La science soutient-elle l’évolution ou la création ?
La science est-elle du côté de l’évolution ou de la création ? Soutient-elle d’ailleurs l’un des deux modèles ? Pour se faire une idée sur la question il faut avant tout parler de la nature de la science et nous pourrons ensuite savoir si la science soutient l’évolution ou la création.
Bien des gens affirment : l’évolution est la science et le créationnisme est une religion. Beaucoup ajouterait l’évolution nous donne des médicaments et des technologies alors que la religion est responsable de la plupart des problèmes.
Nous noterons que la science moderne trouve son origine chez les chrétiens créationnistes comme Isaac Newton et Louis Pasteur et cela est important à réaliser car le débat évolution/création a peu de choses à voir avec la science expérimentale ou tout le monde est plus ou moins d’accord.
Nous n’aimons pas trop concevoir la croyance en la création ou en Jésus comme une religion, car Jésus avait lui-même critiqué les religieux de son temps comme étant une race de vipère (Matthieu 23:33). La création, tout comme la Bible, doit plutôt être considérée comme de l’histoire.
Faites un don à QQLV!
Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre:
La Science seule n’est pas en mesure de donner raison à l’évolution ou à la création. Ces deux visions ont davantage à voir avec l’histoire qu’avec la science qui fonctionne avec des expériences observables, testables et reproductibles en laboratoire ou dans la nature. Par nature, évolution et création ne peuvent répondre à ces exigences, mais la science est à même de donner du crédit à l’un ou à l’autre modèle.
Qu’entend-on par « science »?
Alors l’évolution est-elle « science » ? Selon le dictionnaire1 les critères de la science semblent l’exclure :
Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales.
La méthode scientifique est la suivante :
- 1. Conception (réflexion, spéculation)
- 2. Formulation d’hypothèses (testabilité)
- 3. Recherche expérimentale (reproductibilité)
- 4. Défense de la thèse
Après la réflexion, les scientifiques doivent discipliner leur idée et formuler des hypothèses qui peuvent être testées. C’est essentiel pour faire de la bonne science.
Ensuite le scientifique doit faire des expériences pour tester les hypothèses et voir si elles sont correctes ou incorrectes. Ces expériences doivent être reproductibles par d’autres scientifiques.
Cela fait, les scientifiques doivent défendre leur thèse. Nous sommes loin de tout cela avec l’évolution et le big-bang. Les évolutionnistes informés le reconnaissent :
L’évolution est un processus historique qui ne peut être prouvé par les mêmes arguments et méthodes par lesquels la physique pure ou un phénomène fonctionnel peuvent être documentés2.
Le mot science vient du mot latin « scientia » qui signifie « savoir ». Il parle de phénomènes qui sont observables, testables et reproductibles. Aussi bien les scientifiques évolutionnistes que créationnistes utilisent cette science pour faire avancer la médecine, les technologies, la qualité de vie etc… Bien souvent les créationnistes sont accusés d’être antiscience mais qui connait un créationniste qui ne croit pas en les avions, les smartphones, les médicaments etc… ?
Mais qu’en est-il du Big-Bang ? S’agit-il de la science ? Est-il observable, testable et peut-on le reproduire en laboratoire ? On ne peut pas évidemment.
Qu’en est-il de l’évolution de primate à homme au cours de millions d’années ? Peut-on observer cela, le tester et le reproduire ?
Nous devons réaliser que la création et l’évolution ne peuvent pas être rangées dans la science telle qu’on l’entend c’est-à-dire la science expérimentale, il s’agit plutôt de sciences historiques. Le créationnisme est basé sur le modèle historique de la Bible quand l’évolution est basée sur un système de croyance athée et un modèle de reconstruction matérialiste. Les deux ont plus à voir avec l’histoire.
Les deux courants ont les mêmes éléments avec lesquels travailler – les mêmes étoiles, les mêmes roches, les mêmes fossiles etc… Mais ces derniers doivent être interprétés pour devenir des preuves pour l’évolution ou la création. Les interprétations sont-elles-mêmes basées sur la vision ou le système de croyance des personnes. En résumé si vous ne croyez pas en Dieu vous allez interpréter les éléments d’observation d’une certaine manière.
Considérons les éléments sur une scène de crime. Une personne « X » a été aperçue près de la scène. Ses empreintes y ont été trouvées et même son sang a pu être retrouvé et correctement identifié grâce à l’ADN. A première vue la personne « X » est coupable.
Proverbes 18 : 17
Le premier qui parle dans sa cause paraît juste; Vient sa partie adverse, et on l’examine.
En réalité la personne « X » passe régulièrement sur le site où la scène du crime a eu lieu. Elle a été témoin de l’agression, a tenté de l’empêcher puis a été elle-même agressée dans l’action. Finalement la personne « X » n’est pas coupable.
Dans notre cas l’évolution est le seul scénario présenté pour expliquer l’histoire de la terre. Ce scénario est martelé partout et comme il est présenté le premier, il semble être correct.
La cosmologie
Apprécions premièrement la cosmologie. Concernant notre système solaire, cela implique notre soleil, les 8 planètes et les étoiles qui sont dans notre galaxie de la voie lactée.
Il y a 300 milliards d’étoiles dans notre galaxie et il y a 100 milliards de galaxies dans l’univers. Il y a donc environ 70 milliards de milliards d’étoiles dans l’univers. Il y a donc plus d’étoiles dans l’univers que de grains de sables dans tous les déserts et les plages de la terre.
Cela pourrait nous indiquer pourquoi le psalmiste a révélé ceci :
Psaumes 19 : 1-2
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains.
Il y a principalement deux scénarios pour expliquer l’histoire de l’univers – l’évolution et la création.
Selon le scénario évolutif, l’univers s’est créé lui-même il y a 13.8 milliards d’années par des procédés naturels et aléatoires. Quoique puisse argumenter les évolutionnistes théistes ou les chrétiens évolutionnistes, la Bible n’ouvre aucune porte pour insérer les milliards d’années, à moins de symboliser des passages littéraux et de faire de grandes inférences et spéculations entre les versets. Les théories qui revisitent la genèse n’ont pour but que de trouver un moyen de placer des milliards d’années, lesquelles sont requises pour l’évolution.
Comme l’évolution dispose de temps, alors l’intelligence que Dieu représente ne serait pas nécessaire pour créer l’univers. George Wald, prix Nobel, avait dit ceci :
Le temps est en fait le héros de l’intrigue… avec autant de temps, «l’impossible» devient possible, le possible probable et le probable pratiquement certain. Il suffit d’attendre: le temps lui-même fait les miracles3.
Avec une telle définition, l’évolution pourrait tout accomplir sauf que la science infirme que le temps soit le héros. Nous pouvons parler de la seconde loi de thermodynamique qui indique que tout système tend au désordre et à l’entropie. Dans cette perspective le temps est un véritable ennemi et je pense que nous nous en rendons compte intuitivement. Temps + Hasard ne représentent clairement pas une recette efficace pour obtenir l’ordre dans l’univers qui permet à la terre d’être comme elle est.
Retournons donc à la cosmologie. Nous avons 70 milliards de milliards d’étoiles, lesquelles se sont formées au cours de 13.8 milliards d’années. Nous pouvons calculer le taux auquel ces étoiles se sont formées. Selon le scénario évolutif, nous avons donc un taux de 160 847 étoiles formées par seconde. La tâche semble particulièrement ardue compte tenu du fait qu’on n’a jamais observé la formation d’une étoile et qu’on ne sait pas comment elles se forment.
L’astrophysicien Neil deGrasse a dit ceci :
«Si aucun de nous ne savait à l’avance que les étoiles existent, la recherche de première ligne offrirait de nombreuses raisons convaincantes pour lesquelles les étoiles ne pourraient jamais se former»4
Les supernovas
Une supernova ou une étoile explosant violemment, est l’un des objets les plus brillants et les plus puissants dans le vaste cosmos. En moyenne, une galaxie comme la nôtre, la Voie lactée, devrait produire une supernova tous les 25 ans.
Lorsqu’une étoile explose de cette manière, l’énorme nuage de débris en expansion est appelé rémanent de supernova (RS). Un exemple bien connu est la nébuleuse du crabe dans la constellation du Taureau, produite par une supernova si brillante qu’elle pouvait être vue pendant la journée pendant quelques semaines en 1054. En appliquant les lois physiques (et en utilisant des ordinateurs puissants), les astronomes peuvent prédire ce qui doit arriver à ce nuage.
Selon leur modèle, le rémanent de supernova devrait atteindre un diamètre d’environ 300 années-lumière après 120 000 ans. Donc, si notre galaxie avait des milliards d’années, nous devrions être en mesure d’observer de nombreux RS de cette taille. Mais si notre galaxie a entre 6 000 et 10 000 ans, aucun RS n’aurait eu le temps d’atteindre cette taille.
Ainsi, le nombre de rémanent de supernova observé en fonction des tailles est un excellent test pour savoir si la galaxie est vieille ou jeune. En fait, les résultats5 sont cohérents avec un univers vieux de plusieurs milliers d’années, mais sont un casse-tête si l’univers existe depuis des milliards d’années. Les conclusions peuvent être vues à partir du tableau simple ci-dessous:
Stade de rémanent de supernova | Nombre de RS prédit dans le modèle des milliards d’années | Nombre de RS prédit dans le modèle de 7000 ans | Nombre de RS observé actuellement |
Premier | 2 | 2 | 5 |
Deuxième | 2260 | 125 | 200 |
Troisième | 5000 | 0 | 0 |
Comme on peut le voir ci-dessus, un jeune modèle d’univers correspond aux données du faible nombre de rémanent de supernova observé. Si l’univers était vraiment vieux de milliards d’années, il manquerait des milliers de rémanents de supernovas.
Non seulement cela, mais les prévisions pour la galaxie satellite de la Voie lactée, le Grand Nuage de Magellan (GNM), sont également cohérentes avec un univers jeune. La théorie prédit 340 RS observables si le GNM avait des milliards d’années, et 24 s’il avait 7000 ans. Le nombre de RS réellement observés dans le LMC est de 296.
Comme le disent les astronomes évolutionnistes Clark et Caswell, «Pourquoi le grand nombre de rémanents attendus n’a-t-il pas été détecté?» Et ces auteurs font référence au «mystère des rémanents manquants»7.
Les galaxies spirales
On peut mentionner également les galaxies spirales. La galaxie d’Andromède est une galaxie spirale. Notre voie lactée est également une galaxie spirale. Il s’agit d’un type commun de galaxie. Dans leurs disques ils ont un modèle en spirale fait de nuages de poussières, de gaz et d’étoiles brillantes. L’intérieur de la galaxie devrait tourner plus rapidement que l’extérieur. Après quelques rotations ces modèles spirales doivent s’essouffler et disparaître.
La plupart des astronomes pensent que les galaxies spirales ont 10 milliards d’années donc pourquoi voyons-nous encore ces modèles spirales ? On ne devrait plus les voir. Cela a depuis longtemps été reconnu comme un problème. Dans les années 60 ils ont développé ce que l’on appelle la théorie des ondes de densité en spirale et cela a représenté la réponse au mystère pendant des décennies. Nous étions assurés que cette théorie fonctionnait, que ces ondes sonores se propageaient à travers la galaxie et permettaient à ce modèle spirale de persister.
Dans les années 90 ils invoquaient les galaxies compagnons qui en quelque sorte remuaient les choses. Plus récemment, on invoque la matière noire qui ferait le travail. Nous avons donc eu 3 solutions proposées ces dernières décennies. On n’a pas besoin de nouvelles solutions quand les anciennes fonctionnent.
Les anneaux de planètes
Si on regarde les planètes extérieures de notre système solaire, les géantes de gaz ont des anneaux comme Saturne. On sait aussi que ces choses s’affaiblissent. Nous le savons théoriquement mais aussi avec des sondes autour de Jupiter et Saturne qui ont documenté les changements qui ont cours au niveau du système des anneaux. On a des remorqueurs gravitationnels de la part des autres satellites qui tournent autour. Il a donc été estimé que le système des anneaux de saturne peut peut-être durer jusqu’à 1 million d’années voire un peu plus. Nous sommes donc loin des milliards d’années revendiqués. Ces systèmes d’anneaux sont donc assez jeunes.
Des surfaces de planètes jeunes
Au cours de l’été 2015 nous avons reçu les premières photos de la surface de Pluton. Tout le monde a été choqué car la surface a révélé très peu de cratères. Il y a une doctrine depuis des décennies dans le système solaire qui indique qu’à chaque fois qu’on voit beaucoup d’impacts de cratères cela indique une surface très vieille et quand il y en a très peu cela indique une jeune surface. C’est-à-dire qu’il y a eu une activité géologique qui retravaillé la surface et cela peut se faire de trois manières. Aucune d’entre-elles ne fonctionnent pour Pluton ce qui indique que Pluton est un jeune objet. Il n’y a aucun autre moyen de l’expliquer.
On observe des procédés rapides à la surface des planètes. On croit par exemple que Vénus a eu un complet retournement de sa surface dans un passé proche et durant une période brève. Les évolutionnistes indiquent 150 millions d’années ce qui est récent dans une histoire de 4.5 milliards d’années.
On observe aussi Mars, les scientifiques séculiers disent qu’il y a eu une inondation globale ou quasi-globale de Mars – à un endroit où il n’y a pas d’eau aujourd’hui. Ils ne croient pas que cela ait été possible sur terre alors qu’il y a plein d’eau ici. Ce genre de choses implique des procédés rapides, bien plus rapides que beaucoup de gens ne parviennent à le réaliser.
Une accumulation de problème pour le modèle du Big-Bang
La théorie du Big-Bang, bien que populaire, souffre de nombreux problèmes. Il est intéressant de comparer le modèle du Big-Bang à la cosmologie dominante du moyen-âge, ce que l’on appelle la théorie de Ptolémée – le géocentrisme.
Aux alentours du 2ème siècle de notre ère, Ptolémée a développé cette théorie pour expliquer le mouvement des planètes. Alors que les planètes tournent autour du soleil et que nous orbitons autour du soleil cela engendre un mouvement très complexe. Les planètes, le soleil et la lune semblent se déplacer dans une direction ouest-est le long du plan de l’orbite terrestre autour du soleil et du système solaire. De temps en temps, les planètes changent de direction d’ouest-est à est-ouest (on appelle ça le mouvent rétrograde) et cela est difficile à expliquer si on pense que la terre est au centre des choses comme dans le modèle de Ptolémée.
Ce dernier a produit un modèle très complexe où on a une planète qui orbite autour de la terre mais qui orbite dans un plus petit cycle qu’on appelle un épicycle. L’épicycle, à son tour, tournait autour de la terre et si on ajustait la taille de ces deux cercles et leurs vitesses, on pouvait obtenir le bon mouvement avec la planète qui semblait aller dans l’autre sens. Cette cosmologie a régné durant 15 siècles (du 2ème au 17ème).
Alors que les données continuaient de s’accumuler et les problèmes avec, il y avait une contradiction entre la théorie et les données, mais on résolvait les problèmes en modifiant la théorie et en ajoutant plus d’épicycles pour la faire fonctionner. C’était la force du modèle qu’on pouvait l’ajuster à toutes les nouvelles données. C’est également ce qui a provoqué sa chute parce qu’elle est devenue très compliquée. Dans les années 1600 il y avait des systèmes de plus de 100 épicycles et les gens ont commencé à réaliser que cela était trop complexe et la théorie a finalement été rejetée.
Le Big-Bang a accompli le même type de parcours et il est le modèle dominant depuis 50 ans. Durant cette période, aussi courte soit-elle, des grands changements ont eu lieu. Au début des années 80 on avait ce modèle du Big-Bang qui semblait très mature et les séculiers étaient convaincus que le modèle était vrai. Mais depuis beaucoup de choses ont changé. Ils ont changé le taux d’expansion de l’univers, qui a réduit l’âge de 16-18 milliards d’années a 13.8 milliards d’années. Ils ont également introduit la théorie des cordes dans le modèle. Cela a à voir avec les particules physiques qu’il faut inclure. Ils ont également introduit la matière noire puis l’énergie noire mais aussi cette idée de l’inflation cosmique, que l’univers s’est étendu rapidement au début de son histoire afin de résoudre quelques problèmes qu’ils avaient. Au passage il n’y a pas de preuves de l’inflation bien que tout le monde y croie. Nous avons donc l’impression que l’histoire des épicycles se reproduit sous nos yeux – le même schéma qu’avec la théorie de Ptolémée. Tout comme la force de ce modèle était qu’il pouvait être adapté à de nouvelles données et problèmes, nous rencontrons la même chose avec le Big-Bang.
Il y a eu l’expérience de Cobe en 1989 et 1991 qui mesurait des petites fluctuations dans des températures annoncées dans le rayonnement de fond qui est supposé être la preuve du Big-Bang. Les partisans du Big-Bang avaient prédit des fluctuations de température d’un point à l’autre d’une part sur 10 000. Ils ont trouvé des fluctuations d’une part sur 100 000. Après cela, ils ont dit que les prédictions et les mesures étaient en parfait accord. Ce qu’ils ont fait a été de changer le modèle pour s’adapter aux données. Avec ce genre de règle, on ne peut jamais réfuter une théorie.
L’une des hypothèses fondamentales du Big-Bang est qu’il y a une homogénéité de l’univers, c’est-à-dire qu’au niveau structurel le plus grand, l’univers est lisse ce qui rend les mathématiques plus simples. Mais on reconnait qu’au niveau local l’univers est grumeleux. Nous avons des planètes, des étoiles puis ensuite des galaxies et des groupes de galaxies, on suppose qu’à la grande échelle tout cela devient lisse mais ce que nous avons trouvé ces dernières décennies est que cette caractéristique grumeleuse s’étend jusqu’aux plus hauts niveaux. Cela a été en quelque sorte choquant quand ils ont réalisé cela. Ils n’en parlent plus beaucoup aujourd’hui mais nous réalisons que la structure de l’univers sur les plus grandes échelles montre un schéma grumeleux jusqu’aux plus grandes échelles.
Ce que la plupart des gens échoue à réaliser est que cela réfute les fondations du Big-Bang – l’hypothèse de l’homogénéité alors que l’univers n’est pas du tout homogène. Le Big-Bang est devenu un dogme à tel point qu’il y a quelques années, le magazine New Scientist a présenté une lettre ouverte qui protestait contre le Big-Bang (Bucking the Big-Bang). Des centaines de scientifiques athées ont signé la lettre, il ne s’agit même pas de créationnistes. Plus de détails dans l’article ci-dessous :
Quand on étudie l’histoire de la science et la façon dont des théories qui étaient censées être indiscutables ont commencé à souffrir de nombreux problèmes jusqu’au point d’être ensuite rejetées, on apprend une belle leçon quant à la façon d’interpréter le livre de la Genèse. Il ne faut pas se laisser ébranler par la cosmologie dominante du moment.
Le Déluge de Noé et la Géologie de la Terre
Le déluge de Noé est également une pièce importante pour expliquer la géologie de notre terre et son âge :
Genèse 6 : 13
Alors Dieu dit à Noé: La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre.
Dans le scénario évolutif la terre est apparue il y a 4.6 milliards d’années et n’oublions pas que selon eux le temps est le héros de l’intrigue. Ainsi les grands canyons, vallées du monde se sont creusés lentement par les petites rivières qui les traversent. On appelle ce concept la géologie uniformitariste, initiée par James Hutton et Charles Lyell au 18 et 19ème siècles.
La Bible n’implique pas que la géologie de notre s’est formée lentement mais rapidement. Beaucoup d’eau a creusé les canyons en peu de temps plutôt que peu d’eau sur une grande période de temps. Les manuels scolaires, les documentaires etc… présentent tous à profusion ce concept des milliards d’années de sorte qu’il est très difficile de présenter une argumentation pour une terre jeune.
L’idée uniformitarienne de Lyell (le présent est la clé du passé) était prophétisée par l’apôtre Pierre :
2 Pierre : 3-6
sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises,
et disant: Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création.
Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau,
et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau,
Age de la terre et datation radiométrique
Quand on parle de l’âge de la terre, on évoque souvent la datation radiométrique même s’il existe d’autres moyens de se faire une idée sur l’âge de la terre. Cette discipline est née aux alentours de 1900 et donc après la géologie uniformitarienne et l’évolution. Elle suppose les milliards d’années plutôt que de les prouver. Elle part d’hypothèses erronées pour indiquer des milliards d’années.
En résumé la datation radiométrique qui indique les milliards d’années a été discréditée lorsque le Mont St-Helens est entré en éruption en 1980 et que les roches formées durant l’éruption ont été datées de millions d’années quand elles avaient en réalité moins de 10 ans. Les sceptiques à l’époque avaient montré leur biais de départ en disant que la datation radiométrique ne pouvait pas être utilisée pour dater des roches jeunes puisque cette discipline est censée s’intéresser aux roches anciennes. C’est donc en partant du principe des milliards d’années qu’on obtient les milliards d’années à la fin. Je vous invite à lire l’article proposé ci-dessus et celui-ci-dessous pour réaliser à quel point les catastrophes forment les caractéristiques géologiques rapidement (notamment les canyons).
Il n’y a guère besoin de milliards d’années pour former le registre géologique, lesquelles n’offriraient d’ailleurs pas le même paysage (pas de haute montagnes comme nous avons par exemple), il faut faire appel au déluge biblique pour comprendre la géologie et l’âge de notre terre.
La biologie
On peut également parler de biologie et l’ADN. Un article à ce sujet :
Selon l’évolution, le premier organisme vivant duquel tous les êtres-vivants descendraient, s’est créé tout seul à partir de matières non-vivantes il y a 3.8 milliards d’années. La théorie de Darwin est en grande partie tirée de l’uniformitarisme géologique de Charles Lyell, dont Darwin a reconnu le lien notamment en disant que si on n’admettait pas les âges vastes de Lyell eh bien il ne servait à rien de lire son propre livre8.
Darwin avait imaginé l’arbre de la vie, avec toutes les espèces dérivant d’un seul ancêtre commun. En réalité nous constatons maintenant qu’il s’agit plutôt d’une forêt que d’un arbre. Dieu a en effet créé séparément les genres ou familles d’animaux desquels ont dérivé des espèces. On comprend mieux comment une dizaine de milliers d’animaux a pu rentrer dans l’arche (uniquement les familles, pas les nombreuses déclinaisons d’espèces, ex : deux représentants canins, deux représentants félins…).
La croissance démographique de l’humanité
On peut aussi faire un simple calcul démographique pour se rendre compte que le modèle biblique a immensément plus de sens que le modèle évolutionniste. Dans ce dernier modèle, les hommes sont apparus il y a 200 000 ans bien que ce nombre ne cesse d’être réadapté.
La croissance démographique mondiale annuelle est d’environ 1%. Si donc 7.6 millions de personnes descendent d’un couple qui a vécu il y a 200 000 ans, la croissance annuelle moyenne impliquée est de 1/100% (0.01%), ce qui est véritablement très très lent. Dans cette perspective, la 3ème personne ne serait apparue qu’après 3676 années. Même des mathématiques basiques causent de gros problèmes à l’évolution.
Dans le modèle biblique, tous les premiers couples d’êtres-vivants ont été créés, y compris Adam et Eve, il y a de cela moins de 10 000 ans. Les créationnistes savent que les créatures s’adaptent à leur environnement mais cela n’a rien à voir avec le passage de molécule à homme.
En partant avec la donnée biblique la plus courte (4300 ans entre le déluge et aujourd’hui), les 7.6 milliards d’êtres-humains qui proviennent des 8 personnes de l’arche, la croissance moyenne annuelle serait ½% (0.49%).
A ce rythme là, la 9ème personne est apparue 25 ans après plutôt que 3676 années dans le modèle évolutif.
La perspective biblique est cohérente à l’égard de l’âge auquel les gens ont des enfants et à l’égard de la croissance moyenne démographique. On note certes que cette croissance est deux fois plus basse que la croissance actuelle, mais cela est normal car il y a eu des taux de presque 0.1% au moyen-âge en raison de la peste et bien sûr l’histoire a connu des hauts et des bas.
Le modèle biblique présente donc une belle moyenne de toutes les périodes l’histoire. A contrario le scénario évolutif présente une croissance moyenne 10 fois moindre que la croissance la plus basse que nous avons jamais connu dans l’histoire.
L’origine « complexe » de la vie dans le scénario évolutif
La science nous dit par ailleurs que la vie ne provient que de la vie et jamais de matières non-vivantes sans même mentionner le problème majeur du surgissement du vivant par des processus aléatoires.
Même le champion athée, Richard Dawkins doit concéder son ignorance sur le début de l’évolution :
Nous n’avons aucune preuve de ce qu’a été la première étape dans la création de la vie… cela a dû être tout ce qu’il a fallu pour que la sélection naturelle commence… par un processus encore inconnu9.
Un autre problème est que les animaux ne passent pas d’un genre à l’autre et le registre fossile illustre bien cela. Il n’y a pas de fossiles de transitions. L’évolution est censée se produire sur des milliards d’années, mais on ne trouve rien dans le sol qui correspond à des créatures mi-poissons/mi-amphibiens ou mi-reptile/mi-oiseau (on peut d’ailleurs se demander quelle serait la fonctionnalité d’une telle espèce).
Charles Darwin disait en 1859 :
Pourquoi alors toutes les formations géologiques et toutes les strates ne sont-elles pas pleines de tels liens intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément aucune chaîne organique aussi finement graduée ; et c’est peut-être là l’objection la plus évidente et la plus sérieuse que l’on puisse opposer à la théorie10.
Il est vrai que cette citation a été écrite il y a longtemps, mais si nous faisons un bond en avant de 130 ans, nous retrouvons le même problème noté par les scientifiques.
Voici également ce que disait le Docteur Patterson, le paléontologue principal (expert en fossiles) au prestigieux « British Museum of Natural History ». Il avait écrit un livre pour le British Museum intitulé simplement « Evolution ».
Le créationniste Luther Sunderland avait écrit au Dr Patterson pour lui demander pourquoi il n’avait pas montré une seule photographie d’un fossile transitionnel dans son livre.
Le Docteur Patterson répondit ce qui suit11 :
Je suis entièrement d’accord avec vos commentaires sur le manque d’illustration directe des transitions évolutives dans mon livre.
Si j’en connaissais, fossile ou vivant, je les aurais certainement inclus.
Pourtant, (Stephen Jay) Gould et les gens de l’American Museum sont difficiles à contredire lorsqu’ils disent qu’il n’y a pas de formes de transition … Je vais jouer franc jeu – il n’y a pas un fossile de ce genre pour lequel on pourrait défendre un argument irréfutable.
La paléontologie
Parlons également brièvement de paléontologie. Selon le récit biblique, nous comprenons que le registre fossile s’est formé lors du déluge de Noé lorsque des milliards de créatures ont été enterrées dans des roches sédimentaires.
Selon le scénario évolutif, les fossiles se sont formés lentement avant l’humanité depuis 3.8 milliards d’années. Cela est incompatible avec l’histoire de la terre selon la Bible. A la fin de la création Dieu a commenté sa création en disant que tout était très bon. Le registre fossile présente des maladies, de la violence et de la souffrance. Cela en contraste ne semble pas être « très bon ». En réalité nous voyons bien l’idéal divin dans le passage prophétique d’Esaïe 11 : 6-9.
Les fossiles se forment dans des conditions peu communes et il est démontré qu’il faut un énorme amas de sédiments pour que cela se produise. Dans notre monde actuel il est très difficile d’obtenir un fossile car les organismes se décomposent et sont rapidement victimes des charognards. Les fossiles contrairement à ce que l’on croit se forment rapidement dans des conditions particulières.
Il n’est pas anodin également que nous trouvons des fossiles marins sur les sommets des montagnes et cela semble clairement être à créditer au déluge de Noé.
Le musée d’histoire naturelle de l’université d’Oxford a bien raison quand il dit :
Lorsqu’un animal ou une plante meurt, ses restes pourrissent généralement jusqu’à devenir rien. Parfois cependant, lorsque les conditions sont propices et que ses restes peuvent être enterrés rapidement, il peut être fossilisé.
Le site internet « discovering fossils » dit correctement ceci :
La fossilisation… comprend souvent un enterrement rapide et permanent. Les preuves fossiles sont généralement préservées dans les sédiments déposés sous l’eau.
Même les fossiles dérivés des continents, y compris les os de dinosaures et les organismes préservés dans l’ambre, ont finalement été préservés dans des sédiments déposés sous l’eau ou emportés vers la mer.
Il y a des cimetières d’animaux à travers le monde qui incluent des choses comme des créatures marines à coque, des oiseaux, des plantes, des insectes etc…tous sont trouvés au même endroit. Ces créatures ne vivent pas ensemble mais sont trouvées mortes ensemble. C’est le déluge qui les a emportés et les a réunis au même endroit (voir exemple avec la formation kuru en Afrique du Sud avec 800 milliards d’animaux).
On pourrait encore parler des fossiles polystrates qui traversent plusieurs couches géologiques ce qui révèle encore que ces couches ne se sont pas déposées lentement(voir formation de Joggins, Cumberland Basin, Nova Scotia) autrement il y aurait eu décomposition (lire article proposé ci-dessus concernant les couches géologiques).
On voit que les fossiles polystrates d’arbre n’ont plus de racines et de branches ce qui ressemble à l’éruption du Mont St-Helens qui avait provoqué une coulée de boue et un tsunami dans le Spirit Lake. L’inondation avait déraciné un million d’arbre qui avaient terminé dans le lac avec leurs branches arrachées.
Conclusion
Préserver l’idée d’une terre jeune pour les chrétiens est vital car nous voyons que les églises se sont vidées au fil des années et cela est dû au fait que les gens et particulièrement les jeunes ont perdu confiance en la Bible.
La science ne pose aucun problème au modèle biblique, ce qui est plus ou moins attendu puisqu’elle est en quelque sorte une fille de Papa Bible. Elle présente toutefois de nombreuses difficultés au modèle évolutionniste qui doit composer un scénario historique sans l’aide de témoignages écrits.
Il est vrai que les chrétiens « nés de nouveau » et les créationnistes terre-jeune sont minoritaires pour défendre le point de vue d’une création en 6 jours il y a moins de 10 000 ans mais c’est hélas la tendance que le Seigneur Jésus nous a donné.
Matthieu 7 : 13-14
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
- https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/science/71467.
- Ernst Mayr, What Evolution Is (New York : Basic Books, 2001), p.13.
- Wald, G, The Origin of life, Scientific American : 191 (2) : p.46.
- Neil deGrasse Tyson, Death by Black Hole and Other Cosmic Quandaries (New York: W.W Norton & Co., 2007), p.187.
- https://creation.com/exploding-stars-point-to-a-young-universe.
- https://creation.com/exploding-stars-point-to-a-young-universe#calculations.
- Clark and Caswell, 1976. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, 174:267; cited in Ref. 1.
- The Origin of Species, Charles Darwin, New York, D. Appleton and Company, 1896, p51-52.
- Richard Dawkins, The Greatest Show on Earth, New York, Free Press, 2009, P419.
- Charles Darwin, On the Origin of Species, 1st ed, 1859 ; p.280, 307.
- Darwin’s Enigma, Luther Sunderland, Master Book, El Cajon, CA, 1988, pp. 88-90.
Inscrivez-vous pour accéder à la bibliothèque en ligne de QQLV!
Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre: