Quel est l’âge de la Terre pour les Créationnistes? Jeune ou Vieille?
Il est communément admis dans les rangs évolutionnistes que l’âge de la terre est de 4.5 milliards d’années, les créationnistes quant à eux croient que la terre a moins de 10 000 ans1. Ils avancent que 90% des méthodes de datations indiquent un âge jeune. Nous allons voir quelques-unes de ces méthodes dans cet article.
La datation radiométrique est la méthode qui indiquerait les 4.5 milliards d’années d’âge de la terre selon les évolutionnistes, mais cette méthode est basée sur des hypothèses erronées. Les résultats qu’on obtient sont complexes et dépendent des hypothèses formulées, et ces hypothèses dépendent du modèle qu’on applique. Cela est expliqué et développé dans l’article ci-dessous :
Datation Radiométrique – Age des Roches, Fossiles, de la Terre et de l’Univers
Dans cet article ci-présent, concentrons-nous sur les autres méthodes qui nous permettent de déceler une tendance sur l’âge de la terre.
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La terre a un âge qui se trouverait dans la fourchette de 6000 à 8000 ans selon les créationnistes. Ils se basent principalement sur la chronologie biblique pour soutenir cette position et font également appel, pour conforter le modèle biblique, à divers éléments scientifiques comme le paradoxe du jeune soleil faible, la distance de la lune à la terre, la quantité de boue et de sel dans l’océan, le champ magnétique terrestre ou encore le taux d’érosion des continents. Le déluge biblique est également un évènement charnière qui aurait provoqué des changements très conséquents et rapides sur la terre.
La quantité d’hélium dans l’atmosphère
Notre atmosphère se compose d’un certain nombre de gaz différents, l’un d’eux est l’hélium, dont nous avons parlé dans les cristaux de zircon (voir article sur la radiométrie). L’hélium est le gaz que les gens mettent dans les ballons de fête et quand on prend une bouchée, notre voix devient drôle.
L’hélium est ajouté régulièrement dans l’atmosphère par les processus de désintégration radioactive qui ont lieu dans la croûte terrestre, il y a donc une vitesse à laquelle l’hélium est constamment ajouté, une partie s’échappe cependant de l’atmosphère terrestre.
Il y a un taux net d’accumulation d’hélium dans l’atmosphère terrestre, donc sachant à quel taux il s’accumule et combien il y en a maintenant, nous pouvons déterminer combien de temps il a fallu à tout cet hélium pour s’accumuler dans l’atmosphère de la terre. Se faisant, il s’avère que le résultat ne va pas au-delà de 2 millions d’années2,3.
2 millions d’années est une durée trop courte pour l’échelle de temps évolutive, comme avec l’analogie du seau d’eau et de la quantité initiale d’eau à l’intérieur, nous ne connaissons pas les conditions initiales de l’atmosphère et la quantité d’hélium qui était présente au début. Ces 2 millions d’années peuvent donc redescendre aux 6000-8000 ans de la Bible.
Le contraire ne semble pas plausible, les 2 millions d’années ne pourraient pas s’élever à plusieurs milliards d’années, nous avons vu l’exemple du potassium-argon, du taux de diffusion de l’hélium dans les cristaux de zircon et les radiohalos (voir article sur la radiométrie), qui à chaque fois indiquent une nette tendance à la baisse.
De plus la présence de carbone 14 dans le charbon et les diamants vont aussi dans le sens des milliers plutôt que des milliards.
L’accumulation de glace
Selon les uniformitaristes, la banquise du Groenland aurait environ 110 000 ans.
Là aussi des hypothèses sont appliquées. Les 110 000 couches indiqueraient 110 000 ans. La Terre serait vieille de milliards d’années et la glace se serait accumulée à un taux stable.
Mais le passé n’a pas été aussi stable qu’on ne le croit. L’ère glaciaire qui a été causée par le déluge aurait provoqué une accumulation rapide de ces couches de glace.
Là aussi, un élément factuel vient remettre en question le modèle uniformitariste : des chasseurs et avions de guerre américains qui s’étaient posés au Groenland en 1942 et qui avaient été laissés là-bas.
Alors même que les conditions de cette période moderne (de 1942 à 1986) n’ont rien à voir avec l’ère glaciaire et ses fortes précipitations de neige. Ces avions se sont retrouvés en l’espace de 46 ans sous une épaisseur de 75 mètres de neige.
Ramenons cela à un taux annuel et nous obtenons 1.63 mètres / an. Seulement 2000 ans suffisent dans ce cas pour obtenir 3000m d’épaisseur.
Même si l’endroit où les avions ont été retrouvés n’est pas représentatif de tout le Groenland, il nous permet d’esquisser ce qu’il a pu en être pendant l’ère glaciaire, quand le climat était différent et que le niveau de la banquise était plus bas (plus la banquise est haute moins il y a de neige).
Aussi la zone où ces avions ont été retrouvés – au sud du Groënland – est un endroit bordé par le courant du Gulf Stream – lequel est un courant chaud océanique qui produit beaucoup de vapeur, d’où les précipitations de neige élevées. Comme le déluge a été un évènement tectonique extrêmement important, il a laissé les océans chauds et l’atmosphère chargé de matériels volcaniques (cendres…), cela a entrainé l’isolation des continents des rayons du soleil, il y avait donc des continents froids et des océans chauds – la formule parfaite pour provoquer une ère glaciaire.
Avec 4400 ans (Texte Massorétique) ou 5300 ans (Septante) de temps entre la fin du déluge et aujourd’hui, il y a amplement de temps pour que la banquise se forme au niveau actuel.
Quelle est la chronologie biblique la plus juste ? Celle du Texte Massorétique ou de la Septante ?
Les 110 000 ans du projet GRIP (Greenland Ice-core project) ne semblent pas nécessaires pour y arriver.
Voici un article plus complet sur le sujet des carottes de glace du projet GRIP.
L’accumulation de boue et de sel dans l’océan
Un exemple intéressant se trouve dans la quantité de boue au fond de l’océan que les rivières déversent annuellement à un taux d’environ 20 milliards de tonnes.
A partir de ce taux, nous pouvons calculer combien de temps cela à pu prendre pour en arriver au taux d’aujourd’hui. Le résultat est 12 millions d’années4. Le résultat est trop faible pour le cadre évolutif qui indique que les océans sont âgés de milliards d’années.
Aussi, à partir de la quantité de sel dans la mer, c’est à dire des quantités d’insertions de sel chaque année (356 à 457 millions de tonnes) dans l’océan en comparaison de ses pertes de sel (122 millions à 206 millions de tonnes maximum), le géologue Steve Austin et le physicien Russel Humphreys, ont établi que l’âge maximal de l’océan serait de 62 millions d’années5.
L’océan est un élément crucial dans le scénario évolutif/uniformitariste car il aurait renfermé des espèces marines primitives bien des centaines de millions d’années avant cet âge maximal de l’océan. Aussi les espèces qui seraient passés du milieu aquatique au milieu terrestre sont censées l’avoir fait il y a 400 millions d’années.
On imagine donc bien que la barre maximale des 62 millions d’années pour l’âge de la mer est un problème majeur pour le scénario évolutif. Ces résultats, 12 millions (boue) et 62 millions d’années (sel), sont également trop élevés pour le modèle biblique de 6000-8000 ans, mais un instant :
Quelqu’un aurait-il une idée de quel processus aurait pu ajouter une énorme quantité de boue et de sel dans l’océan ? Un événement quelque peu particulier dans l’histoire biblique ?
Vous avez trouvé : le Déluge de Noé!
Concernant le sel, il est également fort possible que Dieu ait à la base créé l’océan avec un niveau de salinité de base pour les espèces marines.
L’érosion des continents
Le taux d’érosion serait pour les créationnistes un argument qui indique que la terre est jeune de quelques milliers d’années et non de milliards. En effet, les continents, dont la hauteur moyenne est de 623 mètres, à partir des taux estimés d’érosion les plus faibles (1mm de perte tous les mille ans), auraient depuis longtemps disparu.
Je vous laisse lire l’article suivant concernant ce thème particulier :
La Dérive des Continents et Elévation des Montagnes
La dendrochronologie
La dendrochronologie est la science qui traite de l’étude des anneaux d’arbres pour déterminer les dates et l’ordre chronologique des événements passés.
Le concept de base est que chaque année, l’arbre forme de nouvelles cellules, disposées en cercles concentriques, appelés anneaux annuels ou anneaux de croissance annuels autour de l’arbre. Ces anneaux indiquent généralement la quantité de bois produite pendant une saison de croissance.
Une année de croissance est généralement représentée par un anneau composé d’une partie claire et d’une partie sombre. Le bois plus foncé ne se forme pas en hiver, car le cambium est complètement inactif en hiver. L’année suivante, un nouvel anneau en deux parties est ajouté.
Il est intéressant de noter que les arbres les plus vieux de la terre se situe tous en dessous de la barre des 5 000 ans6. Tout comme pour le carbone 14, il y a un débat d’ajustement des résultats, que vous pouvez parcourir via l’article « Les anneaux des arbres et la chronologie biblique ».
Voici une citation tirée du livre « The Enduring Giants » écrit par Joseph H. Engbeck Jr (1932-2020)
Les « vieux séquoias » semblent être en mesure de se perpétuer sur de très longues périodes de temps.
De plus, dans les gisements fossilifères du Crétacé du nord de l’Arizona (incluant le parc national de la forêt pétrifiée), les séquoias pétrifiées, en termes de hauteur et de diamètre sont nettement plus petits que leurs descendants modernes8.
Voici une autre citation intéressante à ce sujet sur le séquoia:
Cela pourrait-il indiquer que les séquoias morts au Mésozoïque n’avaient pas encore atteint l’âge de leurs descendants vivants les plus âgés ? (en se souvenant que l’intervalle entre la création du monde est compris entre 1650 et 2250 ans, alors que l’époque post-déluge a une durée de plus de plus de 4 000-5000 ans).
Si le registre fossile contenait des espèces végétales et animales ayant vécu au cours de centaines de millions d’années, ne serait-on pas autorisé à y trouver des grands séquoias ?
Les séquoias « petits » du registre fossile semblent révéler qu’ils n’aient pas eu le temps de grandir, ce qui est cohérent avec l’histoire courte du monde avant le déluge biblique.
Les séquoias d’aujourd’hui sont plus « grands », parce qu’ils ont eu quelques 3000 ou 4000 ans de croissance possible. Et comme l’indique, Joseph H. Engbeck Jr, ci-dessus, ces arbres semblent être en mesure de vivre encore un bon moment.
Le fait que les arbres soient âgés de moins de 5000 ans serait pour les créationnistes à créditer au modèle biblique qui indique que la terre est âgée de moins de 10 000 ans et qu’elle a subi un déluge destructeur il y a environ 5000 ans.
La Grande Barrière de Corail
Les évolutionnistes déclarent qu’il a fallu davantage de temps que le cadre biblique ne l’autorise pour former les récifs coralliens. Le Dr Robert Carter (Doctorat en biologie marine) dit ceci :
Les comètes du système solaire
Les comètes sont essentiellement des boules de neige fait de poussières et de glaces. Elles orbitent autour du système solaire. Mais à mesure qu’elles se rapprochent du soleil elles se désintègrent parce que des particules provenant du soleil frappent des morceaux de glace et de poussière, c’est pourquoi on voit la queue des comètes éclairée par la lumière du soleil.
Il est généralement admis que les comètes sont venues à l’existence en même temps que le système solaire il y a 5 milliards d’années. Mais ces comètes se désintègrent si rapidement, qu’en moins de 10 000 ans, il ne devrait plus y en avoir.
Comme nous les voyons toujours aujourd’hui, cela signifie que le système solaire est également jeune. Voici une citation du Dr Markus Blietz (Docteur en astrophysique):
Les créationnistes notent que, régulièrement les cosmologues, géologues, paléontologues et biologistes évolutionnistes doivent trouver des mécanismes compliqués pour défendre leur modèle. Après investigation, ces mécanismes seraient très peu appuyés par la science expérimentale ou d’observation.
Plus d’informations dans l’article : Le Big Bang, La Cosmologie et la Bible
Les étoiles – témoins de la jeune création
Les étoiles bleues sont les plus grandes et les plus brillantes de toutes les étoiles de la «séquence principale», mais cela signifie qu’elles brûlent leur combustible nucléaire très rapidement.
En effet, elles brûlent si vite que les plus grosses pourraient ne pas durer plus d’un million d’années et les plus petites environ 10 millions d’années12.
Pourtant, les galaxies spirales regorgent d’étoiles bleues, y compris notre Voie lactée. Cela suggère que ces galaxies ne peuvent même pas avoir plus d’un million d’années.
Les évolutionnistes résolvent ce problème en supposant que les étoiles bleues se sont formées plus récemment que le reste de la galaxie. Cependant, personne n’a observé une telle formation d’étoiles et il n’y a même pas de mécanisme viable pour que cela se produise (voir l’article la complexité et la finesse du réglage de l’univers).
Les amas globulaires sont des groupes compacts d’étoiles en forme de boule qui gravitent autour du centre d’une galaxie. Ils contiennent soi-disant des étoiles «très anciennes». L’histoire séculaire du big bang a beaucoup de difficulté à les expliquer13.
Les astronomes ont vu de nombreuses étoiles à neutrons se déplaçant rapidement dans des amas globulaires. On pense que ceux-ci proviennent de supernovas (étoiles explosives) dans l’amas, où une étoile à neutrons est créée et expulsée à très grande vitesse.
Avec la taille compacte des amas globulaires et la grande vitesse des étoiles à neutrons, toutes les étoiles à neutrons devraient être éjectées de ces amas en moins de deux millions d’années.
De nombreux amas globulaires auraient dû se vider en quelques milliers d’années. Une étude majeure de ce soi-disant «problème de rétention» l’a appelé un «mystère de longue date»14.
Ces observations sont également cohérentes avec le jeune âge de l’univers.
L’âge du soleil et le paradoxe du jeune soleil faible
Lisons tout d’abord les premières lignes de l’article Wikipédia au sujet du paradoxe du jeune soleil faible :
Les créationnistes n’observent aucun paradoxe ou contradiction apparente avec le soleil car ils considèrent celui-ci âgé de moins de 10 000 ans15.
Il a été découvert il y a quelques décennies, dans le scénario évolutif du système solaire (supposément vieux de 4.57 milliards d’années), que le soleil aurait été beaucoup moins lumineux il y a des milliards d’années, en conséquence la Terre aurait reçu environ 20 à 30% moins de lumière solaire qu’aujourd’hui.
Cette différence serait due à un rapport de l’hydrogène à l’hélium dans le cœur du soleil à ce moment-là.
Au cours de la vie du Soleil, les réactions thermonucléaires changeraient progressivement la composition du cœur du Soleil et altéreraient la structure physique globale du Soleil.
En raison de ce processus, le soleil deviendrait progressivement plus lumineux avec l’âge. Le paradoxe tient à la façon dont le Soleil aurait pu augmenter sa luminosité tandis que la terre maintenait une température constante.
Les évolutionnistes soutiennent que la vie est apparue sur Terre il y a environ 3,8 milliards d’années. Depuis lors, le Soleil se serait éclairci d’environ 25%. Même à la fin du Précambrien (il y a 541 millions d’années dans le scénario évolutif), la luminosité solaire est encore estimée à environ 6% de moins qu’aujourd’hui.
Sur cette base, la terre aurait été une boule de glace depuis presque ses débuts (après s’être refroidie de son état initialement chaud).
Une légère diminution de la luminosité solaire suffit à provoquer une ère glaciaire. Voici une citation du scientifique atmosphérique Ken Caldeira et du géo scientifique James F. Kasting :
Ainsi, la terre primitive aurait dû être gelée des pôles à l’équateur.
Cette glaciation aurait dû se poursuivre indéfiniment jusqu’à ce jour sans évolution biologique possible, à moins que quelque chose de drastique ne se soit produit pour réchauffer la terre.
Ainsi, les scientifiques évolutionnistes ont là un paradoxe majeur puisque la plupart du Précambrien, à l’exception de plusieurs «âges de glace» globaux et quasi globaux, montre des températures relativement chaudes.
Les scientifiques évolutionnistes ont besoin d’une terre relativement chaude pour l’évolution de la vie, ce qui aurait été impossible si la terre avait été totalement gelée.
La question est encore plus énigmatique car certains scientifiques évolutionnistes pensent que l’eau de l’océan, qui chauffait l’atmosphère, était extrêmement chaude à l’époque, autour de 55 à 85 ° C18.
Mars est une planète très froide aujourd’hui, mais il existe de nombreuses preuves qu’au début de son histoire, l’eau liquide a coulé à sa surface, ce qui indique que Mars était beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui.
C’est un problème de taille supplémentaire sur la planche de travail des évolutionnistes, car comment Mars aurait pu être plus chaude alors que le soleil était plus faible ?
Beaucoup de géologues et de paléontologues croient que la température sur terre a été constante à travers l’histoire, avec peut-être même parfois des conditions plus chaudes.
Le paradoxe du jeune soleil faible a bien évidemment généré beaucoup d’hypothèses et de tentatives pour l’expliquer. Les commentaires sur les deux propositions récentes des principales revues scientifiques ne sont cependant pas très positifs.
James Kasting a déclaré dans Nature:
Alicia Newton a écrit dans Nature Geoscience:
Et comme l’avait déclaré John A Eddy, astronome solaire :
Ci-dessous un autre article sur le paradoxe du jeune soleil faible:
Le paradoxe du jeune soleil faible – Créationnisme
L’âge de la lune et sa récession de la terre
Le frottement des marées fait reculer la lune de la terre à raison de 4 cm par an. Ce taux aurait été plus grand dans le passé lorsque la lune et la terre étaient plus proches.
La lune n’aurait jamais pu être plus proche que 18 400 km (11 500 miles), connue sous le nom de la Limite de Roche, car les forces de marée de la Terre (dues à la gravité) l’auraient brisée.
Mais même si la lune avait commencé à s’éloigner en ayant été en contact avec la terre, il n’aurait fallu que 1,37 milliard d’années pour atteindre sa distance actuelle – seulement un quart de l’âge évolutif revendiqué (trop jeune pour l’évolution et beaucoup moins âgé que la datation radiométrique des roches lunaires).
Les créationnistes pensent qu’elle a été créée près de l’endroit où elle est maintenant et qu’il n’y a pas eu besoin de vastes périodes de temps.
Il est largement répandu que la théorie de l’impact concernant l’origine de la lune explique cette difficulté pour la chronologie conventionnelle. Wikipedia rapporte ceci par exemple :
Les créationnistes notent les termes spéculatifs du style « on pense » ou « largement acceptée« . Les théories évolutionnistes s’appuient souvent sur l’effet de la majorité pour soutenir sa légitimité, mais les notions de « consensus » et de « majorité » n’ont aucune valeur en science et cela est un fait partagé aussi bien par les scientifiques évolutionnistes que créationnistes. Michael Crichton le précise éloquemment :
L’idée actuellement à la mode est que le matériau lunaire a été décollé de la Terre par l’impact d’un autre objet. Les calculs montrent que pour obtenir suffisamment de matière pour former la lune, l’objet de l’impact aurait dû être deux fois plus massif que Mars.
Mais il y a le problème non résolu de la perte d’excès du moment cinétique ou angulaire (qui représente sa tendance à continuer de tourner sur elle même)23.
Les scientifiques évolutionnistes et uniformitaristes envisagent que des explosions, des implosions, des impacts ou des mouvements aléatoires soient producteurs d’ordre et de précision dans l’univers. Les créationnistes pensent que l’ordre et la complexité d’un système ne proviennent que d’une intelligence, en l’occurrence une super-intelligence quand il s’agit de la conception de l’univers.
Le scientifique lunaire Irwin Shapiro souriait que «la meilleure explication [des énigmes de la formation lunaire] était une erreur d’observation – la lune n’existe pas».
La situation n’a pas fondamentalement changé, car le scientifique lunaire Jack Lissauer a rappelé que cette anecdote continuait de s’appliquer dans un article de théorie post-impact24.
Les 4 théories pour tenter de l’expliquer (théorie de fission, théorie de capture, théorie de la condensation, théorie de l’impact) souffrent de nombreux problèmes.
Aussi le chercheur lunaire S. Ross Taylor déclare ceci :
L’âge de la lune semble être aussi très concordant avec l’âge biblique de la terre.
L’Univers est finement réglé pour que la vie soit possible. Une multitude innombrable de paramètres devait être en place pour que cela soit possible.
Contrairement à ce que l’on croit, au plus on ajoute des millions et milliards d’années à l’histoire de l’Univers, au plus on rencontre des incohérences et au plus le maintien des conditions nécessaires la vie se complique.
Un article sur ce sujet ci-dessous:
La complexité et la finesse du réglage de l’univers – créationnisme
Comme le dit James M. Cline:
Ci-dessous un article sur les caractéristiques particulières et vitales de la Lune:
La Lune et le Dessein Intelligent
Une bonne théorie fait de bonnes prédictions
Ce chapitre est grandement tiré des deux articles anglophones référencés27 en bas de ce présent article.
Nous avions vu (dans l’article sur la datation radiométrique) que le modèle créationniste a fait une prédiction fructueuse sur le taux de diffusion de l’hélium dans les cristaux de zircon, donnant là du crédit au modèle biblique.
Mais ce n’est pas tout, une prédiction de plus grande ampleur a été proposée par le Dr Russell Humphreys (docteur en physique) en 1984 concernant le champ magnétique de Mercure. Tout comme dans le cas de l’hélium, il s’est appuyé sur la Bible et est parti de l’hypothèse que le système solaire avait seulement 6000 ans.
Dr Russel Humphreys a calculé le taux de décroissance du champ magnétique de mercure. A partir des 6000 ans de la terre et de l’année 1975 (lorsque la force de la source du champ magnétique a été mesurée par le Mariner 10 spacecraft), il a obtenu un taux de décroissance comme sur la figure à côté.
La prédiction d’Humphreys indiquait que force du champ magnétique devait être inférieure d’environ 4% en 2008 par rapport à ce qu’elle était en 1975. C’est une diminution très rapide pour quelque chose d’aussi grand que le champ magnétique d’une planète.
En 2008, Messenger a survolé Mercure et a capturé une mesure du champ magnétique. Le Dr Humphreys l’a comparé à la pente décroissante générée par son modèle créationniste. Effectivement, la force du champ magnétique de Mercure a diminué depuis 1974, en ligne avec la valeur prédite.
Si le champ magnétique de Mercure avait perduré pendant plusieurs millions d’années, il devrait être très stable sur de longues périodes. Mais comme le montrent les données de Messenger, les chercheurs peuvent mesurer sa décroissance au cours d’une vie humaine. Ceci ne cadre pas avec le modèle d’un univers vieux de milliards d’années.
Il est également possible que la valeur réelle du champ en 2008 soit encore inférieure à la prévision.
Humphreys a écrit:
Les théories créationnistes des champs planétaires s’attendent à une telle diminution car la résistance électrique dans le noyau d’une planète diminue le courant électrique provoquant le champ magnétique.
Plus le noyau est petit ou plus la résistance est élevée, plus le champ se désintègre rapidement – et la décroissance est exponentielle (pourcentage constant de diminution par an).
Les champs magnétiques de Neptune, d’Uranus et de la Lune
Le Dr Humphreys a calculé les champs magnétiques des planètes (et du soleil) sur la base du modèle créationniste. Les facteurs importants sont la masse de l’objet, la taille du noyau et la façon dont il conduit l’électricité, ainsi que l’hypothèse que leur matériau d’origine était de l’eau.
Son modèle explique des caractéristiques qui sont des énigmes profondes pour les théoriciens de la dynamo. Par exemple, les évolutionnistes se réfèrent à «l’énigme du magnétisme lunaire» – la lune avait autrefois un fort champ magnétique, bien qu’elle n’effectue qu’une rotation par mois.
De plus, selon les modèles évolutifs de son origine, elle n’a jamais eu de noyau en fusion, nécessaire au fonctionnement d’une dynamo. Plus important encore, en 1984, le Dr Humphreys a fait des prédictions sur les intensités des champs d’Uranus et de Neptune, deux planètes gazeuses géantes au-delà de Saturne.
Ses prédictions étaient environ 100 000 fois les prédictions du modèle évolutif de la dynamo. Les deux modèles rivaux ont été mis à l’épreuve par inadvertance lorsque le vaisseau spatial Voyager 2 a survolé ces planètes en 1986 et 1989.
Les champs d’Uranus et de Neptune ont été exactement comme Humphreys l’avait prédit28.
Ici encore la décroissance très rapide des champs magnétiques est cohérente avec un univers jeune, car on l’observe comme à vue d’œil.
Le champ magnétique de la terre
Dans les années 1970, le professeur créationniste de physique, le Dr Thomas Barnes, a noté que les mesures depuis 1835 ont montré que le champ magnétique de la terre se détériorait de 5% par siècle, par ailleurs des mesures archéologiques montrent que le champ était 40% plus fort en l’an 1000 après JC.
Barnes, l’auteur d’un manuel sur l’électromagnétisme réputé, a proposé que le champ magnétique terrestre soit provoqué par un courant électrique en décroissance dans le noyau métallique de la terre.
Il a calculé que le courant ne pouvait pas se dégrader depuis plus de 10 000 ans, sinon sa force d’origine aurait été suffisamment importante pour faire fondre la terre. La terre par conséquence ne peut donc qu’être jeune de quelques milliers d’années.
Les évolutionnistes tentent d’expliquer par le modèle de dynamo autonome que le champ magnétique a pu se maintenir durant des milliards d’années. Ceci ne semble pas correspondre aux observations de décroissance exponentielle.
Les scientifiques n’ont pas produit de modèle réaliste malgré un demi-siècle de recherche, et beaucoup de problèmes résident dans ce modèle. Cela est maintenant reconnu.
Récemment, le géophysicien David Stevenson du California Institute of Technology a reconnu les problèmes posés par le champ magnétique terrestre pour les paradigmes de longue date :
Le champ magnétique perd la moitié de son énergie tous les 1400 ans et il a connu une perte extrêmement forte durant le déluge (inversion du champ provoquant des pertes d’énergie).
Nous pouvons également regarder l’enregistrement du champ magnétique dans la poterie qui avait été cuite avec des particules magnétiques dans l’argile pour nous donner une idée de la force du champ dans le passé et les fluctuations du champ magnétique (qui s’inversa en fonction des courants et de l’activité du matériel du manteau terrestre pendant le déluge).
Si nous extrapolons cela en ignorant le déluge nous obtenons un âge maximal de 10 000 ans.
Le champ magnétique terrestre n’est pas seulement une bonne aide à la navigation et un bouclier contre les particules spatiales, il est une preuve puissante contre l’évolution et des milliards d’années. Le schéma clair de décomposition montre que la terre ne peut pas être plus vieille que 10 000 ans.
L’âge de pierre
Les évolutionnistes déclarent qu’il y a eu un âge de pierre qui a duré 185 000 ans et qu’à travers cette période la population humaine est restée au niveau d’un million d’habitant.
Quand on y pense, le modèle d’1 million de personnes vivant et mourant durant 185 000 ans représente un total de 8 milliards de personnes. Mais où sont donc les squelettes ? Pourquoi trouve t’on si peu de restes humains ?
Tous les restes humains (Neandertal, Cro-Magnons) que nous avons trouvé se compte par millier et ne date que d’après le déluge, il ne s’agit que d’hommes modernes. Ceci est cohérent avec les quelques milliers d’années de l’histoire de l’homme et de la terre.
L’absence de formes transitoires et de formes primitives pour l’homme et les animaux actuels dans le registre fossile va aussi dans le sens d’un jeune âge de la terre, tout comme un taux démographique de 0.5% p.a est suffisant pour passer de quelques individus à 7 milliards en l’espace de 4500 ans.
Les deux articles ci-dessous développent ces thèmes plus en profondeur :
La durée de vie du génome humain
L’espèce humaine comme les autres espèces ne peuvent se maintenir plus de quelques dizaines de milliers d’années, sans atteindre le crash génétique et l’extinction.
Les mutations génétiques, qui sont des erreurs de réplication du code génétique sont responsables de cela. De génération en génération les informations du code génétique se dégradent, commet l’effet de la photocopie d’une photocopie d’une autre photocopie et ainsi de suite.
Ce concept est appelé l’entropie génétique.
Il est donc impossible que des espèces existent depuis des millions d’années. La réalité est bien plus conforme aux codes originaux parfaits crées par Dieu à l’origine suivi ensuite d’une dégradation (due à la chute de l’homme) jusqu’à nos jours.
L’article ci-dessous traite de ce sujet plus amplement:
Conclusion
Chaque jour qui passe viabilise le modèle biblique sur le plan scientifique, il semblerait bel et bien que l’Eternel de la Bible soit aussi bien le Créateur de l’univers que l’Inspirateur de la Bible.
Voici en résumé les quelques méthodes que nous avons vu dans cet article et dans d’autres du site, qui indiquent que la terre ne peut pas avoir 4.5 milliards d’années.
Méthode estimative de datation | Age maximum |
---|---|
Quantité d’hélium dans l’atmosphère | 2 millions d’années |
Accumulation de glace | Quelques milliers d’années suffisent |
Accumulation de boue dans l’océan | 12 millions d’années |
Accumulation de sel dans l’océan | 62 millions d’années |
Le taux d’érosion des continents | Quelques milliers d’années* |
Les anneaux des arbres | 10 000 ans |
Barrière de corail | 10 000 ans |
Comètes du système solaire | 10 000 ans |
Les étoiles bleues | 1 million à 10 millions d’années |
Le jeune soleil faible | Incohérent avec les échelles évolutives |
La récession de la lune | Incohérent avec les échelles évolutives |
Le champ magnétique de la terre | 10 000 ans |
L’âge de pierre | Données incohérentes sur le terrain |
La durée de vie du génome humain | Quelques dizaines ou centaines de milliers d’années |
Le dépôt rapide des couches géologiques | Par l’intermédiaire du déluge de Noé en l’espace d’un an |
La présence de carbone 14 dans les fossiles, les diamants, le charbon… | Incohérent avec les millions d’années du paradigme évolutif |
*La formation des montagnes comme l’Himalaya ou l’Everest révèle qu’elles ont dû être formées catastrophiquement pour qu’elles puissent s’élever aussi haut. Le taux d’érosion aurait autrement empêché une telle élévation.
Le modèle évolutif doit s’arracher et présenter des mécanismes de sauvetage sur chacune de ces thématiques pour tenir tête aux observations contradictoires. Il nécessite par exemple la théorie de l’impact pour expliquer l’origine de la lune et son emplacement et fonctionnement idéal, un réchauffement miraculeux de la terre à l’origine par effet de serre pour compenser le soleil faible, un maintien stable du champ magnétique durant des milliards d’années, un approvisionnement ad hoc des comètes du système etc… etc…
Les évolutionnistes doivent également expliquer pourquoi on trouve du carbone 14, de l’ADN, des globules rouges, des protéines, du tissu mous dans les fossiles de dinosaures (et d’autres espèces supposées vieilles), tous ces éléments ne pouvant se maintenir sur une échelle de millions d’années.
Ajoutés bout à bout, ces mécanismes révèlent non seulement la faiblesse du paradigme, mais dévoilent aussi le grand biais de ces partisans et l’écrasant poids de la philosophie naturaliste et anti-théiste sur la science opérationnelle, qui elle, tend bel et bien vers la conception intelligente.
Références :
- 101 preuves du jeune âge de la terre et de l’univers par Creation Ministries International.
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- Shigeru Ida et al., ‘Lunar accretion from an impact generated disk’, Nature 389(6649):353–357, 25 Sep 1997 | doi:10.1038/3866
- Lissauer, J.J., It’s not easy to make the moon, Nature 389(6649):353–357, 1997
- S. Ross Taylor, paraphrased by geophysicist Sean Solomon, at Kona, Hawaii, Conference on Lunar Origin, 1984; cited in: Hartmann, Wm. K., The History of Earth, p. 44, Workman Publishing Co., Inc., Broadway, NY, 1991
- James M. Cline (professor of physics at McGill University), The origin of matter, American Scientist 92(2):148, 2004.”
- https://creation.com/the-earths-magnetic-field-evidence-that-the-earth-is-young ; https://www.icr.org/article/371/
- T.G. Barnes, Foundations of Electricity and Magnetism, 3rd ed., El Paso, Texas, 1977
- Cited in: Folger, T., Journeys to the Center of the Earth: Our planet’s core powers a magnetic field that shields us from a hostile cosmos. But how does it really work? Discover, July/August 2014.
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