutérocanoniques qui s’y ajoutent. Ces derniers sont sur un deuxième niveau du canon – utiles mais sur lesquels on ne peut pas se baser pour fonder une doctrine. Ayant dit cela, la Bible prend une autre ampleur car en effet, il y a une différence entre un livre écrit à un moment donné par une personne et 66 livres écrits au cours de trois millénaires différents par une quarantaine d’auteurs, sur trois continents différents, et conservant une unité forte sur la même thématique – l’origine de l’humanité – la chute – le plan de restauration.

La Bible est très importante car elle est en grande partie un livre historique. Il faut non seulement connaître l’histoire pour comprendre le monde dans lequel on vit mais aussi pour découvrir la solution aux problèmes que nous rencontrons dans cet âge difficile.

La fonction de témoignage

La Bible est importante parce qu’elle offre un témoignage unique de la création, des évènements qui s’en sont suivis et sur la nature du monde et de l’humanité. Sans ce témoignage, nous sommes coupés de l’histoire de l’origine – ignorons la provenance des problèmes et encore plus la solution.

Jésus a déclaré brillamment :

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Jean 8 : 31-32

Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres.

Et par ailleurs l’écriture dit :

Psaumes 25 :3

Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus

La Bible et l’épreuve du temps

La Bible a résisté à l’épreuve du temps grâce à « la réalité bien réelle » de son Dieu qui a développé et protégé son peuple à travers les siècles de persécution et les siècles de scepticisme. Cela est un constat.

Cet ensemble de « vieux » livres est grandi à chaque découverte scientifique et archéologique et ces prophéties peuvent être investiguées et vérifiées.  L’un des athées les plus notoires, Antony Flew, déclara ceci après avoir examiné des preuves scientifiques :

A mon avis ce que l’ADN a démontré, de par la presque incroyable complexité des arrangements qui sont nécessaires pour produire (la vie), qu’une intelligence a dû être impliquée pour faire travailler ensemble ces éléments extraordinairement divers1.

Louis Pasteur l’avait précédé en déclarant :

« Un peu de science vous éloigne de Dieu. Beaucoup vous y ramène2 »

Par ailleurs alors que l’écriture des premiers livres de la Bible avaient été placée tardivement au 6ème et 5ème siècle avant Jésus-Christ (théorie du développement légendaire et complexe) plutôt qu’en 1400 av.J-C comme déduit de la Bible, un archéologue sceptique a dû reconnaître ceci :

Depuis un demi-siècle, il est généralement admis que nous avons ici le tétragramme, le nom du Dieu israélite, «Yahweh»; et si tel est le cas, comme c’est sans aucun doute le cas, le passage constitue une indication des plus précieuses de l’endroit où se trouve à la fin du XVe siècle avant JC une enclave vénérant ce Dieu3.

Clifford Wilson, ancien directeur de l’institut archéologique d’Australie déclara ceci :

«Je ne connais aucune découverte en archéologie qui soit correctement confirmée et qui soit en opposition avec les Écritures. La Bible est le manuel d’histoire le plus précis que le monde ait jamais vu.

Les accusations d’écriture tardive sont difficiles à soutenir factuellement car les détails décrivent correctement les époques et la forme est la bonne (voir Qui a écrit le Pentateuque et Quand ?).

Des témoignages de conversion au Christ sont disponibles dans tous les pays du monde et les Paroles du Christ s’accomplissent et gagnent les cœurs, comme indiqué dans la Parole :

Jean 12 : 32

Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.

La Bible nous révèle le passé, explique le présent et annonce le futur

La Bible est importante parce qu’il n’y a pas d’autres écrits ou témoignages qui puissent nous éclairer sur le passé le plus ancien. Or nous devons connaître ce passé pour comprendre comment nous en sommes arrivés au stade d’aujourd’hui. Fonctionner sans la Bible revient à naviguer à vue et à spéculer sur les choses.

La Bible est importante pour le présent, afin de se repérer dans cet océan de confusion. Elle nous permet d’éviter les culs-de-sac et de s’engager dans les mauvais combats.

La Bible donne un cadre clair pour ne pas sombrer dans la conflictualité et le marxisme culturel4. Le chrétien (biblique) n’est pas anti-gouvernement – il ne cherche pas à renverser qui que ce soit – il sait d’où vient le véritable problème – il peut remonter à la racine. Il peut discerner les bonnes des mauvaises choses et comprend le monde qui l’entoure.

Nous voyons une vague de scepticisme dans le monde occidental sur tous les sujets. Beaucoup veulent voir pour croire plutôt que de comprendre pour croire. Le désordre découle de l’ignorance des choses et les diagnostiques sont erronés quand ils ne prennent pas en compte l’histoire du monde telle que déclinée dans la Bible.

Si vous croyez que l’univers a des milliards d’années et que la terre et ses habitants sont venus à l’existence par hasard, cela influence profondément votre façon de voir les choses. Si vous passez à côté du déluge, vous passez à côté d’une grande vérité de notre passé qui explique la géologie de notre terre, les montagnes élevées, la séparation des continents, la disparition des dinosaures, l’ère glaciaire et autres…  

En contraste une terre jeune, et une création intelligente des êtres-vivants, outre que cela a dû sens à l’égard du « dessein intelligent », de « la complexité irréductible » et de la « loi de la biogénèse », vous donne une tout autre vision.

La Bible a produit la science moderne – elle donne bon sens et rationalité. L’irrationalité et la méfiance à tout-va apparaît quand on la met de côté.

La création est récente – la chute est récente et alors la restauration n’est pas dans un avenir non mesurable.

Si nous pensons que les gouvernements ou les grandes entreprises sont le mal incarné, nous oublions le véritable problème de l’homme – le péché. Nous oublions aussi l’influence du monde spirituel. La conflictualité nous fait oublier une caractéristique essentielle que nous demande le créateur – le pardon. La solution n’est pas dans le fait de renverser et d’abattre.

En fait la Bible est un livre qui retrace l’histoire du monde depuis le commencement. Que Dieu ait choisi un livre pour consigner les choses importantes que nous devions connaître semble être approprié. Nous avons passé la première partie de notre vie à lire des livres à l’école. Que Dieu ait utilisé le médium du livre semble être cohérent.

La Bible nous permet d’éviter la confusion ambiante, les informations qu’elles dispensent donnent discernement au lecteur consciencieux.

Occultisme, ésotérisme, superstitions

Le Wall Street Journal a fourni le rapport suivant5 :

«D’Hollywood à l’académie, les athées sont convaincus qu’un déclin des croyances religieuses traditionnelles conduirait à une population plus intelligente, plus instruite scientifiquement et encore plus civilisée.

La réalité est que la nouvelle campagne athée, en décourageant la religion, ne va pas créer un nouveau groupe d’êtres intelligents, sceptiques et éclairés. Loin de là: cela pourrait en fait encourager de nouveaux niveaux de superstition de masse. Et ce n’est pas une conclusion de foi – c’est ce que les données empiriques nous disent.

«What Americans really believe», une nouvelle étude complète publiée hier par l’université Baylor, montre que la religion chrétienne traditionnelle diminue considérablement la croyance en toute chose, de l’efficacité des lecteurs de paumes à l’utilité de l’astrologie. Cela montre aussi que les irréligieux et les membres des dénominations protestantes plus libérales, loin de résister à la superstition, ont tendance à croire beaucoup plus au paranormal et à la pseudoscience que les chrétiens évangéliques …

«Alors que 31% des personnes qui n’ont jamais eu un culte ont exprimé une forte croyance en ces choses [rêves prédictifs de l’avenir, existence de l’Atlantide, maison hantée, nécromancie, Bigfoot et Nessie], seulement 8% des personnes qui fréquentent un lieu de culte plus d’une fois par semaine y croient … En fait, plus le répondant était traditionnel et évangélique, moins il était susceptible de croire, par exemple, à la possibilité de communiquer avec des personnes décédées.

«Ce n’est pas une découverte nouvelle. Dans son livre de 1983 « The Whys of a Philosophical Scrivener », l’écrivain sceptique et scientifique Martin Gardner a cité le déclin de la croyance religieuse traditionnelle parmi les mieux éduqués comme l’une des causes d’une augmentation de la pseudoscience, des cultes et de la superstition. Il a fait référence à une étude de 1980 publiée dans le magazine Skeptical Inquirer qui montrait que les étudiants irréligieux étaient de loin les plus susceptibles d’adopter les croyances paranormales, tandis que les étudiants chrétiens nés de nouveau étaient les moins susceptibles.

«De manière étonnante, alors que l’augmentation de la fréquentation de l’église et l’appartenance à une dénomination conservatrice a un effet négatif puissant sur les croyances paranormales, ce n’est pas le cas de l’enseignement supérieur.

Il y a deux ans, deux professeurs ont publié une autre étude dans Skeptical Inquirer montrant qu’alors que moins d’un quart des étudiants de première année interrogés exprimaient une croyance générale en des superstitions telles que les fantômes, la guérison psychique, les maisons hantées, la possession démoniaque, la voyance et les sorcières, le chiffre a bondi à 31% pour les seniors des universités et à 34% pour les étudiants diplômés. »

«Nous ne pouvons même pas compter sur des athées autoproclamés pour être des rationalistes stricts. Selon le Pew Forum on Religion & Public Life’s monumental «U.S. Religious Landscape Survey »qui a été publiée en juin, 21% des athées autoproclamés croient en un Dieu personnel ou en une force impersonnelle. Dix pour cent des athées prient au moins une fois par semaine et 12% croient au paradis. »

Cela semble plutôt bizarre, mais beaucoup de gens qui prétendent croire et même adorer Dieu ne le font pas. Par exemple, la spiritualité exprimée dans le mouvement New Age est très basée sur l’interaction avec «l’énergie» impersonnelle qui est connue sous le nom de ki, chi, prana, etc. Les partisans du New Age ne sont pas aussi susceptibles de se référer à Dieu de manière théiste traditionnelle mais à « l’univers », « la force de vie », nos « moi supérieurs », « maîtres ascensionnés », etc. Il peut également être intéressant de noter que le panthéisme a, dès 1900 après JC, été considéré comme « une forme polie d’athéisme »6.

Une étude antérieure publiée dans Skeptical Inquirer of all places7 a conclu que les croyants bibliques sont ceux «qui semblent les plus vertueux selon les normes scientifiques lorsque nous examinons les cultes et les pseudo-sciences qui prolifèrent dans notre société aujourd’hui.»8

La prise en compte des chrétiens du monde invisible

Le monde invisible a une influence sur notre monde que nous ne pouvons comprendre qu’à travers la Bible.

2 Corinthiens 4 : 3-4

Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.

Plutôt que de percevoir l’homme comme ennemi, le chrétien comprend les réalités invisibles et pourquoi le monde visible est ce qu’il est – plein de confusions et de conflits :

Matthieu 4 : 8-9

Le diable l’emmena encore sur une très haute montagne. Là, il lui montra tous les royaumes du monde et leur magnificence. Puis il lui dit : Tout cela, je te le donnerai si tu te prosternes devant moi pour m’adorer.

Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

Le canot de sauvetage de l’humanité

La Bible est nécessaire pour avoir une vision de l’avenir et plus que tout de l’espoir. Mettre de côté la Bible c’est ignorer le passé, ne pas comprendre le présent, et naviguer à vue vers des eaux incertaines.

Regardez ce que même le champion de l’athéisme, Richard Dawkins, admet :

J’ai des sentiments mitigés sur le déclin du christianisme, dans la mesure où le christianisme pourrait être un rempart contre quelque chose de pire.9

Jean 3 : 16-17

Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.

En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que celui-ci soit sauvé par lui.

La fin de l’évangile de Jean nous révèle que toutes ces choses ont été écrites afin que nous croyions que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant nous ayons la vie en son nom (Jean 20 : 31).

Références :

  1. How the world’s most notorious atheist changed his mind ? – page 75.
  2. Louis Pasteur, cité dans «Dieu et la science» de Jean Guitton, 1991.
  3. Donald Redford, from the book Egypt, Canaan and Israel in Ancient Times.
  4. https://www.thegospelcoalition.org/article/incompatibility-critical-theory-christianity/.
  5. Hemingway, Mollie Ziegler, Look Who’s Irrational Now, The Wall Street Journal, Sept. 19, 2008, p. W13.
  6. Selon Ernst Haeckel dans« Monism »de son The Riddle of the Universe.
  7. Bainbridge and Stark, Superstitions: Old and New, The Skeptical Inquirer, pp. 18–31, Summer 1980.
  8. Wieland, C., Antidote to superstition: Nonsense thrives wherever the Bible is weakened, Creation20(2):4, 1998.
  9. Cité dans : Gledhill, R., Scandal and schism leave Christians praying for a ‘new Reformation’, The Times (UK), 2 April 2010.

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