Le Registre Fossile Interprété par les Créationnistes
Si la diversité biologique de la vie, est aujourd’hui le résultat de près de 4 milliards d’années d’histoire évolutive, par sélection naturelle ou/et mutations génétiques, les archives fossiles devraient en fournir la preuve ultime. Il s’avère que comme en biologie, on trouve un bel exemple factuel des faiblesses de la vision naturaliste.
Il est important de noter que l’étude des fossiles (la paléontologie) est davantage une science historique qu’une science expérimentale.
Ainsi il ne faut pas associer notre appréciation des avancées technologiques, du développement des médicaments, des vaccins etc…comme étant comparable à la paléontologie.
Dans la science expérimentale, il n’y a pas de paradigme, tous les scientifiques, quelles que soient leurs opinions personnelles, parviennent au même résultat et à la même conclusion.
Ce n’est pas le cas en paléontologie, en géologie ou en cosmologie. Ces disciplines ont trait au passé. Il n’y a pas d’expérience ou de test possible.
Un fossile n’est pas découvert avec une étiquette indiquant son âge. C’est le système de croyance du paléontologue qui le conduit à attribuer une date. Il n’y a pas de terrain neutre dans les 3 disciplines mentionnées ci-dessus. Il faut un système de croyance, formuler des hypothèses, avoir un système référence.
Pour résoudre l’équation du passé il faut observer, dans notre cas, les fossiles (1er élément), et y associer un système référence, une hypothèse, ou des écrits historiques… (2ème élément). Ensuite on peut obtenir un résultat. La vision la plus répandue est la vision uniformitariste/évolutive.
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La vision des créationnistes comporte la création des couples originaux de chaque genre d’animaux et le déluge global du temps de Noé.
Qu’est-ce que le registre fossile?
Les fossiles sont les restes, les traces ou les empreintes de plantes ou d’animaux qui ont été préservés dans les couches rocheuses proches de la surface de la terre à un moment donné dans le passé. En d’autres termes, les fossiles sont les restes d’animaux et de plantes morts qui ont été enterrés dans couches sédimentaires qui se sont durcies par la suite en strates rocheuses.
Ainsi, les archives fossiles ne sont pas vraiment les archives de la vie dans le passé géologique, qui suppose une longue préhistoire de la terre et de la vie sur elle.
Il s’agit plutôt de l’archive historique de la mort d’innombrables milliards d’animaux et de plantes.
La teneur du registre fossile dans la perspective évolutive
L’histoire évolutive nécessite, pour être soutenue, des fossiles transitionnels, qui partagent des traits communs entre des ancêtres et des descendants et démontrent le passage d’un type d’organisme à un autre organisme (par exemple le passage aquatique au monde terrestre).
C’est ici l’un des majeurs revers du paradigme évolutif. Il n’y a pas de formes transitionnelles dans le registre fossile, uniquement des cas contestables et contestés. Pourtant ce n’est pas le nombre de fossiles qui manque.
Autant des squelettes entiers de dinosaures ont été retrouvé, alors même qu’ils sont réputés pour s’être éteint il y a 65 millions d’années, autant les squelettes de l’homme dont l’évolution ne remonte, selon les évolutionnistes, qu’à 10 millions d’années sont absents (il y a bien eu quelques reconstitutions mais toutes ont fini par être réfutées).
L’évolution implique qu’il devrait y avoir des milliards de créatures représentant les transitions d’organismes à d’autres. En effet, en l’espace de plusieurs centaines de millions d’années, on s’attendrait à trouver des milliards et des milliards de créatures attestant du processus évolutif.
A titre de comparaison, l’être humain est passé de 250 millions de personnes à 7 milliards d’habitants en l’espace de 2000 ans.
Si les fossiles forment le registre d’une histoire qui se chiffre, ne serait-ce qu’en centaines de millions d’années, il devrait littéralement y avoir des millions et des millions de fossiles transitionnels incontestables.
En 1859, Charles Darwin avait écrit:
Darwin réalisa le problème et crut que les archives fossiles n’étaient pas encore tout à fait explorées et que ce n’était qu’une question de temps avant que les transitions soient découvertes.
Depuis lors, il n’y a pas eu que quelques candidats contestables, alors qu’il existe actuellement environ un milliard de fossiles dans les musées et des milliards d’autres qui ont été examinés. Les soi-disant «liens manquants» manquent toujours à l’appel.
Stephen Jay Gould, évolutionniste, l’a reconnu:
Plus de 100 après Darwin, les preuves de l’évolution dans le registre fossile sont toujours au point mort.
Le paléontologue David Raup enfonce le clou également:
Voici également ce que disait le Docteur Patterson, le paléontologue principal (expert en fossiles) au prestigieux « British Museum of Natural History ». Il avait écrit un livre pour le British Museum intitulé simplement « Evolution ».
Le créationniste Luther Sunderland écrivit au Dr Patterson pour lui demander pourquoi il n’avait pas montré une seule photographie d’un fossile transitionnel dans son livre. Le Docteur Patterson répondit ce qui suit:
Tous les paléontologues observent les mêmes fossiles et n’observent pas les fossiles qui n’existent pas. C’est la puissance du paradigme, du système de croyance, qui pousse à croire en l’évolution et aux formes transitionnelles. Rien de factuel n’invite à aller dans ce sens-là.
Stephen Jay Gould fut l’un des deux paléontologues qui aient proposé le principe de «l’équilibre ponctué» suggérant que les transitions allaient et venaient si rapidement qu’aucune n’a été préservée sous forme de fossiles.
Mais comme à l’accoutumé dans les thèses évolutionnistes, cet « équilibre ponctué » n’a rien de scientifique et semble même aller à l’encontre de la logique la plus élémentaire. Gould lui-même le laisse transparaître :
Il est impressionnant de voir dans tous les domaines à quel point les évolutionnistes sont capables de persister dans le même modèle alors que celui-ci n’est pas appuyé le moins du monde par les observations. Dans le cas du registre fossile, il est très étrange qu’il y ait des milliards de fossiles de créatures entièrement formées, mais pas de formes transitionnelles.
D’un côté, les évolutionnistes disent qu’ils ne peuvent produire « l’évolution » aujourd’hui en laboratoire car le processus est par nature très lent, mais ensuite il est déclaré que les formes transitionnelles de l’évolution n’apparaissent pas dans le registre fossile parce que l’évolution s’est produite trop rapidement dans le passé.
Ce sujet est également développé dans l’article ci-dessous:
La Sélection Naturelle et les Mutations Génétiques sont ils « moteurs de l’Evolution » ?
Une citation de Charles Darwin encore:
Darwin avait également fait le constat de l’émergence soudaine de la vie dans le cambrien et avait perçu que cela ne soutenait pas son modèle, qu’il n’y avait pas de précurseurs ayant évolué vers toutes les formes de vie. Richard Dawkins à son tour:
Les créationnistes voient effectivement à travers cette observation une corrélation parfaite avec la Bible. Le modèle évolutif doit quant à lui se décarcasser en expliquant par des solutions peu crédibles, comme l’équilibre ponctué, pourquoi les formes transitionnelles n’apparaissent pas.
Au cours de l’histoire palpitante de l’évolution, on s’attendrait à ce que les espèces aient divergé lentement, créant éventuellement les catégories taxonomiques supérieures. Au lieu de cela, les plus grandes différences (royaumes et phyla) apparaissent en premier. C’est un casse-tête majeur pour ceux qui croient en une origine naturaliste de la vie.
Le dernier ancêtre commun universel (DACU) a véritablement dû être très complexe. Mais où sont les preuves de DACU (LUCA en anglais) ? Il n’a pas été trouvé dans les rochers, et la génétique a en plus jeté un chien dans le jeu de quille évolutif.
Michael Syvanen, un évolutionniste, a découvert qu’une très grande proportion de gènes eucaryotes (tous les organismes plus complexes que les bactéries) n’ont tout simplement aucun gène comparable avec les bactéries5”.
La théorie de l’évolution, est aux yeux des plus informés, littéralement encerclée.
Il n’existe d’un côté aucun processus biologique pouvant ajouter de l’information génétique et permettre le passage d’organisme moins complexe à plus complexe et de l’autre côté, le registre fossile ne révèle aucune forme transitionnelle ou primitive.
Pour couronner le tout, il est littéralement impossible à partir d’une soupe chimique d’obtenir une première forme de vie rudimentaire.
Des ex-candidats présentés comme fossiles de transition
La plupart des squelettes des animaux fossiles manquent de grandes parties, les paléontologues doivent donc spéculer sur l’apparence de la créature. Cela a parfois suscité l’imagination de certains chercheurs de fossiles transitionnels.
Cela s’est produit au début des années 80, le Pakicetus fut proposé comme étant une transition entre une sorte de mammifère terrestre et les baleines. La première reconstruction de Pakicetus ressemblait (à partir de quelques fragments, en bleu sur l’image) à ceci :
Il y a imagination assez créative ici. De belles pattes bien robustes pour la nage et la locomotion terrestre apparaissent.
Une fois que des restes de Pakicetus ont été trouvés, il a ressemblé soudainement à ceci. Voici une reconstruction peu « transitionnelle ». La version corrigée a t’elle reçu autant de publicité que la première reconstruction ou tout simplement construction ?…….
Ensuite, il y a le Tiktaalik, un cas similaire, qui est considéré comme étant un poisson de 379 millions d’années avec une nageoire que les chercheurs pensaient être en passe de devenir le membre d’un tétrapode; un animal à quatre pattes qui peut marcher sur terre.
Mais des recherches supplémentaires suggérèrent que comme sa nageoire n’était pas connectée au squelette principal, le Tiktaalik n’aurait pas été capable de marcher sur la terre. Une fois qu’on dispose du squelette voilà comment se présente réellement le Tiktaalik:
Toujours en 2010, des empreintes de tétrapodes ont été découvertes en Pologne en dessous de la strate où fut trouvé le Tiktaalik. Les évolutionnistes les ont datées à 397 millions d’années, soit 18 millions d’années de plus que tiktaalik, éliminant sa prétention de fossile transitionnel par les mêmes modes de calcul de l’évolution.
Le Tiktaalik était une autre preuve très médiatisée de l’évolution qui, après plus de recherches, s’est révélée être une erreur. Mais le public est laissé avec l’impression qu’il existe pléthore de preuves qui soutiennent l’évolution.
Alors que les premières découvertes font la une des journaux, les réfutations qui viennent plus tard ne se retrouvent que dans les notes de bas de page.
Il y a eu aussi le cas de l’archéoptéryx, mais il ne peut non plus être considéré comme une forme de transition (entre les dinosaures et les oiseaux).
Ce dernier a une «mosaïque» de caractères en commun avec les deux groupes mais ne montre aucune véritable structure de transition telle que des écailles partielles et des plumes partielles.
Il n’y a également aucun fossile de transition entre lui et les reptiles ou les oiseaux – il est autonome. De plus, de vrais oiseaux ont été trouvés, selon le mode de calcul évolutif, à des époques antérieures à l’Archaeopteryx.
Le Dr Alan Feduccia, une autorité mondiale sur les oiseaux à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et un évolutionniste lui-même (voir Feduccia v Creationists), dit:
Cette absence de transitions et de preuves de l’évolution aurait dû pousser les scientifiques à repenser totalement leur interprétation du registre fossile, hélas l’alternative au modèle évolutif n’est pas très attrayante pour les naturalistes.
Les hommes préhistoriques
Ensuite, il y a les hommes-singes, également appelés hominins. Comme les exemples ci-dessus, ils sont basés sur des preuves fragmentaires et de nouvelles recherches et découvertes ont tendance à montrer qu’ils sont humains ou singes.
Nous avons tous vu cette image quelque part.
Bernard Wood, qui n’est pas chrétien, mais un grand évolutionniste dit à ce sujet :
Hélas combien de fois voyons-nous ce type d’image dans les manuels de biologie. Combien de fois les voyons-nous dans les documentaires télévisés ? La majorité écrasante des populations occidentales croient dur comme fer à cette progression.
Le cas de Lucie
Prenons également l’exemple de Lucie:
Il s’est avéré au final que Lucie n’était pas l’ancêtre de l’homme8. Beaucoup de spéculations avaient été faites sur les parties manquantes du squelette.
- Ses doigts incurvés ne sont pas comme les doigts de l’espèce humaine. Idem pour les orteils.
- Les muscles développés des mains et des pieds de l’espèce « Lucie » contrastent fortement avec les mains et pieds de l’espèce humaine.
- La structure du genou de Lucie suggère la vie dans les arbres (locomotion arboricole).
- L’attachement musculaire de son bassin suggère une posture voûtée.
- La marche verticale se serait faite avec les genoux pliés et une posture voûtée.
- Il s’avère aussi que la taille et la forme des os du poignet rapprochent fortement Lucie des gorilles.
Mais voici ce que l’on disait en 1981
Puis en 1982
En 1994
En 2001
Au cours du 20ème beaucoup de découvertes ont été présentées comme des preuves du passage d’une espèce de type singe à l’homme. Malheureusement ces erreurs se sont infusées dans la population et cette dernière, dans son extrême majorité, n’est pas au courant des multiples revers portés au modèle évolutif.
Le cas de l’ardipethicus
Encore en 2001 l’ardipethicus fut présenté comme notre ancêtre :
Voici l’avis d’autres scientifiques:
Et tout cela fut formulé sur la base d’un unique os d’orteil trouvé à plusieurs kilomètres du reste des fossiles et dans une strate différente. Les autres pièces ont été collectées dans 4 endroits différents, répandu sur un arc d’environ 15km de long15. Ceci n’est pas de la science les amis.
Quand on regarde autour de nous, la vie s’estompe, l’humanité se meurt, tout comme les autres espèces, principalement à cause des mutations. Il n’y a aucun procédé « ascendant ». Ce qui existe « dégénère ».
Lire article : la sélection naturelle et les mutations génétiques sont ils « moteur de l’évolution » ?
Le cas des hommes de Neandertal
Neandertal était considéré comme très ressemblant à un singe. Les recherches ultérieures montrent que Neandertal était en fait humain ; capable de parler, de faire de l’art et d’utiliser des rituels funéraires. Voici la différence de représentation du Neandertal entre les dernières reproductions et les anciennes:
Les recherches du Dr Carter incluent le célèbre homme de Néandertal, que de nombreux évolutionnistes et créationnistes « vieille terre » affirmaient comme n’étant pas humain. Des études archéologiques récentes montrent que les Néandertaliens avaient un comportement tout à fait humain, ils avaient même du temps libre et l’intellect nécessaire pour fabriquer des cosmétiques.
De plus, le génome de Néandertal a finalement été publié, ce qui a permis la découverte d’éléments complètement inattendus pour la théorie de l’évolution.
- Premièrement, l’homme de Néandertal était pleinement humain.
- Deuxièmement, il est lié aux personnes vivant en Eurasie aujourd’hui.
- Troisièmement, les Néandertaliens se sont accouplés avec des humains modernes, ce qui indique qu’ils étaient de la même espèce, même si les évolutionnistes affirment qu’ils se sont séparés des humains modernes il y a 500 000 ans.
Il n’y a donc rien dans les données qui suggère que les Néandertaliens n’aient pas été entièrement humains16. Il y a au contraire de nombreuses raisons de croire qu’ils ont vécu après le déluge et descendent, comme tout le monde, de Noé et de sa famille.
L’Arbre de la vie ou la forêt de la vie ?
Voyons une citation de l’évolutionniste Stephen J Gould:
Et une autre des deux évolutionnistes N. Eldredge et I. Tattersall
Voici la différence entre la spéculation de Darwin et la réalité:
On y observe aucun lien entre les genres vivants, aucun ancêtre commun et une stagnation tout au long de la colonne géologique, suggérant qu’il n’y a pas d’évolution, les genres restant les mêmes.
Ci-joint un brouillon de Darwin sur l’arbre de la vie avec la mention « I think », en français « je crois » ou « je pense ».
Malheureusement quand on est engagé dans le darwinisme et qu’on réalise que le registre fossile ne soutient pas le concept de l’arbre de la vie, on est obligé de se retrancher sur d’autres solutions pour montrer que l’arbre de la vie dispose d’un ancêtre commun. C’est la science de la phylogénie.
Cette science analyse les similarités et les différences entre les espèces pour déduire la structure des branches. Les espèces sont donc regroupées en fonction de cette analyse. Mais on ne peut connaître le passé en fonction du présent.
Il y a un chapitre sur l’homologie dans l’article sur la sélection naturelle et les mutations génétiques qui montre que la similarité ne signifie pas ancêtre commun.
En réalité la similarité renvoie à un concepteur en commun plutôt qu’à un ancêtre en commun.
En 2009, le New Scientist publia ce magazine. Littéralement la première page déclare « Darwin avait tort » (Darwin was wrong) et « abattre l’arbre de la vie ». L’article entier parle de l’incapacité à créer un arbre de la vie légitime.
Notez donc que tous les arbres de la vie que vous trouverez ici et là dans les manuels et les articles, devraient tout comme Darwin, y associer la mention « I think ».
Le registre fossile est-il complet ou incomplet?
Doit-on pour autant dire que le registre fossile est incomplet ? Pas vraiment. Il est incomplet dans la mesure où on s’attend à trouver des formes transitionnelles.Dans le modèle biblique-créationniste, le registre fossile est pratiquement complet.
Le Dr Michael Denton, un agnostique mais pas évolutionniste, décida de compiler un tableau sur « L’adéquation du dossier fossile » dans son livre « Evolution: A Theory In Crisis » en comparant le nombre de types vivants (animaux vivants) aux types fossiles (animaux fossilisés), glanant des informations du « Livre classique de Romer, Paléontologie des vertébrés ».
Il a découvert que 97,7% des ordres vivants des vertébrés terrestres se trouvent sous forme de fossiles.
De nombreux créationnistes considèrent que les groupes de « familles » ou de « genres » se rapprochent le mieux du « genre » (baramin en hébreux) de la genèse.
Parmi les familles vivantes de vertébrés terrestres, 79,1% sont représentées dans le registre fossile, un nombre qui grimpe à 87,8% si l’on exclut les oiseaux (presque jamais préservés).
Ainsi, le registre fossile de vertébrés terrestres est considéré comme remarquablement complet.
Mais bien moins de 1% de tous les fossiles sont des vertébrés terrestres. Environ 95% sont des invertébrés marins (logique dans le modèle biblique du déluge), le reste étant principalement des plantes, des poissons et des insectes.
Les fossiles terrestres sont notoirement rares, et lorsqu’ils sont trouvés, ils sont généralement fragmentaires. C’est lorsque les éléments sont partiels qu’une argumentation évolutive est en générale insérée.
Lorsqu’on regarde les invertébrés, nous voyons des catégories séparées et distinctes (c.-à-d. Palourdes, coraux, trilobites, etc.) existant dans les premières strates sans aucune trace d’ancêtres ou d’intermédiaires.
On trouve des palourdes par milliard, avec beaucoup de variété parmi elles, mais sans trace d’évolution. De plus, on a aucune idée de la façon dont les vertébrés pourraient avoir procéder de n’importe quel invertébré.
Là où il y a des données claires, on ne distingue aucune évolution. Là où les données sont rares, les évolutionnistes tentent d’insérer des solutions.
Les archives fossiles sont volumineuses et apparemment pratiquement complètes. Pourtant, l’évolution n’y est pas observée. Les animaux y apparaissent déjà formés et complexes.
Sur le terrain de la science observationnelle, expérimentale ou opérationnelle, cela met un terme au mythe des fossiles transitionnels et par la même occasion à l’histoire évolutive.
L’évolution est donc cantonnée au terrain philosophique et au royaume de l’imagination et de la supposition.
De l’ADN, du tissu mou et des globules rouges dans les fossiles
La découverte de la paléontologue Mary Higby Schweitzer a jeté une ombre sur le tableau évolutionniste, car elle a découvert des tissus mous et des globules rouges dans des fossiles de dinosaures, indiquant une disparition récente (quelques milliers d’années en arrière), plutôt que des dizaines de millions.
Même le joyau symbolique et emblématique de l’histoire évolutive « les dinosaures » accuse le coup sur le terrain de la science opérationnelle.
Au niveau archéologique, il semblerait que les dinosaures étaient appelés « dragons » dans l’histoire, quant aux fossiles, ils révèlent du carbone 14 et ne peuvent donc être vieux de plusieurs millions d’années.
La cerise sur le gateau est que le processus de la fossilisation étant fulgurant indique que des quantités impressionnantes de sédiments ont été nécessaires pour enterrer et conserver des animaux de grandes tailles.
Cela indique par conséquent que les couches géologiques ont été déposées à un rythme affolant, et non progressivement sur des millions d’années, autrement les dinosaures ne se seraient pas fossilisés.
Les dinosaures ont été emportés par le déluge de noé.
Le sujet est amplement développé dans l’article ci-dessous:
Les fossiles vivants
Aussi des fossiles d’organismes encore vivants aujourd’hui tels que les : méduses, graptolites, coelacanthes, stromatolithes, pin Wollemi et des centaines d’autres sont restés inchangés alors qu’ils sont supposés avoir vécu il y a des centaines de millions d’années.
Le plus révélateur c’est qu’ils apparaissent dans des couches anciennes et non dans les couches plus récentes, alors qu’ils sont encore là aujourd’hui.
Se pourrait il que l’ordre d’apparition des organismes s’explique différemment que par des plages de temps qu’on attribue en fonction des niveaux de profondeur ?
Nous constatons que certaines espèces vivent ensemble aujourd’hui, par exemple les coelacanthes et les baleines, par contre on ne les trouve pas ensemble dans le registre fossile.
La logique évolutionniste indiquerait : ils ne sont pas trouvés ensemble donc ils n’ont pas vécu en même temps.
Non seulement le cas des coelacanthes et les baleines qui vivent ensemble aujourd’hui infirme cette lecture, mais cela ne nous autorise t’il pas à suggérer que d’autres espèces, qui n’ont pas été trouvés ensembles dans le registre fossile, auraient tout de même pu vivre ensembles dans le passé ? par exemple les dinosaures et les humains.
Le fait d’ailleurs que d’autres animaux modernes (lapins, castors, canards…) aient été trouvées ensemble avec les dinosaures ne va t’il pas dans ce sens ?
Ce sujet des fossiles vivants est davantage développé dans l’article ci-dessous :
Le registre fossile n’apporte pas la preuve de l’évolution
Le registre fossile n’apporte pas la preuve de l’évolution. Il n’apporte pas les transitions qui lui sont nécessaires. Au contraire il démontre une apparition soudaine qui conforte que Dieu a créé chaque créature selon son genre (baramin).
Admirons ce ver plat, déjà complexe et ne disposant d’aucun ancêtre. Il apparaît soudainement dans le registre fossile.
Idem avec ce trilobite. Les lentilles de ces yeux sont fait de chaux (le même minéral qui est dans le calcaire). Les yeux du trilobite sont composés de plusieurs lentilles qui se focalisent dans différentes directions en meme temps.
Cette créature pouvait regarder dans toutes les directions alors qu’elle patinait sur le sol océanique.
Elle n’a aucun ancêtre qui puisse expliquer le développement progressif de cet oeil complexe et optimisé.
Le mot « genre » s’apparente à la classification « famille » en taxonomie. Alors que le mot espèce n’est pas un mot biblique, et représente une classification inférieure et moins englobante que le « genre ».
Vraisemblablement il ne s’agit pas d’un arbre de la vie, mais bel et bien d’une forêt ou un buisson enchevêtré comme représenté ci-dessous (modèle évolutif à gauche et modèle créationniste à droite)
Dieu a créé séparément les chiens, les chevaux, les éléphants etc… Chacun de ces genres comprenait une large variété génétique permettant de peupler la terre entière en fonction des différents environnements. Par exemple les zèbres peuvent s’accoupler avec les ânes et les chevaux, parce que ces trois espèces font partie du même genre créé.
Non seulement la première cellule n’aurait jamais pu venir à l’existence seule, mais en plus il n’y aucun processus scientifique qui puisse permettre l’augmentation d’information génétique pour créer des organismes plus complexes. La Sélection Naturelle et les Mutations Génétiques n’agissent que sur l’existant et ne proposent que des procédés descendants.
Ainsi les trilobites restent des trilobites, même s’ils peuvent être trouvés avec de mineures différences (taille, forme, ornement…)
Des traces d’animaux plus vieilles que les animaux à qui elles appartiennent
Fait intéressant également, on trouve également des traces d’animaux dans les strates rocheuses. C’est le cas par exemple pour les trilobites19.
Ce qui est intéressant c’est que les traces de trilobites sont fossilisées dans des couches plus « vieilles » ou du moins plus « profondes » que là on trouve les trilobites, des millions d’années de différence (dans l’échelle évolutive).
Si toutefois ces traces ont été produites pendant le déluge alors que les trilobites fuyaient et que les trilobites ont ensuite été enterrés au-dessus des traces, une logique se dessine.
Ce modèle de trace trouvé en dessous des animaux auxquels ils appartiennent apparait plusieurs fois dans le registre fossile. On trouve ainsi des traces de pattes d’oiseaux avant de trouver les oiseaux. On trouve des traces de dinosaures avant de trouver des dinosaures.
L’article ci-dessous traite particulièrement de la disparition des dinosaures et explique notamment la position des traces et des œufs dans le registre fossile.
La Disparition des Dinosaures dans le Modèle Biblique
Voici les traces d’un amphibien fossilisé ci-dessous. L’animal qui les a produites est trouvé « 50 millions d’années » au dessus dans l’échelle évolutive.
Des espèces qui n’ont pas tellement changé à travers l’histoire
Le cas de la girafe est intéressant compte tenu de la complexité de l’animal et du fait qu’elle soit une icone de l’évolution. Un chapitre lui est dédié dans l’article sur la complexe évolution des espèces.
Les fossiles de girafes sont abondants et leurs os ne varient pas beaucoup, voire pas du tout, en forme ou en taille. Les preuves fossiles existantes conduisent à la conclusion que les girafes sont restées inchangées depuis environ deux millions d’années, selon les méthodes de datation uniformitaristes20.
En outre, les preuves fossiles qui existent ne fournissent aucun aperçu de la façon dont les espèces modernes à long cou sont apparues21.
Les sept vertèbres cervicales de girafe et les os de la jambe sont à peu près les mêmes en nombre et très similaires à ceux de pratiquement tous les autres mammifères, mais sont de forme relativement allongée22.
Si un allongement du cou et des jambes de la girafe s’était produit, cela devrait être évident dans le registre fossile, mais aucun fossile ne soutenant l’évolution du cou n’a jamais été découvert. Tout au plus il ne s’agit que de variation au sein du même genre.
Il faut faire attention, les évolutionnistes ont tendance à parler d’évolution dès qu’ils observent une variation. Or si la sélection naturelle est un processus avéré et même nécessaire dans le modèle biblique du peuplement de la terre à l’origine, elle ne marche que dans un sens descendant et seulement si les génomes des espèces d’origines étaient suffisamment riches pour permettre cette descente (spécialisation en fonction de chaque endroit sur terre).
Le concept de l’évolution nécessite un processus créatif et ascendant et va donc dans le sens inverse de la sélection naturelle.
Les deux seules espèces de la famille des girafes qui sont vivantes aujourd’hui, la girafe et l’okapi, sont aux extrémités opposées du spectre en ce qui concerne la longueur du cou. Elles disposent du même nombre de vertèbres cervicales.
Sur la base de preuves fossiles, il est suggéré que la girafe avait un ancêtre avec un cou beaucoup plus court. Le large pool génétique de base a ensuite permis qu’il y ait des spécimens à différentes longueurs de cou tout comme il y a des chiens à poil long et des chiens à poil court qui partage le même ancêtre. Mais il ne s’agit là que de variations à l’intérieur d’un genre dues à la sélection naturelle.
Des chercheurs ont conclu que l’origine des trois principales lignées de pecorans (girafes, cerfs et bovins) «reste obscure» en raison du vide majeur dans les preuves fossiles23.
Un problème pour l’évolution est que le corps entier de la girafe – à la fois son anatomie et sa physiologie – est étroitement lié en une seule unité fonctionnelle24.
La girafe est en fait une excellente icône pour la conception intelligente car son extrême complexité nécessite que toutes les pièces devaient être en place avant que la structure de son cou ne soit fonctionnelle. Un développement progressif n’était pas permis.
L’anatomie de la girafe pose un problème majeur à l’évolution. Selon Gould, «… le long cou doit être associé à des modifications dans presque toutes les parties du corps – de longues jambes pour accentuer l’effet et une variété de structures de soutien (os, muscles et ligaments) pour soutenir le cou22.
Les girafes ont besoin non seulement de longs cous pour atteindre les grands arbres, mais aussi de longues pattes et même de longs visages et langues pour atteindre les feuilles élevées d’acacia.
Comme le note Francis Hitching, auteur de « The Neck of the Giraffe » l’évolution de la girafe, le plus grand animal vivant, est souvent considérée comme une preuve classique que Darwin avait raison et que Lamarck avait tort25, mais l’étude sur les girafes ne fournit aucune preuve que ce soit la façon dont leur cou indéniablement utile a évolué22.
En tant que darwiniste, il était préoccupé par l’utilisation de l’exemple du cou de la girafe comme soutenant l’évolution parce que, comme il le dit, «si nous continuons à illustrer notre conviction [de l’évolution darwinienne] avec une attitude indéfendable, non soutenue, entièrement spéculative et fondamentalement plutôt idiote …, alors les évolutionnistes sont en difficulté ».
Vraiment est il si difficile d’entrevoir les mains du créateur à travers la création ?
Admirons ne serait-ce que les motifs de ces animaux (les zèbres également). L’art est perceptible.
Bref, il y a des variations à l’intérieur des genres d’animaux, mais chacun des genres est distinct.
L’évolution est souvent définie comme un changement dans le temps. Ainsi, les évolutionnistes pointent souvent des changements au sein des genres (familles) créées et prétendent que c’est une preuve de l’évolution, l’idée que tous les animaux partagent une ascendance commune.
Dans le cas de la famille des girafes, il y a certainement eu des changements. Cependant, ils n’indiquent pas une ascendance commune universelle. Les changements intra-nature nécessitent qu’il y ait une conception permettant au corps de changer sans détruire l’animal.
Les changements de taille, de forme et même de nombre de vertèbres nécessitent à la fois un animal conçu avec ces caractéristiques squelettiques qu’une conception permettant des changements viables (par exemple pour que les muscles s’attachent toujours bien et soient utiles). Ceci est cohérent avec un concepteur qui a créé ses créatures pour qu’ils se reproduisent et peuplent la terre (Genèse 1:22; 8: 15-17; Ésaïe 45:18), et s’adaptent à divers environnements comme ce fut le cas.
Il y a donc une apparition d’espèces complexes dés le début, sans ancètres et sans formes transitoires.
Où sont donc les chaînons manquants ? Par exemple moitié reptile / moitié oiseau, comme sur l’image. Et quelle serait la fonctionnalité d’une telle créature avec des membres mi-pattes / mi-ailes ? Une fois arrivée à la moitié du processus cette créature ne pourrait ni courir ni voler.
L’article ci-dessous traite de ce sujet plus particulièrement:
La Complexe Evolution des Espèces – Créationnisme
Dans le registre fossile à chaque que nous trouvons des squelettes ressemblant à des oiseaux, ils s’avèrent qu’ils sont tout simplement des oiseaux. Idem pour les autres types de créatures.
Le développement progressif et évolutif de la vie n’apparait pas dans la colonne géologique.
Voici une citation intéressante de l’évolutionniste Derek Ager, professeur émérite au collège universitaire de Swansea:
L’âge de la terre est vital pour l’évolution
L’âge de la terre est vital pour l’évolution, car celle-ci va en principe si lentement qu’elle a besoin de millions d’années. Cela devient amusant quand on considère que les preuves d’une création récente sont en fait des preuves contre l’évolution, et il y a beaucoup de preuves pour une création récente. Regardons une preuve souvent utilisée pour les temps très long : la datation radiométrique.
L’évolution biologique repose sur l’évolution géologique développée dans l’article déjà proposé sur les couches géologiques.
Ces couches géologiques étant le fruit de la catastrophe mondiale et unique du déluge (un événement d’un an), elles se formées exceptionnellement vite et non au rythme d’une ou deux couches par an comme dans le modèle uniformitarien.
Ceci ramène les milliards d’années de la terre à des milliers. Les différentes méthodes de datations vont clairement dans ce sens.
Nous allons développons quelque peu le sujet ci-dessous, mais voici deux autres articles qui développent également le sujet :
La datation au carbone 14
Analysons la datation au carbone 14, qui est utilisée pour dater des choses organiques qui vivaient autrefois. Le 14C se forme dans l’atmosphère, il est radioactif, il perd donc des particules ou se désintègre avec le temps. Le 12C est le carbone normal qui se trouve dans tous les êtres vivants et ne se décompose pas.
Le 14C est absorbé par les plantes et les animaux par la photosynthèse et lorsqu’ils meurent, ils cessent évidemment de l’absorber. À ce stade, la quantité de 14C dans les tissus morts commence à diminuer au point où, après environ 100 000 ans, elle est indétectable.
Pour dater un fossile, la quantité de 14C et de 12C est mesurée et compte tenu du rapport des deux et du taux de décroissance du 14C, le temps écoulé depuis la mort est calculé.
Mais diverses choses peuvent affecter le rapport de 12C à 14C dans l’atmosphère, ce qui affecte alors l’âge apparent d’un fossile : des choses comme la révolution industrielle ou le champ magnétique terrestre. Un autre facteur déterminant est le déluge de Noé. C’est la clé pour comprendre l’âge de la terre.
Le déluge a enfoui une énorme quantité de carbone. Après cet évènement, le 14C aurait été produit plus rapidement que le 12C, modifiant le rapport 12C / 14C post-déluge dans l’atmosphère et donc dans les êtres vivants depuis.
Cela signifie que les espèces qui vécurent à l’époque apparaissent plus anciennes qu’elles ne le sont réellement (cas analogue à celui des couches géologiques cité plus haut).
Il a été suggéré que les fossiles et les artefacts archéologiques datés de 35 à 45 000 ans devraient être recalibrés à la date biblique du déluge. Ces âges sont gonflés puisqu’ils ne prennent pas en compte le déluge de Noé.
Voici la meilleure partie, le carbone 14 se désintègre si rapidement qu’il ne devrait plus en rester après des millions d’années. Pourtant, le C14 a été trouvé dans les fossiles de dinosaures, du charbon et même des diamants; preuve évidente que ces choses ne datent pas de millions d’années.
La datation au carbone ne fonctionne pas pour les roches qui sont censées avoir des millions d’années. Les évolutionnistes utilisent donc d’autres méthodes de datation radiométrique impliquant des isotopes radioactifs avec un temps de décroissance beaucoup plus long – une demi-vie plus longue.
Une analogie pour comprendre la datation radiométrique
Toute méthode scientifique utilisée pour estimer l’âge de la Terre nécessite de faire des hypothèses. Et cela inclut la datation radiométrique. Pour illustrer les hypothèses, imaginons quelque chose de simple:
Supposons que vous entrez dans une pièce et que vous apercevez un récipient contenant 300 ml d’eau placé sous un robinet qui goutte. Si le robinet coule à 50 ml par heure, depuis combien de temps l’eau coule-t-elle dans le récipient ?
Nous ne le savons pas sans faire d’hypothèses. A première vue le résultat est de 6 heures, en supposant que:
- Le récipient était initialement vide
- Le robinet a coulé à un taux constant
- Le récipient n’a pas été déplacé ou renversé
Si nous ignorons ces éléments, nous ne pouvons pas être sûrs combien de temps l’eau a coulé dans ce récipient. C’est la même chose pour la datation radiométrique.
- Nous devons supposer que nous connaissons la quantité de chaque isotope présent lorsque la roche s’est refroidie et nous ne le savons pas.
- Nous devons supposer que le taux de décroissance a été constant, mais il existe des processus qui peuvent affecter les taux de décroissance.
- Et nous devons supposer que rien n’a été ajouté ou retiré de l’un ou l’autre isotope.
En résumé, les méthodes de datation ne fonctionnent pas, car nous ne pouvons pas être sûrs que la date calculée est exacte. La méthode est mathématiquement juste, ce sont les suppositions qui sont appliquées qui sont sujettes à débat.
Des tests non concluants pour la datation radiométrique
Il existe un moyen simple de vérifier si cela fonctionne : il suffit de tester un rocher d’âge connu et de voir si la méthode de datation donne le bon âge.
Cela a été réalisé plusieurs fois.
En 1992, des échantillons du dôme de lave qui s’est formé au mont St Helens au début des années 1980 ont été testés par deux laboratoires réputés. Les résultats sont revenus entre 340 000 et 2,8 millions d’années, pour des roches qui n’avaient pas plus de 10 ans.
L’utilisation également d’isotopes avec des taux de décroissance différents à partir de la même roche devrait donner les mêmes résultats. Mais lorsque le basalte du Grand Canyon a été testé à l’aide de 4 isotopes différents, chacun a donné un âge différent. Alors, comment savoir quelle date, le cas échéant, est la bonne? Nous ne pouvons pas le savoir.
La plupart des méthodes scientifiques d’estimation de l’âge de la Terre donnent des dates beaucoup plus jeunes que les 4,6 milliards d’années revendiqués, il n’est donc pas étonnant que les évolutionnistes privilégient la datation radiométrique et minimisent ces autres méthodes.
Les âges annoncés par les uniformitaristes sont donc basés sur des présupposés, qui se révèlent inconsistant quand on calcule l’âge de roches connues. Cela ne manque pas de créer des contradictions avec les fossiles. Prenons l’exemple de la Formation de Roraima (au Venezuela).
En 1966, Robert Masterman Stainforth (micropaléontologue, stratigraphe et évolutionniste), annonça la découverte de pollen dans la Formation de Roraima. Toutefois l’âge radiométrique unanimement accepté pour cette formation est de 1.8 milliards d’années.
Sur la colonne géologique évolutive standard, cela correspond à l’époque Précambrienne, bien avant qu’il n’y avait de vie multicellulaire sur Terre (que des bactéries et des algues) et bien avant qu’il n’y avait de plantes capables de produire des spores et du pollen.
Les évolutionnistes, par ailleurs, affirment que la première plante à graine ne serait apparue (au mieux) qu’au Dévonien tardif, soit il y a 380 millions d’années, et donc plus d’un 1 milliard d’années, excusez du peu, après le pollen fossilisé dans la Formation de Roraima (qui daterait d’1.8 milliards d’années).
Bien des efforts furent réalisés pour tenter de démêler la contradiction. Mais Robert Masterman Stainforth finit par conclure:
La biogéographie et le modèle biblique
La biogéographie est l’étude de la répartition des plantes et des animaux dans le monde. De cela, il est connu que chacun des continents a sa propre faune et flore distincte.
Les évolutionnistes affirment que l’explication la plus raisonnable de ces distributions biogéographiques est que les différents animaux et plantes ont évolué séparément, des ancêtres auraient colonisé différentes régions du monde il y a des milliers ou des millions d’années.
Bien que les études de biogéographie appuient fortement le processus de spéciation, elles ne correspondent pas aux prédictions plus larges de la théorie évolutive et sont incompatibles avec le modèle des géologues « vieille terre » et la lente dérive des continents.
Un article complet sur le sujet :
Conclusion
Il existe un certain nombre de conclusions que nous pouvons tirer du registre fossile. Tout d’abord, loin d’être continue, l’augmentation de la complexité dans le temps (si elle s’est produite) est discontinue et soudaine.
Pratiquement tous les embranchements apparaissent dans une fenêtre de 100 millions d’années (dans la perspective évolutive).
L’évolution à grande échelle se serait donc déroulée pendant un laps de temps relativement « serré ». Considérant l’ampleur de « l’innovation évolutive » nécessaire pour réaliser tous ces passages de type d’organismes à d’autres types, cette fenêtre est très maigre par rapport aux 4,6 milliards d’années de la terre qui sont mis sur le devant de la scène pour expliquer l’évolution graduelle.
Deuxièmement, il existe de nombreux groupes d’animaux qui ne semblent pas avoir évolué sur de très longues périodes de temps géologique, phénomène noté et surnommé stase évolutive.
L’exemple le plus clinquant concerne les stromatolites: des colonies de cyanobactéries qui n’ont pas changé depuis 3,4 milliards d’années, alors que les formes de colonies les plus complexes se trouvent dans le passé le plus ancien.
Troisièmement, les étapes évolutives les plus pertinentes qui se seraient produites chez les créatures n’ont pas été découvertes.
Quatrièmement, les fossiles se trouvant en dehors de l’ordre évolutif remettent fortement en question l’histoire évolutive.
L’explosion cambrienne est l’un des principaux mystères des archives fossiles. Tous les embranchements et de nombreux rangs taxonomiques inférieurs apparaissent soudainement au Cambrien (la «période géologique» au bas de l’époque paléozoïque). Les uniformitariens datent le Cambrien a environ 541 à 485 millions d’années avant nous.
Les évolutionnistes ont du mal à l’expliquer, tandis que les créationnistes le comprennent comme la conséquence naturelle de toutes les formes de vie spécialement créées et non liées par une ascendance évolutive.
Les êtres vivants apparaissent dans le Cambrien sans ancêtres, non seulement dans un sens littéral ancêtre-descendant, mais aussi dans un sens plus grossier d’antécédence morphologique.
Aucun nouvel embranchement n’est apparu depuis. C’est dans le cambrien qu’apparaît la plus grande diversité de conceptions corporelles jamais retrouvée dans les archives fossiles supérieures.
Le cas des fossiles vivants, qui rappelons le désigne des organismes présents dans les couches les plus anciennes, sans apparaître dans les couches les plus récentes, et qui pourtant vivent encore aujourd’hui, est un autre élément qui devrait pousser à réinterpréter le modèle évolutif et les couches géologiques censés représenter des millions d’années.
Le positionnement des créatures dans les strates ne nous renseigne pas sur des plages de temps, mais sur le cadre général d’enfouissement des animaux durant le déluge. En premier les invertébrés qui vivent au fond de l’océan, ensuite les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères.
Il y a bien sûr des exceptions, il ne s’agit que d’un schéma général. Le modèle créationniste biblique diluvien permet en effet « d’inclure » des exceptions, contrairement au modèle évolutif rigide qui écarte la possibilité qu’un organisme récent soit trouvé dans une strate ancienne.
Le déluge biblique aurait mis en exécution des forces d’une violence inouïe, provoquant un capharnaüm brutal et donc des positions d’enfouissements variables pour les organismes au sein des strates, cela malgré un ordre général attendu.
C’est pourquoi il y a par exemple très peu d’oiseaux et de mammifères en comparaison aux organismes marins dans le registre fossile. En bref le registre fossile révèle ceci :
- Des preuves d’apparition soudaine de toutes les formes de vie (entièrement formées et complexes) sans ancêtres
- Des preuves d’une conception complexe et donc d’un concepteur
- La non-existence des formes transitionnelles, malgré un registre fossile immensément exploré
- Des preuves de nombreuses variétés de genres d’animaux se reproduisant après leurs genres (aucune traversée entre les genres, uniquement de la sélection naturelle et une diversification au sein des genres)
- Des preuves que les genres, une fois qu’ils apparaissent, restent toujours les mêmes
- Des preuves de la catastrophe mondiale du déluge ayant permis le processus fulgurant de la fossilisation
Ce thème du registre fossile est également développé à la lumière du déluge, et se concentre un peu plus sur la géologie dans l’article suivant:
Enfin la génétique nous révèle qu’un génome (le matériel génétique d’un organisme) ne peut pas se maintenir sans rapidement atteindre le « crash génétique » (à cause des erreurs de réplications : les mutations génétiques) en l’espace de quelques dizaines voire maximum quelques centaines de milliers d’années.
Une méthode plus fiable pour interpréter les couches géologiques et les fossiles consiste à lire la Parole de Dieu, un récit historique de l’histoire de l’univers, qui comprend un déluge mondial qui aurait radicalement affecté divers processus.
Les fossiles sont mieux expliqués par l’histoire biblique du déluge.
La fossilisation n’indique pas les millions ou milliards d’années. Elle doit se produire dans un laps de temps relativement court; sinon, la plante ou l’animal mort serait dévoré (par les charognards) ou décomposé (par les microbes) avant de se fossiliser.
La biogéographie révèle aussi plusieurs inconsistances de taille avec le modèle uniformitariste « vieille terre ». Tous les genres « vivants » sont reliés à à des couples originels récents.
Ce n’est pas ce à quoi on s’attendrait si les espèces avaient évolué durant des centaines de millions d’années et avaient été séparées pendant autant d’années par la dérive des continents, il y aurait par exemple plusieurs races d’homme, le fait qu’il n’y en ait qu’une est un témoignage puissant en faveur du récit biblique et du couple originel d’Adam et Eve.
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