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La Création, une hypothèse plus rationnelle qu’on ne le pense

Compte tenu de l’étendue vertigineuse du débat « Évolution VS Création », il m’est apparu pertinent d’essayer de résumer et de compacter dans un endroit les arguments majeurs et essentiels du Créationnisme. J’ai aussi de temps à autre reçu des demandes pour un article « central » car au fil des années et après des centaines d’articles publiés sur le site, le contenu est devenu tellement riche qu’il est réparti sur des dizaines d’articles (voire des centaines).

Ainsi, je fais partie de ceux qui rejettent le modèle darwinien, il me semble qu’il n’a scientifiquement pas de substances et qu’il ne tient que par son fil (sa corde?) idéologique… et l’ignorance du modèle concurrent: le modèle créationniste, dont la présentation est souvent caricaturale. Aventurons-nous donc dans ce débat passionnant sur les origines! Je vais fournir quelques explications essentielles pour chaque thème et fournir des articles pour ceux qui veulent approfondir.

Clarification des termes

Il est important de clarifier les termes car la distorsion et l’ambiguïté du langage sont mères de nombreuses confusions. Ainsi, l’évolution désigne tout changement progressif, développement ou transformation d’un état à un autre. En biologie, ce n’est pas forcément un progrès ni une amélioration. Il peut s’agir de diversification, de réduction, d’adaptation, voire de régression.

Les créationnistes soulignent souvent cette ambiguïté car les cas d’évolution mis en avant dans les articles et les documentaires ne démontrent pas l’apparition de nouveaux plans d’organisation complexes. Il faut faire une différence essentielle entre:

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Pour soutenir l’effort du ministère et la création de contenus:

  • La microévolution qui décrit des changements mineurs dans une espèce (variation de taille, couleur, etc.).
  • Et la macroévolution qui décrit « théoriquement » l’apparition de nouveaux organes, structures, genres (ce qui est bien plus controversé).

Le déni évolutionniste sur ce sujet consiste à utiliser quelque chose comme l’analogie des grains de sables (qui correspondraient à des unités génétiques par exemple). A force d’en accumuler, vous avez un gros tas de sable, c’est à dire des « gros changements » qui sont le résultat de beaucoup de « petits changements ». Le problème dans cette approche est qu’en réalité la microévolution consiste à enlever ou sélectionner des grains de sables et la macroévolution à en ajouter ou à en créer. Montrer un chien à poils mi-long qui peut produire des chiots à poils courts et à poils longs, ne nous dit pas grand chose sur l’origine du chien à poils mi-long en premier lieu.

Les seuls cas d’évolution présentés sont des cas de microévolution, où on observe une tendance « descendante », on enlève de l’information, on se spécialise, on utilise l’existant et on ne créé rien. Mais ce que les évolutionnistes doivent prouver ce n’est pas comment on enlève ou sélectionne des grains de sables qui existent déjà, ou comment on descend une montagne, mais comment on ajoute et créé des grains de sable ou comment on grimpe la montagne. La microévolution et la macroévolution sont des concepts qui vont dans des sens opposés, de sorte qu’au plus on ajoute de la microévolution, au plus on s’éloigne de la macroévolution qu’on essayait de prouver en premier lieu.

Dans ce sens, les créationnistes intègrent et enseignent la microévolution. Nous essayons de ne pas employer le terme « microévolution » car il peut prêter à confusion compte tenu de la manière dont il est utilisé par les évolutionnistes. En réalité, le créationnisme intègre la notion de « changement » et de « variation », le modèle n’est pas « fixiste » comme on l’entend souvent dire dans les caricatures. Dieu a créé des « genres » d’animaux qui peuvent varier (comme un couteau suisse) pour s’adapter (dans un cadre limité génétiquement) mais néanmoins suffisant pour que des variétés d’ours, de chiens et d’éléphants puissent s’adapter à des environnements très différents (froid, chaud, humide…).

Le débat n’est pas le changement mais le type ou la direction du changement.

Clarification des contours du débat

Contrairement à ce que beaucoup croit, le débat Évolution VS Création ne se limite pas à la biologie, pas même à la paléontologie, il s’étend, et en fait commence en cosmologie, car c’est là que l’univers commence1, pour se poursuivre en géologie, paléontologie et enfin en biologie et génétique. On pourrait aussi mentionner les méthodes de datation (datation radiométrique notamment), l’histoire et l’archéologie qui font partie du débat à divers niveaux.

A ce titre il faut faire la différence entre science observationnelle ou expérimentale et la science historique. Le débat sur les origines est davantage un débat historique que scientifique car on ne peut observer ni l’évolution, ni la création en laboratoire. Quand on parle de « science » dans ce débat, ça n’a rien à voir avec les technologies satellites, la science médicale, l’ingénierie civile, la chimie de laboratoire etc…

En fait, le débat sur les origines, pour être clair et imagé, ressemble plus à une enquête médico-légale. Imaginons une scène de crime retrouvée par la police. Les policiers arrivent des heures après les faits et il y a:

  • Un corps au sol,
  • Des traces de sang,
  • Une fenêtre cassée,
  • Des empreintes de pas,
  • Un objet tranchant abandonné.

L’enquêteur n’a pas vu ce qu’il s’est passé. Il doit reconstruire l’histoire à partir d’indices, et interpréter les faits en fonction de son cadre d’analyse. Les mêmes données (fossiles, ADN, datations) peuvent conduire à des conclusions différentes si l’on part d’un paradigme différent et d’hypothèses différentes.

Il faut être conscient de ses présupposés (naturalistes ou théistes) avant d’interpréter les « preuves ». Aucune approche ne peut revivre le passé directement, nous sommes tous dans une posture d’interprétation rétrospective. A ce titre, les créationnistes, en partant de la Bible (la création, le déluge…) raisonnent à partir de récits historiques alors que les évolutionnistes essaient de construire une histoire sans livre d’histoire, ce qui est très difficile. Les témoignages passés sont vitaux. Nul ne connaîtrait Alexandre le Grand ou Jules César sans livre d’histoire. La science de laboratoire, toute seule, ne peut rien nous dire à leur sujet.

Voici un exemple pratique: un scientifique évolutionniste et un scientifique créationniste tombent sur un fossile d’ammonite au sommet d’une montagne. L’évolutionniste dira qu’il y a eu élévation tectonique lente d’un fond marin mais le créationniste dira que cet organisme a été enseveli rapidement lors du Déluge global et qu’à la fin de l’événement d’un an, les montagnes se sont élevées rapidement et ont emporté les fossiles marins durant la surrection.

Beaucoup pense qu’inclure Dieu en science est inadéquat mais bien qu’on ne puisse pas voir Dieu nous pouvons observer son œuvre et les systèmes qu’il a mis en place. Un historien ne peut pas expliquer la résurrection du Christ mais il peut dire « on l’a vu mourir et on l’a vu revivre quelques jours après ». Ainsi, on peut déterminer si un système est le fruit de la nature elle-même ou si elle vient d’un concepteur intelligent.

Les évolutionnistes sont adeptes du motto « le présent est la clé du passé ». Ainsi la vitesse des processus actuels a toujours été la même dans le passé, même si le néo-catastrophisme a commencé à s’imposer dans les années 80 pour essayer de faire sens de la géologie observée et même si des caractéristiques ne se produisent plus dans le présent (comme la Grande Discordance2). Mais que fait-on si des événements uniques se sont produits dans le passé? Les créationnistes pensent que la clé du passé n’est pas le présent mais le passé lui-même, qui est enregistré dans la Bible.

Quand nous observons la hauteur de l’Himalaya aujourd’hui (8,8 km), nous comprenons qu’il a fallu un événement de soulèvement majeur pour expliquer son élévation. Des mouvements lents de plaques tectoniques n’ont pas la force nécessaire pour l’élever, comme deux voitures se percutant à la vitesse incroyable de 5 km/h ne provoquent aucun soulèvement de capot. Les mouvements rapides du modèle géophysique du Dr Baumgardner parviennent à soulever l’Himalaya avec la tectonique catastrophique des plaques opérant durant le Déluge.

Paradigme et biais de confirmation

Peu de personne aborde ce débat de manière neutre. Il est important de comprendre certains mécanismes humains quand on cherche à comprendre les positions des uns et des autres. Cela vaut pour le débat Évolution VS Création mais aussi pour les autres types de débat.

Dans un paradigme vous partez d’hypothèses tenues pour acquis, elles ne sont plus discutées, elles sont automatiques. Dans le monde où on vit, l’Évolution règne en maître, les étudiants ne reçoivent qu’une version de l’histoire de l’origine dans les salles de classe et ils font confiance aux professeurs. Tout le monde est laissé dans l’impression que l’Évolution et les milliards d’années sont factuels car dans les médias, les contenus culturels, les modes de vie, tout, d’une manière ou d’une autre infuse l’évolution dans les esprits. C’est un peu comme une propagande et il faut du temps pour s’en rendre compte et sortir de l’ornière.

Quand les problèmes colossaux du modèle se posent aux scientifiques évolutionnistes, ils cherchent des contournements, des solutions à l’intérieur du paradigme, en conservant les hypothèses naturelles qui sont comme des constantes auxquelles on n’a pas le droit de toucher, sinon il y a sacrilège.

Les créationnistes et les croyants, au sens général, paraissent toujours être des gens biaisés. Mais je vous rassure, nous sommes biaisés… mais tout le monde l’est, les évolutionnistes en tête de peloton. Parlez à un évolutionniste pur et dur des données « empiriques » du Champ Magnétique, du Paradoxe du Jeune Soleil Faible, de la Grande Discordance, des biomatériaux trouvés dans les fossiles de dinosaures ou encore les cimetières de milliers de dinosaures enfouis et fossilisés par l’action de l’eau et d’un amas de sédiments catastrophiques. Faites leur le lien « Dinosaures/Dragons » ou parlez leur des légendes de déluge à travers le monde qui ont un noyau historique commun, et vous les verrez se contorsionner comme Houdini.

Il y a beaucoup de philosophie chez les scientifiques. Il faut le comprendre, il faut l’accepter. Maintenant que fait-on quand des deux côtés tout le monde est « biaisé »? Alors il faut savoir qui a le « bon biais ». Car être biaisé ne signifie pas avoir tort. On peut tout à faire être biaisé et avoir raison!

Majorité et consensus

Innombrables sont les gens sur cette planète qui se positionnent en fonction d’une majorité ou d’un consensus. Ils se sentent sécurisés par le nombre. En ce qui concerne la science et la recherche de vérité, la majorité ou le consensus n’a aucun poids. Citons un évolutionniste3 pour s’en convaincre:

Je veux m’arrêter ici et parler de cette notion de consensus, et de l’émergence de ce que l’on appelle la science du consensus. Je considère la science du consensus comme un développement extrêmement pernicieux qui devrait être arrêté net. Historiquement, l’appel au consensus a été le premier refuge des scélérats ; c’est un moyen d’éviter le débat en affirmant que la question est déjà réglée.

Chaque fois que vous entendez dire que « le consensus des scientifiques est d’accord sur ceci ou cela », attrapez votre portefeuille, car vous êtes en train de vous faire avoir.

Soyons clairs : le travail de la science n’a absolument rien à voir avec le consensus. Le consensus est l’affaire de la politique. La science, au contraire, ne nécessite qu’un seul chercheur qui a raison, c’est-à-dire qui a des résultats vérifiables par référence au monde réel. En science, le consensus est sans importance. Ce qui importe, ce sont les résultats reproductibles.

Les plus grands scientifiques de l’histoire sont grands précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus.

Il n’existe pas de science consensuelle. Si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final.

Coluche, avec son talent, a déclaré la même chose, en une phrase:

Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison.

Jésus a particulièrement étayé ce problème de suivre les foules dans l’erreur:

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Matthieu 7:13-14

Nous pourrions aussi regarder les exemples dans la Bible où des individus avaient raison quand les masses avaient tort. Elie était seul au Mont Carmel face aux centaines de prophètes de Baal et d’Astarté, et la foule ne soutenait pas Jésus mais le persécutait. Je pense qu’à ce stade de l’article, le lecteur devrait être convaincu qu’on ne base pas une position sur une majorité mais sur la vérité.

Histoire du créationnisme

Le créationnisme est une doctrine intrinsèque à la Bible hébraïque et au Nouveau Testament. Depuis 2000 ans, les chrétiens sont de facto des créationnistes et cela fait 4000 ans pour les descendants d’Abraham. En ce sens, le croyant croit instinctivement que Dieu a « créé » le monde. Il ne s’agit pas d’un mouvement américain du 19ème ou du 20ème siècle. Il faut tout d’abord comprendre que le modèle créationniste est aussi, et surtout, « diluvialiste », en ce sens que le Déluge est l’événement majeur qui explique les registres géologique et fossile contenant la vie4. Une fois qu’on a compris cela, on retrouve:

  • Tertullien (160-240 ap. J-C) qui parlaient des fossiles dans les montagnes comme preuve que la terre avait été recouverte d’eau,
  • Procope de Gaza (465-528) qui parlait de coquillages et d’autres fragments trouvés dans les montagnes et il indiquait que cela témoignait du déluge lorsque la terre avait été inondée,
  • Calvin et Luther prenaient le déluge au sérieux en le considérant comme un événement à échelle mondiale.5
  • Thomas Burnet (1635-1715) et John Woodward (1665 – 1728) qui ont écrit aux alentours du début du 18ème siècle et fin du 17ème siècle. Ils pensaient que la terre avait été formée par les événements catastrophiques du déluge.

Bien évidemment le livre déclencheur et phénoménal de 1961 « The Genesis Flood » d’Henry M. Moris et de John C. Whitcomb explique le développement ou plutôt le renouveau du créationnisme dans l’époque moderne. Les auteurs n’ont pas travaillé à partir de rien et étaient eux même inspirés de précurseurs comme George McCready Price (1870-1963) et Harold Clarke (1891–1986) qui avaient publié des décennies plus tôt.

Harold Clarke, créationniste peu connu mais au rôle capital, est en fait à l’origine de l’idée selon laquelle la séquence de fossiles serait expliquée en termes de répartition écologique des organismes dans le monde d’avant le déluge (des biomes ont été emportés en séquence, de la mer vers les terres). L’idée du zonage écologique vient de son livre de 1946. C’est l’une des clés du puzzle quand on regarde le développement de ces idées dans le créationnisme qui a suivi. Les couches géologiques ne sont pas une succession du temps mais des séquences de l’action du déluge partant du fond des mers vers les terres élevées.

Quoiqu’il en soit, c’est bel et bien « The Genesis Flood » dans les années 60 qui a inspiré une nouvelle génération de créationnistes formés en géologie, paléontologie, biologie et dans les autres disciplines liés au sujet.

Alors que le modèle littéral de la Genèse était pratiquement vaincu en Europe, il a résisté aux États-Unis, tout comme le Christianisme qui avait souffert dans ses régions d’origine, avait prospéré en Europe. Pour la petite histoire, l’Angleterre possède la plus vieille organisation créationniste (Creation Science Movement, anciennement The Evolution Protest Movement) qui a commencé en 1932 et qui est toujours active aujourd’hui.

Histoire de l’évolutionnisme

Durant les 1800 ans qui ont suivi Jésus, la croyance universelle, était que Dieu avait créé l’univers en 6 jours il y a moins de 10 000 ans et qu’il avait détruit le monde il y a environ 5000 ans. Mais il y a environ 200-300 ans, l’idée des millions d’années a commencé à se développer. 

L’athéisme a vraiment commencé à s’imposer en Europe, en particulier en France où il a conduit à la sanglante révolution française6. Lorsque les paysans pieux de Vendée se sont révoltés contre les dures mesures anti-chrétiennes de la Révolution en 1793, ils ont été brutalement réprimés avec un massacre qui s’élève à plusieurs dizaines ou centaines de milliers de civils tués.7 Ce qui est aujourd’hui perçu comme un événement fondateur et positif est peut-être l’un des événements les plus tragiques et les plus brutaux de l’histoire de France, même si les causes qui ont mené à cette révolution sont complexes et ancrées dans la longue histoire de France (sur laquelle je reviendrai dans un autre article pour évoquer la responsabilité de l’église catholique).

Charles Darwin n’a fait que suivre la foule et n’a pas initié ce mouvement de scepticisme et d’exaltation intellectuelle (les lumières). Les personnages historiques ci-dessous ont tous précédé Darwin au sujet de l’évolution.

  • Charles De Secondat (1689–1755)
  • Benoit de Maillet (1656–1738)
  • Pierre-Louis Maupertuis (1698–1759)
  • Denis Diderot (1713–1784)
  • George Louis Buffon (1707–1788)
  • Erasmus Darwin (1731–1802)
  • Robert Chambers (1802–1871)
  • Patrick Matthew (1790–1874)

Notons que les français ont joué une part conséquente dans l’avènement de l’évolution et l’athéisme. Nous comprenons mieux le fort athéisme qui règne en France. La déchristianisation de la France durant la révolution française et les horreurs qui y ont été commises sont des faits peu mis en avant par les critiques. Les effets à long terme sur la pratique religieuse en France ont été importants. Beaucoup de ceux qui ont abandonnés leurs pratiques religieuses traditionnelles de par la persécution ne les ont jamais reprises après cette période sanglante8. De nombreux athées français aujourd’hui ne savent pas que l’athéisme familial a commencé à ce moment de l’histoire.

James Hutton (1726-1797) a été l’un des hommes très influent pour le paradigme des millions d’années. En 1795, il a publié un long livre faisant valoir que les caractéristiques géologiques de la terre étaient le résultat d’âges incalculables d’érosion et de sédimentation, il constatait des preuves de l’érosion causée par le vent et l’eau sur la terre qui transportait des particules vers les ruisseaux, qui les amenaient vers les rivières, qui transportaient les sédiments vers l’océan et les déversaient dans le plancher océanique.

Puis il y a eu Georges Cuvier (1769-1832) (anatomiste et paléontologue). En étudiant les fossiles trouvés dans et autour de Paris, il a développé sa théorie de la terre et a fait l’hypothèse que les fossiles dans les différentes couches rocheuses étaient le résultat d’une série d’inondations catastrophiques à l’échelle continentale ou mondiale, chacune séparée par de longues périodes de temps, et dans ces catastrophes, de nombreuses créatures sont mortes, elles ont été enfouies dans les sédiments et sont devenues des fossiles.

Dieu avait ensuite créé de nouvelles créatures, après chaque catastrophe, pour remplacer les créatures qui avaient péri, ou bien des survivants avaient repeuplé la terre. Il n’avait pourtant jamais vu une seule de ces inondations se produire pas plus qu’il n’avait vu une seule de ces couches sédimentaires avec des fossiles se produire. Lui aussi a spéculé ou imaginé le passé non observé.

Ensuite vint Charles Lyell (1797-1875) (avocat et géologue). Il est né le jour de la mort de Hutton. En 1830-1833, il a publié le premier de ses trois volumes de principes de géologie. S’appuyant sur Hutton, il soutint qu’il n’y avait jamais eu d’inondations catastrophiques à l’échelle continentale ou mondiale. Peut-être une petite inondation ici, un petit volcan par-là, où un tremblement de terre de temps en temps, mais les principaux processus de changement géologique étaient, selon lui, lents et graduels.

Charles Darwin a été influencé par les idées de Charles Lyell. Il est parti pour son célèbre voyage autour du monde pendant cinq ans en 1831 et il prit avec lui sur le HMS Beagle, le premier volume des principes de géologie de Charles Lyell. Il absorba littéralement la pensée de Lyell et déclara ceci:

J’ai toujours l’impression que mes livres sont sortis à moitié du cerveau de Lyell et que je ne le reconnais jamais suffisamment, et je ne sais pas comment je peux, sans le dire ainsi en tant de mots – car j’ai toujours pensé que le grand mérite des principes (de géologie), est qu’il a changé le ton de l’esprit et donc qu’en voyant une chose jamais vue par Lyell, on l’a pourtant vue partiellement à travers ses yeux9.

Darwin a simplement récupéré les principes du naturalisme, uniformitariste, développés en géologie et les a appliqués à la biologie. Ainsi, comme des processus graduels lents expliquaient ce que l’on observait dans les roches et les fossiles, des processus graduels lents expliquaient aussi ce que l’on observait chez les êtres vivants.

Ce qu’il faut savoir c’est que durant la jeunesse de Darwin, le mouvement du siècle des lumières était déjà lancé. L’église avait déjà accepté l’idée d’une vieille terre. Darwin a été élevé dans un milieu matérialiste et plein de scepticisme. Son grand père (Erasmus Darwin) était connu pour enseigner des théories évolutionnaires.

L’évolution est en effet déjà populaire quand Darwin partit à l’université. L’église était affectée au point ou elle avait déjà rejeté un Adam littéral et une chute littérale. La Bible était déjà attaquée de toute part.

Quant à la sélection naturelle, Darwin s’est beaucoup inspiré d’Edward Blyth (1810–1873), chimiste, zoologiste et créationniste anglais, qui ne percevait pas la sélection naturelle comme une force créatrice évolutionnaire, mais plutôt comme une force négative éliminant les espèces.

La sélection naturelle fait d’ailleurs toujours débat aujourd’hui, personne n’est d’accord sur comment la définir, tout le monde y va de sa propre définition. Il avait été difficile de traduire ce terme en allemand à l’époque de Darwin car le terme était ambigu et trompeur, il se cachait en son sein une personnification de la nature, qui bien évidemment n’est pas en mesure de « sélectionner » quoi que ce soit. Le « lect » de « sélection » (comme dans intellect) suppose une intelligence, une conscience, que la nature n’a pas.

Darwin a toutefois proposé le concept révolutionnaire de l’externalisme, c’est à dire que des facteurs extérieurs, l’environnement façonnait les créatures, comme de la pâte à modeler mais aujourd’hui nous comprenons que la vérité se trouve dans une perspective « internaliste ». L’environnement ne produit rien chez l’animal, il ne façonne rien du tout. Les animaux varient grâce à leur code génétique et aux systèmes épigénétiques10, prévus en amont, pour les adapter aux changements dans l’environnement. Les organismes sont équipés avant même d’avoir besoin d’utiliser un outil de leur boîte à outils génétique, ce qui montre au passage de l’anticipation.

Pour comprendre, on peut analyser le fonctionnement de l’oeil lorsqu’il est soumis à la lumière:

En présence de lumière la pupille se contracte, pour limiter la quantité de lumière qui entre dans l’œil. C’est un réflexe contrôlé par le système nerveux autonome. Les cônes (photorécepteurs situés dans la rétine centrale) sont activés, ces derniers sont sensibles à la lumière intense et aux couleurs (rouge, vert, bleu). L’œil s’ajuste alors à la lumière vive. Cela prend seulement quelques secondes ou minutes.

L’adaptation rapide à la lumière et à l’obscurité est inscrite dans le code génétique qui fournit les instructions de fabrication (développement de la rétine, des cônes, des bâtonnets, de l’iris, production des protéines nécessaires au fonctionnement des photorécepteurs, des enzymes impliquées dans les cycles biochimiques de la vision etc.). Ces mécanismes sont universels et automatiques et sont hérités à la naissance. L’épigénétique de son côté peut moduler et affiner la réponse du système visuel à l’environnement.

Toute cette adaptation n’a rien à voir avec la lumière en elle-même. Cette dernière n’est qu’une variable qui est présente ou non. Les outils précédent et préexistent aux conditions qui vont nécessiter leur utilisation.

Un poisson dans la mer, n’a pas été façonné par la mer, pas plus qu’un sous-marin n’a été façonné par la mer, c’est l’intelligence et l’ingénierie en amont qui ont construit, un poisson ou un sous-marin, et les ont rendu aptes et efficaces dans l’eau.

Mais pour en revenir plus directement à Darwin, lui tout comme Lyell et tant d’autres, a été influencé par sa philosophie qui l’a projeté dans les bras du naturalisme. La science expérimentale n’est pas ce qui lui a fait embrassé le naturalisme:

Un être si puissant et versé de connaissances comme Dieu … Cela révolte notre compréhension de supposer que sa bienveillance n’est pas abondante, parce que quel avantage peut-il y avoir dans les souffrances de millions d’animaux inférieurs à travers des temps sans fin?11

Darwin reprochait à Dieu la souffrance et ne prenait pas en compte les explications bibliques pour celle-ci. La souffrance et les maux de ce monde sont le résultat de la chute d’Adam et Eve. L’être-humain a été créé avec le libre-arbitre, Dieu n’a pas créé des robots. Le principe central de la création étant l’amour, il va de pair avec la liberté, et la liberté comprend la possibilité que le mal puisse s’exprimer. Dieu a confié la création à l’homme bien qu’il ne se soit pas montré digne de la tâche.

Bibliquement, une bonne écologie n’est pas une nature sans l’homme mais avec l’homme effectuant une bonne gestion. L’homme n’est pas arrivé à la fin de l’histoire, créant toute sorte de dérèglements, mais au début, en même temps que toutes les autres familles d’organismes, ce que des études scientifiques démontrent.

Hélas ce mouvement de scepticisme ne comprenait pas l’importance de la chute d’Adam et Eve, comme produisant la déchéance de l’homme et de la terre. C’est pourquoi, il est théologiquement mortel d’éliminer l’historicité d’Adam et Eve. De la Genèse découle de nombreuses valeurs morales mais lorsque l’historicité est niée alors la morale qui va avec est également rejetée. La souffrance et l’injustice dans le monde s’expliquent à travers une lecture littérale de la Genèse.

Ainsi cette idée que la mort avait toujours existé et était un phénomène tout à fait naturel a été la graine des travaux ultérieurs de Darwin. « Si Dieu existait, les choses n’auraient pas été ainsi » en résumé. Aujourd’hui ce même raisonnement philosophique est largement partagé, particulièrement dans le monde occidental, où le problème de la souffrance est l’obstacle numéro 1 à la foi.

Toutefois comme nous le verrons, Darwin en épousant cette idée, certainement logique dans une vision athée, n’a pas fait une fleur au monde quand on considère les conséquences qu’elle a entraînées (communisme, eugénisme, nazisme, racisme scientifique, dégradation morale…). L’évolution est une clé pour comprendre le concept nazi de la « race supérieure »…

C’est une chose en effet de réfuter le Dieu Biblique à cause du constat de la souffrance, c’en est une autre de faire ce qu’il faut pour y mettre un terme. En cela, Jésus-Christ a le plan qu’il nous faut pour remédier à tous les problèmes de la planète. Au temps fixé, son intervention mettra fin à l’ère actuelle et débouchera sur une nouvelle ère, infiniment meilleure et plus juste. Les souffrances et la mort ne seront plus. Malheureusement cet espoir est ignoré ou perçu comme ridicule par une majorité de la population, d’où le besoin du créationnisme pour redonner sens et foi dans la Parole de Dieu. Le Nouveau Testament repose entièrement sur le livre de la Genèse et de manière plus générale sur le pentateuque (torah).

Le Créationnisme Terre-Vieille ou l’Evolutionnisme théiste

Il y a toujours des gens qui cherchent à mettre tout le monde d’accord, à faire plaisir à tout le monde, à être raisonnable…. et à proposer les rond-carrés. 7 raisons pragmatiques révèlent l’incompatibilité entre la Genèse et l’évolution (qu’elle soit biologique, géologique ou cosmologique):

  • Première raison: l’âge de l’univers et de la terre
  • Deuxième raison: un problème de séquence d’apparition des éléments
  • Troisième raison : les ingrédients de l’évolution – le hasard et le temps
  • Quatrième raison : la mort et la souffrance avant le péché
  • 5ème raison ; la tendance à la dégradation
  • 6ème raison – la théorie erronée de l’évolution
  • 7ème raison : les fruits de l’évolutionnisme

Les 7 points sont détaillés dans l’article suivant:

Deux versets suffisent à montrer que les milliards d’années ne collent pas à la logique biblique:

« Mais, au commencement de la création, Dieu a créé l’être humain homme et femme. » (Marc 10:6)

Jésus se révèle ici être un créationniste Terre jeune. Pour lui Adam et Eve ont été créés « au commencement ». Au commencement bien sûr ne signifie pas « 14 milliards d’années après le Big-Bang ».

« Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce qu’est le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul. » (Romains 5:17)

L’apôtre Paul confirme l’approche de la Genèse que le monde a été créé dans la perfection. Les hommes et les animaux ne mourraient pas, ils étaient végétariens et avaient accès à l’arbre de vie, dont l’immortalité de l’homme dépendait.

Cosmologie

La cosmologie est le domaine le plus subtil et le plus difficile à aborder avec les chrétiens. En effet, alors que nombre d’entre eux ont compris que l’évolution darwinienne est incompatible avec la Bible, malgré les propositions de réinterprétation de la Genèse, peu savent que le Big-Bang est tout autant incompatible avec la Bible. Les mêmes 7 raisons citées plus haut valent de la même manière. Ci-dessous quelques articles sur certaines tentatives populaires de réinterpréter la Genèse de manière plus poétique et symbolique.

La séquence des événements du Big Bang est hautement incompatible avec la séquence des évènements dans la genèse. Par exemple le Soleil vient avant la Terre dans le modèle du big bang. C’est le contraire dans le modèle biblique, la Terre est avant le soleil. Aussi, la Terre est un océan universel au commencement dans la Genèse alors qu’elle est une boule en fusion dans le scénario évolutif.

Par ailleurs cette évolution cosmologique se déroulant sur des milliards d’années est en contraste comme vu plus haut avec les paroles de Jésus qui renvoie « le commencement » à l’époque d’Adam et Eve il y a moins de 10 000 ans. Cette même évolution nous indique que la mort a régné avant le péché d’Adam et Eve, ce qui pose de fort problèmes de cohérence théologique. Si le péché n’a pas produit la mort, alors le rachat du péché par Jésus-Christ est inutile, puisque le péché n’a rien à voir avec la mort en premier lieu. On ne peut pas juste modifier son approche de la Genèse sans faire s’effondrer tous les autres livres bibliques par derrière.

Il n’y a rien d’étonnant à croire que Dieu a créé l’homme avec l’immortalité acquise d’entrée de jeu. Cela répond à l’objection athée que Dieu n’aurait pas créé la souffrance et l’injustice. C’est vrai dans le sens où la création était dans un état d’innocence et de pureté au début. Dieu avait donné le meilleur dès le commencement. Puis, c’est bel et bien ce que nous promet Jésus: la résurrection et la vie éternelle lors de son retour, c’est à dire une restauration du plan originel.

Les problèmes « scientifiques » du Big-Bang sont nombreux. Hélas les médias ne font pas leur travail à ce sujet et la population demeure dans l’impression que le modèle est solide et démontré.

Le Big-Bang parvient-il à expliquer quoi que ce soit?

Le Big-Bang ne parvient pas à expliquer la formation d’étoiles ou de galaxies, encore moins le système solaire, la lune et la Terre. Nous voyons rarement dans la nature ou en laboratoire des explosions ou des mouvements aléatoires qui créent de l’ordre. L’idée du Big-Bang, tordue comme elle l’est devenue, ne correspond à rien de scientifiques. Le scénario est inventif, il ne représente pas l’histoire de l’univers. Il existe d’ailleurs chez les séculiers d’autres modèles cosmologiques, il ne faut donc pas avoir l’impression que le Big-Bang est incontournable.

De forts problèmes percutent le Big-Bang, le problème de l’horizon, la théorie ad hoc de l’inflation, la maturité des galaxies distantes etc… En fait plusieurs séculiers constatent et revendiquent eux-mêmes que la théorie est problématique. Souvenez-vous de ce que j’écrivais plus haut sur les paradigmes. De nombreux scientifiques et de nombreuses personnes qui épousent le Big-Bang n’ont reçu qu’une version de l’origine quand ils ont étudié le sujet à l’école ou à l’université, ils se doutent à peine qu’il existe d’autres scénarios possibles. Soyez un détective Columbo et faites vous votre avis par vous-même.

La cosmologie n’est pas une science testable, ce n’est pas une science dure comme la physique. En fait, les données du télescope James Webb n’ont fait que compliquer l’affaire du Big-Bang. Le modèle postule que les galaxies les plus distantes sont immatures (au stade bébé, car on est censé les voir comme elles étaient dans le passé et non comme elles sont aujourd’hui), or les observations révèlent des galaxies aussi matures et formées que celles qui sont proches de nous. Tout semble uniforme, les observations éloignées ne montrent pas progressivement des galaxies bébés.

La « chorégraphie » du système solaire est une œuvre magistrale, réglée et paramétrée pour permettre la vie. Le hasard ne provoquent la coordination ingénieuse de milliards de paramètres vitaux. Les évolutionnistes font en fait appel à davantage de miracles que les créationnistes. Les conditions nombreuses et simultanées permettant à la vie d’exister se seraient mises en place par hasard. Ensuite une vie bactérienne se serait développée par hasard également dans une soupe chimique, ce qui en soi est un miracle de loin plus impressionnant qu’une résurrection pour lequel un corps avec tous les ingrédients sont présents. Et ensuite le microbe serait parvenu à devenir un microbiologiste!

Ci-dessous un article qui montre que l’univers a été conçu et qu’il ne s’est pas développé aveuglément:

Dans les deux articles ci-dessous, les problèmes du Big-Bang en détail avec de nombreuses admissions d’évolutionnistes sur les problèmes du modèle:

De nombreux arguments soutiennent un jeune univers:

  • Les supernovas
  • Les galaxies spirales
  • Les anneaux de planètes
  • Des surfaces de planètes jeunes
  • Les comètes du système solaire
  • La chaleur interne de Jupiter
  • Les étoiles bleues
  • La récession de la Lune
  • Le paradoxe du jeune soleil faible

Vous trouverez ces arguments détaillés dans les articles suivants:

Le paradoxe du jeune soleil faible

Les réactions au cœur du soleil font qu’il devient de plus en plus brillant au fil du temps. Quand on applique le principe évolutionniste « le présent est la clé du passé », on est obligé de conclure qu’il y a 3 ou 4 milliards d’années en arrière, le soleil était beaucoup plus « froid » (30% de luminosité en moins). Le « jeune soleil » était faible. Le petit souci est qu’une simple diminution de l’énergie solaire de 2 ou 3% suffirait à provoquer une glaciation de la Terre. En effet, les positions respectives du Soleil et de la Terre, la couleur du soleil, la taille du soleil etc… sont minutieusement réglés. La moindre modification et l’équilibre produisant les conditions de vie favorables s’écroulent complètement.

Il n’est déjà pas facile de créer les conditions de vie qui peuvent fonctionner pendant quelques milliers d’années mais si vous étendez le scénario sur des milliards d’années, vous devez alors maintenir une multitude d’équilibres fragiles, par exemple comment la vie a t-elle se développer alors que le soleil était froid? Ou comment la Terre a t-elle pu fonctionner avec une Lune beaucoup plus proche?

Il y a 500 millions d’année environ, lorsque la vie multicellulaire a commencé dans le modèle évolutif, le soleil était encore 6% plus froid… Comment la vie alors était-elle possible? De plus les archives géologiques montrent que le climat de la Terre était chaud à l’époque… La question est encore plus énigmatique car certains scientifiques évolutionnistes pensent que l’eau de l’océan, qui chauffait l’atmosphère, était extrêmement chaude à l’époque, autour de 55 à 85 ° C (en effet à la fin du Déluge les eaux étaient chaudes, ce qui a provoqué l’évaporation nécessaire pour produire l’ère glaciaire).

Le problème est encore plus sévère qu’il n’y a parait! Mars est une planète très froide aujourd’hui, mais il existe de nombreuses preuves qu’au début de son histoire, de l’eau liquide a coulé à sa surface, indiquant que Mars était beaucoup plus chaude! Comment Mars a t-elle pu être beaucoup plus chaude au moment même où le Soleil était à son plus faible?

Dans le modèle créationniste ce problème coriace disparaît tout naturellement. Le soleil a été créé à peu près comme il est aujourd’hui et il n’a pas eu le temps de varier significativement depuis la création.

Des problèmes similaires sont au menu également avec la relation Lune/Terre. Le frottement des marées fait reculer la lune de la terre à raison de 4 cm par an. Ce taux aurait été plus grand dans le passé lorsque la lune et la terre étaient plus proches.

La lune n’aurait jamais pu être plus proche que 18 400 km, connue sous le nom de la Limite de Roche, car les forces de marée de la Terre (dues à la gravité) l’auraient brisée. Mais même si la lune avait commencé à s’éloigner en ayant été en contact avec la terre, il n’aurait fallu que 1,37 milliard d’années pour atteindre sa distance actuelle – seulement un quart de l’âge évolutif revendiqué (trop jeune pour l’évolution et beaucoup moins âgé que la datation radiométrique des roches lunaires).

Les créationnistes pensent qu’elle a été créée près de l’endroit où elle est maintenant et qu’il n’y a pas eu besoin de vastes périodes de temps. La Lune est un « dessein intelligent », elle produit le mouvement des marées et stabilise l’axe de la Terre. Sans cela, la vie sur Terre disparaîtrait rapidement.

L’Entropie

Selon la seconde loi de thermodynamique, l’ordre décroît avec le temps. L’univers va vers la « mort thermique », où plus aucune énergie ne sera disponible pour accomplir un travail. Cela contredit fondamentalement l’idée que l’univers évolue vers une complexité croissante, comme le propose le modèle du Big Bang.

Tous les systèmes physiques tendent naturellement vers un état de plus grand désordre, appelé entropie. Cette loi est considérée comme inviolable, sauf en cas d’intervention surnaturelle.  Le professeur d’ingénierie du MIT Seth Lloyd, a écrit dans Nature en 2004:

Rien dans la vie n’est certain, excepté la mort, les impôts et la deuxième loi de la thermodynamique.

Le code génétique, complexe et porteur d’informations, ne s’améliore pas au fil des générations: il se dégrade avec le temps à cause des mutations qui s’accumule. Le concept d’entropie génétique (défendu notamment par le généticien John Sanford) souligne que la dégénérescence du génome humain est rapide et irréversible.

Un procédé inviolable et inexorable qui dégrade le génome de manière continue, génération après génération, ne peut pas produire la macroévolution et l’apparition de nouveaux systèmes complexes.

La formation progressive d’organismes vivants de plus en plus complexes va à l’encontre de la tendance naturelle à la désorganisation.

Tous les processus imaginables désordonnent l’univers en continu, l’amène vers sa fin, et utilisent l’énergie disponible pour le travail. C’est pourquoi l’univers a eu un commencement, autrement il aurait atteint l’équilibre et l’absence d’énergie disponible pour le travail.

L’état actuel de l’univers et du vivant implique, non seulement un commencement, mais aussi un état initial très ordonné, ce qui nécessite un Créateur intelligent. L’univers n’aurait pas pu se former seul dans cet état de basse entropie. On ne peut pas aller du désordre à l’ordre sans énergie et ordonnancement intelligent.

L’augmentation universelle de l’entropie contredit l’idée d’un progrès naturel vers plus de complexité. Au contraire, elle corrobore l’idée d’une création initiale parfaite, qui se dégrade depuis la Chute. Cela soutient une lecture littérale du récit biblique de la création et remet en question l’évolution darwinienne et le modèle cosmologique séculier.

« Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ;
Ils périront, mais tu subsistes ;
Ils vieilliront tous comme un vêtement,
Tu les rouleras comme un manteau, et ils seront changés ;
Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.
»
(Hébreux 1:10–12)

Aussi le principe de la régression infinie indique que soit l’univers, soit le créateur est éternel. Autrement on se demanderait infiniment qui est celui qui a créé celui qui a créé et ainsi de suite. Nous savons, comme déjà mentionné, que l’univers a eu un commencement et qu’il n’est donc pas éternel. Il reste donc l’hypothèse du créateur, qui se doit d’être en dehors du « système », ce que la Bible nous révélait avant toute étude approfondie de l’univers. Comme Dieu n’a pas de commencement, mais est éternel (son nom propre YHWH qui est traduit par Éternel en français, plus littéralement on traduit par « Je suis »), il n’a pas de cause.

Le concepteur de l’univers ne peut pas être à l’intérieur du système sinon il y serait soumis, c’est pourquoi les cohortes de dieux païens sont disqualifiés, tout comme le modèle panthéiste de Gaïa, car ils seraient soumis à la seconde loi de thermodynamique et seraient impuissants.

Les objections au modèle biblique

Dans le cadre du modèle créationniste Terre jeune, l’univers a été créé il y a moins de 10 000 ans. En astrophysique conventionnelle, on observe des galaxies et d’autres objets situés à des distances mesurées en millions ou milliards d’années-lumière, ce qui signifie que leur lumière mettrait un temps tout aussi long pour nous atteindre. Le problème est donc le suivant: si l’univers n’existe que depuis quelques milliers d’années, comment la lumière provenant de galaxies situées à des millions ou des milliards d’années-lumière a-t-elle pu voyager jusqu’à nous? Cet argument est en général considéré par les créationnistes comme le meilleur argument évolutionniste.

Une année-lumière correspond à environ 10 000 milliards de kilomètres, soit la distance parcourue par la lumière en un an (300 000 km/sec). Ne faudrait-il donc pas des milliards d’années pour que la lumière des étoiles lointaines nous parvienne? Les créationnistes ont proposé plusieurs solutions pour répondre à cette argument. Il faut correctement replacer le sujet afin de comprendre la cohérence du modèle biblique.

D’une, les créationnistes sont partagés entre des solutions naturelles et/ou surnaturelles. La création est un miracle, bien plus important en terme de physique qu’une résurrection par exemple, où il n’a s’agit « que » de ramener une personne morte à la vie. A ce titre le modèle créationniste postule la toute puissance de Dieu car aucun mécanisme naturel ne peut l’expliquer. La création pourrait être rangée dans la même catégorie.

Notons que les évolutionnistes font appel à un miracle beaucoup moins crédible en indiquant que la vie soit apparue toute seule à partir de matières inertes (abiogenèse). Il est en effet assez cocasse de remarquer que les évolutionnistes rejettent la résurrection de Jésus, malgré les preuves historiques nombreuses, mais qu’ils acceptent l’abiogenèse sans preuve. L’abiogenèse serait un miracle plus important que la résurrection du Christ, pour laquelle un corps avec tous les ingrédients étaient disponibles dans la tombe. Dans un contexte « divin », il est assez facile de comprendre que le Créateur de l’univers a pu ressusciter un mort. En contraste, dans un contexte naturaliste, sans Dieu, créer la vie à partir de quelques ingrédients disparates dans des conditions discutables et très hypothétiques, apparaît clairement impossible.

Comme la déclaré Linsday Harold12, « si la résurrection est impossible, l’abiogenèse l’est également ».

L’un des plus sévères problèmes de l’évolution tient dans sa nature « incrémentielle ». Les changements sont censés se faire lentement sur plusieurs millions d’années. Les processus incrémentiels sont inenvisageables compte tenu de la nature du vivant. Il faut avoir des milliers de choses instantanément pour faire fonctionner quoique soit. Les échecs de l’abiogenèse tuent l’évolution néodarwinienne dans l’œuf. La vie ne peut même pas commencer dans le modèle.

Pour en revenir aux solutions concernant la lumière des galaxies distantes, qui selon les évolutionnistes, nécessitent des millions et milliards d’années pour pour nous parvenir, les créationniste ont proposé diverses approches. Elles vont de la variation de vitesse de la lumière (à l’aide de la relativité), à la distorsion ou la contraction de l’espace-temps, à l’observation en temps réel des objets lointains. Tous les détails dans l’article ci-dessous:

Géophysique

Le Dr John Baumgardner est une autorité dans le domaine de la géophysique. Il est un géophysicien américain, spécialisé en modélisation numérique des phénomènes géologiques. Diplômé de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en génie électrique, puis docteur en géophysique de l’Université de Californie à Los Alamos (UCLA / LANL), il a travaillé au Los Alamos National Laboratory, un centre de recherche très réputé.

Bien qu’il soit créationniste de la jeune terre, il a publié des travaux reconnus dans la communauté scientifique, notamment sur les modèles informatiques de la dynamique du manteau terrestre (code Terra). Développé dans les années 1990, son modèle cherche à expliquer la géologie globale dans le cadre de Déluge biblique mondial, en restant cohérent avec les grandes structures tectoniques actuelles. Voici un résumé du modèle CPT (Catastrophic Plate Tectonics) qui retrace le fonctionnement « tectonique » ou « géophysique » du Déluge.

Nous avons au départ (début du Déluge) une rupture soudaine des plaques. Le fond océanique primitif s’est fracturé brutalement. Le matériau du manteau est devenu instable (à cause d’un changement de densité ou de température). Cela a initié un glissement rapide des plaques océaniques vers l’intérieur de la Terre.

La matériel chaud du manteau qui surgit dans les fonds marins fait vaporiser l’eau de mer, sous forme de geysers, qui fournissent l’humidité pour les pluies « diluviennes ». Comme le nouveau sol océanique créé est plus chaud, il occupe plus de place que l’ancien sol océanique froid qui était dense. Ainsi le niveau de la mer augmente de 1 à 2km, provoquant l’inondation des continents.

Il y a la subduction accélérée: les plaques s’enfoncent rapidement dans le manteau, jusqu’à plusieurs mètres par seconde. Ce mouvement provoque:

  • Une chaleur massive dans l’océan,
  • Un resurgissement du magma par les dorsales,
  • L’élévation du niveau des océans.

Les effets globaux sont:

  • L’inondation des continents par les eaux océaniques surélevées.
  • La formation rapide de montagnes, fosses océaniques, dorsales.
  • Le volcanisme, des tsunamis, des séismes à l’échelle mondiale.

La fin du processus est lorsque le système s’essouffle, les plaques ralentissent jusqu’à leurs vitesses actuelles (cm/an). Le niveau des eaux redescend, laissant les continents partiellement émergés.

Le modèle explique:

Phénomène géologiqueExplication CPT
Création de la Grande DiscordanceErosion massive des roches antédiluviennes
Fossiles marins sur les montagnesDépôt rapide des sédiments par les eaux du Déluge
Couvertures sédimentaires globalesSédimentation cataclysmique cohérente sur toute la planète
Pliage de couches géologiques sans fractureCompression rapide de couches encore molles
Fossiles en masseEnterrement rapide d’êtres vivants pendant des catastrophes
Formation des dorsales et subductionMouvements accélérés des plaques lors du Déluge
Brisement du supercontinent d’origine et du sol océaniqueLes croûtes terrestre et océanique sont soumises à une telle tension qu’elles se déchirent
Inversion rapide du champ magnétiqueLes bouleversements dans le manteau permettent au champ de s’inverser
Formation des hautes montagnes et des valléesLes mouvements verticaux de la fin du Déluge poussent les montagnes vers le haut et creusent des canyons

Le modèle CPT (Catastrophic Plate Tectonics) est rejeté par la géologie académique classique, car il postule des vitesses tectoniques extrêmes non observées aujourd’hui et repose sur un cadre biblique, considéré comme religieux, donc non scientifique selon les critères dominants. Pourtant, les caractéristiques surprenantes du registre géologique se corrèlent avec un événement cataclysmique mondial d’ampleur (colonne géologique cohérente à l’échelle mondiale, érosion massive, fossilisation massive, disparition des dinosaures, les inversions rapides du champ magnétique, les forces nécessaires pour élever les hautes montagnes dans un temps court avant que l’érosion ne les abaisse, ère glaciaire…). La tomographie sismique a d’ailleurs apporté des preuves du modèle CPT de Baumgardner. Plus de détails et des preuves dans les articles suivants:

Les publications scientifiques de Baumgardner peuvent être retrouvés ici:

Introduction to Catastrophic Plate Tectonics

Géologie et Paléontologie

Une chose comique quand on explore le débat Évolution VS Création, c’est lorsqu’on apprend que les évolutionnistes croient que le monde a été inondé plusieurs fois. Oui, dans le modèle évolutif, la France était sous l’eau, l’Angleterre était sous l’eau, les Etats-Unis étaient sous l’eau… Leur récit est d’ailleurs plus formidable que le modèle créationniste puisque l’inondation des continents se serait produites « plusieurs fois ». C’est le concept des méga séquences qui nous permet de le comprendre. La mer a transgressé sur les continents. Le modèle évolutif, a plusieurs égards, ressemble au fil des années, de plus en plus au modèle créationniste. Mais les évolutionnistes ne veulent pas du coupable qu’est le Déluge, ils en cherchent donc un autre ou des autres. Hélas, on ne se moque pas ainsi du détective Columbo!

Les preuves que le monde a été submergé sont en effet nombreuses:

  • Des fossiles marins au sommet des montagnes
  • Les couches sédimentaires marines sous nos pieds partout sur les continents
  • Des fossiles marins et terrestres mélangés ensemble
  • Des baleines dans le désert
  • Le transport de sédiments sur de longues distances
  • Des vallées et canyons immenses par rapport aux faibles cours d’eau qui les traverse
  • Etc… etc…

La formation rapide des fossiles

Les fossiles se forment rapidement, autrement il n’y a pas fossilisation et les dépouilles se décomposent sous l’action des bactéries, des charognards et autres procédés. Les animaux qui meurt au bord de la route, dans une prairie ou dans un forêt ne fossilisent pas car la nature est très efficace quand il s’agit de recycler les « matériaux ». C’est un concept du « dessein intelligent », Dieu a mis en place des systèmes de recyclages déchets pour que nous ne nous noyons pas dedans.

L’idée populaire est que la fossilisation est synonyme de millions d’années. Rien est plus faux! Il faut au contraire enfouir un organisme très rapidement, avec une grande quantité de sédiments, pour éviter qu’ils ne décomposent en poussière, comme les animaux qui meurt aujourd’hui. Le registre fossile contient même des parties molles fossilisées, lesquelles ne peuvent se maintenir même quelques jours. Il y a aussi des biomatériaux trouvés, comme une sensation de « fraîcheur » des fossiles. Plus détails dans l’article ci-dessous:

La formation rapide de pétrole et de charbon

Dans la lignée de l’idée populaire précédente, il y a cette croyance en une formation extrêmement lente du charbon et du pétrole. Mais la science expérimentale et d’observation démontre le contraire.

Des expériences ont montré qu’on peut produire du charbon en quelques semaines ou mois à partir de matière végétale, à condition de la soumettre à des températures élevées, une pression modérée et un environnement pauvre en oxygène.

Le pétrole peut aussi être produit en laboratoire à partir de matières organiques (algues, bois, débris biologiques) en quelques heures à quelques semaines, sous pression et chaleur.

Des recherches montrent également que trop de temps ou une température trop basse dégrade les composés nécessaires à la formation du pétrole, ce qui suggère qu’un processus rapide est plus plausible.

L’uniformitarisme d’Hutton et Lyell (idée que les processus géologiques sont lents et constants) est de plus en plus remis en cause, même dans la communauté scientifique séculière, au profit d’une géologie catastrophiste (grands bouleversements soudains).

  • Par exemple, le Mont St. Helens a produit en quelques jours des formations rocheuses, des strates, et des dépôts qui ressemblent à ceux que l’on attribue normalement à des millions d’années.

L’érosion des continents

Une autre méthode de datation pragmatique des continents est d’utiliser le taux d’érosion moyen des continents (12 mètres par million d’années). Ces derniers s’érodent plus vite qu’ils ne s’élèvent de sorte que des calculs assez simples montrent qu’ils ne peuvent pas être âgés. 25 millions d’années « suffisent » à effacer 300m d’élévation. Cela n’est pas compatible avec les centaines de millions et milliards d’années supposées des continents.

La parade évolutionniste consiste à dire que les montagnes et les continents sont constamment « renouvelés » par la tectonique mais on ne congédie pas aussi facilement que cela le Détective Columbo. Par exemple, une grande portion du Canada et de l’est des Etats-Unis n’a pas expérimenté de soulèvement géologique depuis la création des Montagnes des Appalaches il y a de cela 250 millions d’années selon l’échelle de temps évolutive.

Quand on réalise qu’une grande partie des états américains du midwest et du sud-est sont à moins de 300 mètres au-dessus du niveau de la mer il est étonnant qu’il y ait encore des terres émergées dans ces régions.

La grande discordance

La grande discordance (Great Unconformity en anglais) est un phénomène géologique bien connu: elle correspond à une discontinuité majeure dans l’enregistrement sédimentaire, où des « centaines de millions d’années » du modèle évolutif sont absentes entre des roches sédimentaires plus récentes et des roches métamorphiques ou ignées très anciennes, souvent précambriennes (c’est comme si de nombreuses pages du « livre des roches » étaient arrachées). Cette érosion massive, visible à grande échelle dans des endroits comme le Grand Canyon, a suscité plusieurs interprétations.

Dans le modèle créationniste, la grande discordance est une surface d’érosion présente sur tous les continents, où la roche antédiluvienne (datant de la création) rencontre le grès déposé par le Déluge.

Cette grande discordance est observée sur plusieurs continents, souvent à des niveaux similaires. On peut y voir une preuve d’un événement mondial, plutôt qu’une série de processus locaux séparés comme le suppose la géologie uniformitariste.

C’est une question tenace: comment obtient-on, au même moment , une surface pratiquement plane dans le monde entier suivi d’une progression cohérente? La théorie évolutive « snowball earth » où la terre a été gelée entièrement indique que des glaciers ont érodé la Terre au même moment, mais on observe pas cela aujourd’hui. Au Canada on voit les les roches cristallines exposées qui ont recouvertes de glace et on observe toute sorte de ravins et de vallées. On obtient nul part dans le monde des surfaces planes. Là où la roche précambrienne est exposée on ne le voit jamais plane.

Le principe évolutionniste « le présent est la clé du passé » ne fonctionne pas ici car ce qu’il se passe dans le présent ne produit rien de tel que ce qu’on voit dans le registre géologique avec la Grande Discordance. On ne voit pas de surface plane se former comme une surface discordante d’érosion avec des sédiments empilés sur le dessus.

Les créationnistes soutiennent que le modèle diluvialiste explique mieux l’ampleur et la rapidité de l’érosion requise pour produire la grande discordance. Le Déluge biblique explique naturellement:

  • L’érosion simultanée sur tous les continents ;
  • L’absence de couches intermédiaires (parce qu’elles auraient été arrachées) ;
  • Le dépôt rapide de sédiments riches en fossiles immédiatement après, correspondant à la Sauk megasequence (Cambrien).

Le dépôt rapide des sédiments

Les géologues s’accordent à dire qu’une très grande partie des strates sédimentaires continentales contiennent des fossiles marins (coraux, trilobites, ammonites, brachiopodes, etc.). On estime que 70 à 80 % des roches sédimentaires sur les continents ont été déposées dans un environnement marin.

Cela inclut des dépôts marins peu profonds — comme les plateaux continentaux — mais aussi des dépôts marins profonds retrouvés aujourd’hui loin des océans, souvent à plusieurs centaines ou milliers de mètres d’altitude (ex : Alpes, Himalaya, Grand Canyon…).

Pour les géologues créationnistes (ex : Snelling, Austin, Clarey), cette quantité immense de dépôts marins ne peut s’expliquer que par un recouvrement massif et global: le Déluge de Noé a submergé les continents, entraînant l’enfouissement rapide de grandes quantités de sédiments marins.

Le déluge aurait provoqué :

  • De puissants courants et tsunamis
  • Un transport à grande échelle de sédiments
  • L’ensevelissement rapide de créatures marines dans les strates
  • Des dépôts rapides et massifs, empilés parfois sur plusieurs kilomètres d’épaisseur.

Des fossiles marins sont trouvés:

  • Sur les sommets de montagnes (Himalaya, Alpes, Andes…)
  • Dans les zones désertiques (Sahara, Utah…)
  • À des kilomètres des côtes actuelles

Les dépôts montrent souvent:

  • Des strates étendues sur des milliers de km² (ex : le Grand Canyon, les strates de la région de Colorado)
  • Peu ou pas d’érosion entre les couches, ce qui suggère une sédimentation rapide et continue
  • Une absence fréquente de bioturbation (pas de traces de vie entre les strates)

Ces indices vont à l’encontre d’un dépôt lent et progressif et soutiennent l’idée d’un événement géologique majeur, bref et catastrophique.

L’argile, le sédiment le plus courant sur Terre, ne se dépose pas lentement dans des eaux calmes pour former des roches. Les roches riches en argile, comme les schistes et les mudstones, présentent souvent de fines laminations ou des couches fines qui ne se forment que dans des eaux en mouvement, pas dans des eaux stagnantes. Comment le savons-nous? Des preuves empiriques récentes montrent que les argiles laminées doivent être déposées dans des environnements énergétiques par de l’eau en mouvement.

Le concept de strates calcaires se formant lentement a été enseigné comme un fait pendant si longtemps qu’il est ancré dans l’esprit de générations d’étudiants. Mais maintenant, tout cela a changé. Une autre croyance uniformitarienne de longue date a été exposée comme fausse. Des expériences en canal ont vérifié que la boue carbonatée ne se dépose pas lentement, mais rapidement, par l’action des vagues et des courants. Les expériences en laboratoire montrent que l’eau s’écoulant à une vitesse de 25 à 50 cm par seconde crée des ondulations et des couches de boue carbonatée laminée identiques à celles observées dans les roches carbonatées.

Les structures sédimentaires

Une structure sédimentaire est une caractéristique identifiable formée lors du dépôt des sédiments et/ou créée tôt dans le processus de lithification (cimentation).

Parmi ces caractéristiques, on trouve les marques de rides, les sables à stratifications entrecroisées, les empreintes de gouttes de pluie, les marques de flute et d’érosion, les stratifications graduées et les fissures de dessiccation (communément appelées « craquelures de boue »).

L’omniprésence de structures sédimentaires dans les roches à travers le monde témoigne des conditions d’enfouissement catastrophiques lors du Déluge. La plupart de ces structures sont très délicates et doivent être rapidement inondées et enterrées par de nouveaux sédiments déposés par l’eau pour être préservées et éviter leur destruction complète par bioturbation.

Les rides, les marques de flute et les empreintes de gouttes de pluie ne dureront pas longtemps si elles sont exposées, même pendant quelques heures ou jours. Ces structures constituent des preuves tangibles d’un événement de crue catastrophique. Les roches sont souvent marquées par ces structures, comme figées dans la pierre.

Les rides de courant (ripple marks) sont formées par des courants d’eau peu profonds. Elles sont très fragiles et s’érodent rapidement si elles restent exposées à l’air, au vent ou à l’eau. Leur préservation dans les strates géologiques implique un ensevelissement rapide.

Auteur: Michael C. Rygel)

Les marques de flute (flute casts) sont creusées par des courants turbulents à la base des couches sédimentaires. Elles indiquent un écoulement violent, souvent en eau chargée de sédiments et témoignent d’une crue intense ou d’un courant sous-marin rapide, et non d’une sédimentation paisible.

Auteur: Michael C. Rygel)

Les empreintes de gouttes de pluie (raindrop impressions) sont formées lorsque des gouttes tombent sur un sédiment mou. Elles disparaissent rapidement sous l’effet de l’érosion, du vent ou de l’eau. Leur conservation exige une couverture immédiate, ce qui va à l’encontre d’un laps de temps de milliers d’années entre les couches.

Ces structures extrêmement fragiles ne peuvent survivre que si elles sont recouvertes très rapidement par une nouvelle couche de sédiment. Leur présence dans les archives géologiques montre que les couches se sont succédées en peu de temps, comme lors d’un événement de crue catastrophique globale — tel que le Déluge biblique.

Les plis dans les couches géologiques

Il est très difficile de plier des roches dures, pourtant voici ce que l’on aperçoit à Auckland en Nouvelle Zélande:

Formation géologique à Auckland en Nouvelle Zélande

Si les montagnes s’étaient formées durant des millions d’années, il y aurait des signes de fissures. Il n’y en a pas. Les couches géologiques ont été déposées rapidement à l’occasion du déluge pendant qu’elles étaient encore souples, autrement elles se seraient brisées.

Une roche dure et cassante, comme le calcaire ou le schiste, ne peut pas se plier sans se fracturer, surtout à basse température. Si ces couches avaient été compactées et durcies depuis des millions d’années, elles auraient dû se briser sous la pression, pas se plier doucement.

Les couches géologiques se sont déposées rapidement, dans un environnement encore mou et saturé d’eau. Le pliage est survenu peu après le dépôt, avant que les strates ne se durcissent, ce qui expliqu l’absence de fractures.

Cela correspond à un modèle de géologie catastrophique lié au Déluge de Noé, où les sédiments se déposent en quelques mois, puis sont déformés par des forces tectoniques lors de la phase de retrait des eaux.

On observe des plis dans toutes les grandes chaînes de montagnes (Alpes, Himalaya, Appalaches, Andes, etc.) mais aussi dans des régions de plateaux et loin des zones de montagnes. Ces plis affectent souvent des couches de sédiments sur des centaines de mètres à plusieurs kilomètres d’épaisseur. Ils sont visibles dans:

  • Les falaises (ex. : Grand Canyon, Joggins en Nouvelle-Écosse)
  • Les coupes routières
  • Les photos satellites ou aériennes

Les fossiles « vivants »

Un fossile vivant est une espèce connue à l’état fossile (parfois supposée disparue depuis des millions d’années) et qui existe encore aujourd’hui, presque inchangée. Il existe plusieurs exemples connus:

  • Les cœlacanthes qui sont censés avoir disparu il y a 65 millions d’années, mais découvert vivant en 1938.
  • Les ginkgo biloba, nautiles, limules, séquoias, fourmis fossiles, crevettes, crocodiles qui sont identiques à des espèces modernes, etc.
Cœlacanthe (auteur Bruce A.S. Henderson)

Ces espèces n’ont pas changé malgré de supposés millions d’années d’évolution. Cela contredit l’idée de mutations constantes et de transformation progressive et l’absence de forme intermédiaire renforce l’idée d’une création telle que décrite dans la Genèse.

Ces fossiles vivants auraient survécu inchangées à plusieurs « extinctions massives » (ex: dinosaure, mosasaure et cœlacanthe). Cela est incohérent dans un cadre strictement évolutionniste.

L’idée chez les évolutionnistes est que les organismes n’ont existé ou n’existent que durant la période qui correspond aux couches géologiques dans lesquelles ils reposent. Si une espèce n’est pas trouvée dans un niveau géologique, alors il n’a tout simplement pas vécu à ce moment là et il n’a pas côtoyé les autres espèces qui y sont trouvées. Les fossiles vivants mettent en doute cette « hypothèse » et soutiennent le modèle séquentiel du registre géologique dans le Déluge biblique (des mers vers les terres).

Ce n’est pas que le cœlacanthe n’existait pas à l’époque correspondante de certaines couches géologiques où il n’est pas trouvé mais qu’il ne se trouvait pas sur les écosystèmes dévastés à ce moment là. Le Déluge, de manière générale, a emporté les organismes écosystème par écosystème. Bien sûr les tsunamis, le volcanisme, le reflux des eaux ont créé des mélanges terrestres/marins mais nous pouvons observer un cadre général dans le registre fossile allant des mers vers les terres (invertébrés marins, poissons, amphibiens, reptiles, mammifères, oiseaux….).

Les observations géologiques pointent vers des catastrophes

Le processus de sédimentation est lent quand il n’y a pas de catastrophe, mais quand il y en a, et il y en a eu, ce procédé est très rapide (quelques heures pour les presque 7 mètres d’épaisseur de couches géologiques résultant de l’éruption du Mt St Helens).

Des organismes fossilisées parfaitement préservées

Enfouis dans ces couches de roches sédimentaires, on trouve des restes de créatures autrefois vivantes comme ce poisson fossile magnifiquement conservé (parmi tant d’autres).

Un échantillon de divers fossiles, dinosaures, poissons, feuilles, ammonites

Voici une photo représentant un Ichthyosaur (une sorte de dauphin) qui donnait naissance lorsqu’il a été fossilisé.

Un instant la créature marine était sur le point de donner naissance, un instant plus tard elle est enterrée par des tonnes de sédiments. Toutes ces créatures fossilisées ont été emportées subitement pour la plupart par des tonnes de sédiments.

Un autre exemple avec une créature marine ressemblant à une plante (crinoïde). Admirez la parfaite préservation.

Un autre exemple avec une guèpe magnifiquement préservée, notamment les ailes.

Un exemple très sympathique d’insectes qui copulaient quand ils se sont fossilisés. Ils ont été découverts en Chine. Ici encore on constate une conservation parfaite et une non-évolution malgré les 165 millions d’années avancées par la thèse évolutive due à l’emplacement de ces insectes dans le milieu du jurassique.

La manière de fonctionner de ces cercopoideas est identique à celle des specimens actuels.

Ici une fleur. Ce genre d’organisme est très difficile à fossiliser. Il suffit d’arracher une fleur et de la laisser sur le gazon pour voir à quelle vitesse elle se décompose.

Il y a aussi des fossiles de pieuvres et de méduses qui posent problème. Ces animaux n’ont pratiquement pas de partie rigide, ces derniers auraient dû se décomposer rapidement, il a fallu une catastrophe soudaine pour qu’ils se fossilisent.

Pour ce cas-ci, certains chercheurs ont avancé la thèse d’une absence d’oxygène ayant permis la fossilisation, mais l’explication n’est pas convaincante car il y a des exemples de carcasses de poissons qui se décomposent même en l’absence d’oxygène. Et le sol océanique regorge de bactéries. Ces spécimens ressemblent également en tout point aux spécimens d’aujourd’hui.

Les fossiles polystrates

Fossile polystrate - arbre à la verticale intégré dans les couches géologiques

Un fossile polystrate est un fossile (souvent un tronc d’arbre ou un vertébré marin) qui traverse plusieurs couches géologiques verticalement — parfois des dizaines de strates censées représenter des millions d’années d’histoire Se pose la question de la fossilisation, pour des objets de plusieurs mètres de haut. Ces troncs auraient pourri si les couches autour avaient des millions d’années. Les géologues qui ignorent le déluge biblique luttent pour expliquer ce phénomène.

Un tronc ne peut rester debout pendant des milliers ou millions d’années. Le bois non enterré pourrit ou se désintègre rapidement. Un arbre fossilisé verticalement implique un enfouissement rapide, pas progressif.

Si chaque couche s’était déposée sur des millénaires, l’arbre aurait disparu bien avant que les couches supérieures ne l’enfouissent. Donc, ces strates ont été déposées en peu de temps.

De nombreux troncs polystrates sont trouvés dans des couches de grès, de cendres volcaniques ou de dépôts alluviaux, ce qui indique un événement soudain (crue, tsunami, volcanisme). Cela s’accorde avec le modèle du déluge biblique, pas avec le modèle uniformitariste.

  • A Joggins, Nouvelle-Écosse (Canada) des forêts fossilisées avec des troncs traversent plusieurs mètres de couches.
  • Au Mont St. Helens, lors de l’éruption de 1980 des milliers d’arbres ont été déposés à la verticale, imitant les fossiles polystrates en quelques années seulement.
  • A Yellowstone aux États-Unis il y a des couches successives de forêts fossilisées sans érosion marquée entre elles.

Des couches rocheuses retracées de continent à continent

Des couches géologiques majeures — comme des formations de grès, de schiste ou de calcaire — peuvent être suivies à travers des continents entiers, et même au-delà des océans. Voici quelques exemples:

  • Le grès de Tapeats (Grand Canyon) aux États-Unis est équivalent au grès de la formation Gog au Canada, et à des formations similaires en Europe, au Maroc et en Israël.
  • Les calcaires du Mississippien (Carbonifère inférieur) couvrent une grande partie de l’Amérique du Nord, et des couches semblables sont retrouvées en Europe occidentale et en Asie centrale.
  • Des couches crétacées peuvent être reliées entre l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Afrique.

Ces couches s’étendent trop largement pour être le fruit de transgressions marines locales lentes. Elles nécessitent un mécanisme global de transport et de dépôt. Un dépôt aussi vaste implique une immense quantité d’eau et de sédiments en mouvement, à haute énergie. Cela correspond aux conditions du déluge mondial: montée rapide des eaux, courants puissants, transport de sédiments sur de vastes distances.

Ces couches montrent peu ou pas d’érosion entre elles, ni de sols fossiles ni de zones de bioturbation. Cela suggère un enchaînement rapide des dépôts, et non une succession lente entrecoupée de longues périodes. Cela démontre également que les continents étaient encore unis ou proches au moment des dépôts.

Les couches rocheuses retraçables à l’échelle des continents sont une preuve forte d’un dépôt massif et synchronisé, ce qui est incohérent avec une sédimentation lente, régionale et avec des continents déjà très éloignés les uns des autres, mais cela est parfaitement cohérent avec le modèle du Déluge biblique.

La Pangée s’est brisée pendant le Déluge13, et les premiers dépôts du Crétacé ont pu encore se former avant que les continents ne soient complètement séparés car la séparation fut rapide et cataclysmique, non lente et progressive. Quand cela s’est produit, il n’y avait plus d’êtres-humains sur Terre, mis à part Noé et les siens dans l’Arche qui étaient dans un bateau stable capable de rester à flot malgré de grandes vagues.

Cas des transitions évolutives

L’évolution est basée sur des changements colossaux d’un genre d’organisme à un autre mais les transitions sont théoriques et non étayées dans le registre fossile. Tout au plus les argumentations évolutives consistent à trouver des fonctions ou organes similaires à travers divers genres ou à prendre des animaux qui vivent dans des habitats intermédiaires comme les zones côtières ou marécageuses où les organismes nécessitent des « équipements » terrestres et aquatiques. Mais les discontinuités majeures et l’éternel problème des « chaînons manquants » est persistant pour le récit évolutif au fil des décennies.

En effet pour transformer un poisson en amphibien ou un reptile en oiseau, il faut faire des transformations nombreuses et colossales, de sorte qu’il est même difficile d’imaginer comment cela est théoriquement possible, tellement il faut réorganiser entièrement la créature. L’évolution étant par nature « incrémentielle », elle est censée opérer des changements lentement, mais cette lenteur est rédhibitoire car sans changements nombreux et colossaux les transitions ne sont pas viables.

Le modèle évolutif prédit une évolution progressive et incrémentale, par petites mutations cumulées sur des millions d’années, donc une immense quantité de formes intermédiaires devrait exister, fossilisées ou non. Darwin lui-même l’a reconnu dans L’Origine des espèces :

« Si ma théorie est vraie, il doit y avoir une infinité de formes transitionnelles… »

Quelques exemples emblématiques de « formes intermédiaires » revendiquées sont:

  • Tiktaalik un poisson à nageoires avec caractéristiques des tétrapodes (évolution poisson → amphibien)
  • Archaeopteryx un dinosaure à plumes souvent présenté comme transition (dinosaure → oiseau)
  • Australopithèques (ex : Lucy) qui seraient des formes transitoires vers l’humain
  • Basilosaurus, Ambulocetus pour la transition terrestre → cétacés

Mais il y a des problèmes (même par certains paléontologues non créationnistes):

  • Les fossiles réellement intermédiaires morphologiquement sont très rares.
  • La majorité des espèces fossiles apparaissent soudainement, pleinement formées, sans prédécesseurs clairement identifiables (phénomène reconnu sous le nom de « saut évolutif » ou émergence abrupte).
  • Il existe souvent des « gaps » énormes entre groupes majeurs (poissons → amphibiens, reptiles → mammifères, etc.)

Arbre de la vie ou Forêt de la vie?

Une confirmation spectaculaire du modèle créationniste est que le registre fossile montre une forêt de la vie avec plusieurs arbres ou un ensemble de plusieurs pyramides dès le début du Cambrien, soit au moment où la vie multicellulaire apparaît dans la colonne géologique.

Le récit évolutif prédit le contraire, on devrait partir d’un arbre unique ou d’un embranchement qui au fil des millions d’années se diviserait en plusieurs branches: tous les organismes du monde pouvant être théoriquement retracés à un seul ancêtre commun.

Le registre fossile démontre plutôt « plusieurs ancêtres » pour chaque groupe d’organismes (canins, félins, équidés, ursidés, proboscidiens etc…). Cela correspond aux genres créés dans la Genèse.

Histoires de déluges

Une confirmation historique marquante et sous-estimée par les évolutionnistes et les athées qui les suivent se trouvent dans les centaines de récits du Déluge (et aussi de la création et de la Tour de Babel) dans toutes les cultures du monde.

On note de manière pertinente que les récits de ces cultures à travers le monde ne concernent que les 11 premiers chapitres de la Genèse, qui couvrent la Création, le Déluge et la Tour de Babel. A partir d’Abraham dans le chapitre 12, il n’y a plus de récits en commun avec les autres cultures du monde car à partir de Genèse 12, l’histoire biblique se recentre sur Abraham et ses descendants, donc Jacob qui deviendra Israël.

Ainsi, lorsque le récit biblique est « mondial » dans sa portée, on retrouve des liens dans les autres cultures du monde. Cela est dû au peuple unifié à la Tour de Babel qui s’est séparé en divers groupes, lesquels se sont encore divisés en sous-groupes au fil de l’histoire. Ces groupes partageaient des éléments en commun lorsqu’ils étaient encore unifiés, comme le souvenir du Déluge. Mais ces souvenirs ont été corrompus et folklorisés au sein de toutes ces cultures à cause de la tradition orale et du polythéisme ambiant au fil des siècles.

Lorsque l’histoire biblique se localise sur Abraham et la région du Proche-Orient, alors les souvenirs communs cessent car les peuples « à l’autre bout du monde » n’en ont pas connaissance.

On explique les similitudes culturelles, comme les complexes de pyramide, qu’on retrouve à divers endroits dans le monde (Asie, Amérique, Egypte…), par les liens culturels de ces divers peuples à l’origine, qui n’en formait qu’un durant les quelques siècles qui ont suivi le Déluge, avant la dispersion à Babel.

Histoires de dragons

Un argumentaire similaire aux récits de déluge existe avec les dragons. De très nombreuses cultures anciennes à travers le monde ont des récits de dragons ou de créatures similaires — ce qui est un phénomène culturel fascinant, et créditant le modèle créationniste dans lequel quelques dinosaures ont survécu dans l’arche et ont tenté de repeupler le monde post-diluvien. Ces récits de dragons mondiaux aux détails similaires suggèrent un fond historique commun et une base réelle à ces récits, bien que le folklore soit naturellement venu perturber ces récits.

Bien que les dinosaures et les humains n’apparaissent pas ensemble dans le registre fossile (bien que des débats subsistent à ce sujet), tout comme les baleines et les cœlacanthes n’apparaissent pas ensemble dans le registre fossile, mais cohabitent dans le même environnement aujourd’hui, il peut être proposé, sur la base des récits historiques de dragons (des créatures décrites de manière très ressemblante aux dinosaures), que les humains et les dinosaures ont cohabité ensemble.

Ces créatures, ou au moins certains d’entre eux, vivaient dans des zones marécageuses selon les rapports historiques. Lorsque ces derniers ont été asséchés par l’homme, et globalement lorsque leur habitat se sont réduits, ils ont fini par disparaître au moyen-âge (les derniers spécimens de taille moyenne ou petite).

La Bible, elle-même, semble décrire des dinosaures à l’époque de Job (2000 avant JC):

Un autre point de corrélation se trouve dans l’étude des biomatériaux trouvés dans les fossiles de dinosaures. Ceux-ci tendent à prouver que les dinosaures ont effectivement disparu il y a quelques milliers d’années plutôt que des dizaines de millions d’années.

Les tissus mous et autres biomatériaux dans les fossiles de dinosaures

Les scientifiques ont découvert des tissus mous, comme des vaisseaux sanguins, des cellules, du collagène, des protéines, et même des fragments d’ADN, dans des fossiles supposés vieux de plusieurs dizaines de millions d’années. Ces matériaux organiques ne devraient pas pouvoir survivre aussi longtemps, même dans des conditions idéales.

La dégradation des biomolécules est bien documentée, et même dans des environnements optimaux, elles ne devraient pas durer plus de quelques dizaines de milliers d’années au maximum. La présence de tissus mous et de protéines suggère que ces fossiles sont bien plus récents que ce qu’indiquent les datations conventionnelles. Cela remet en question la chronologie évolutive, déjà mis à mal dans de nombreux domaines.

Le film Jurassic Park, sorti au début des années 90, s’appuyait sur l’idée (scientifiquement plausible à l’époque) que l’ADN des dinosaures était irrémédiablement fragmenté et dégradé après des millions d’années. Le scénario imaginait qu’on trouve des fragments d’ADN fossilisés dans des moustiques piégés dans l’ambre. Mais ces fragments étaient incomplets, il manquait des séquences. Pour « combler les trous », ils ont utilisé de l’ADN de grenouille, un animal moderne, pour compléter le génome des dinosaures.

À l’époque, cette idée était raisonnable dans le cadre scientifique de 1993. L’ADN et les biomatériaux ne pouvaient pas survivre 65 millions d’années selon les hypothèses standards. Donc scénaristiquement on ne pouvait pas retrouver des restes de protéines ou de tissus fossilisés.

Si Jurassic Park était écrit aujourd’hui, les scénaristes pourraient imaginer qu’on trouve des protéines, des cellules, ou même de minuscules fragments d’ADN directement dans les ossements fossiles. Plutôt que de compter sur des moustiques dans l’ambre, on pourrait exploiter directement le contenu organique des ossements de dinosaures découverts. Cela ouvrirait un scénario bien plus proche des découvertes réelles. Peut-être qu’ils auraient même moins besoin (ou pas du tout) d’ADN de grenouille pour compléter les séquences manquantes!

Ces découvertes sont des preuves indirectes que les dinosaures sont bien plus récents (quelques milliers d’années, comme dans un modèle Jeune Terre), car la préservation d’ADN ou de protéines est incompatible avec des millions d’années. Les chercheurs évolutionnistes cherchent eux des mécanismes spéciaux (ex : réticulation chimique, préservation exceptionnelle) pour expliquer la survie improbable de ces biomatériaux sur de telles échelles de temps.

Méthode de datation

La datation radiométrique

Avec la lumière des galaxies distantes, la datation radiométrique est incontestablement l’un des meilleurs arguments évolutionnistes. La datation des roches par les évolutionnistes semblent réellement dégager des milliards d’années… mais en fait tout cela est basé sur les hypothèses incluses dans le calcul, en particulier avec l’application de l’axiome « le présent est la clé du passé » qui est bien accepté quand il produit les résultats dans la fourchette souhaitée.

Mais au final, la théorie est toujours frappée par la pratique un jour ou l’autre et plusieurs scientifiques, aussi bien créationnistes qu’évolutionnistes, se sont rendus compte que lorsqu’on datait des roches d’âges connus par la méthode historique: par exemple l’éruption volcanique du Mont St Helens dans les années 1980 ou d’autres éruptions qui datent de quelques décennies à quelques siècles dans les îles Hawaïennes, en Italie ou autre, les âges obtenus étaient de plusieurs millions d’années, alors même que les roches étudiées ont été formées dans l’histoire récente et ne sont âgées que de quelques décennies ou quelques siècles. Cela prouve qu’il y a un problème.

En fait la composition chimique d’une roche dépend beaucoup de son environnement, de sa source, des conditions dans lesquelles elle s’est formée, et les produits ne sont pas nécessairement le résultat de la désintégration radioactive. C’est avec cette méthode peu fiable que la Terre a été datée à 4.5 milliards d’années, malgré les réserves des scientifiques dans les années 50.

En 1953, le géochimiste américain Clair Patterson a utilisé la datation radiométrique uranium/plomb sur des météorites pour estimer l’âge de la Terre. L’idée était que ces météorites se seraient formées en même temps que la Terre, et contiendraient donc du plomb « primordial » — c’est-à-dire du plomb non issu de la désintégration radioactive, mais présent dès l’origine. L’échantillon de météorite de Patterson devint donc la référence 0, le point de calibrage a utilisé sur d’autres roches terrestres à partir de l’équation de Holmes-Houtermans.

Ensuite, Patterson a comparé cette référence avec d’autres échantillons (roches terrestres, autres météorites) pour estimer combien de plomb radiogène a été produit au fil du temps, il en a déduit un âge de la Terre d’environ 4,55 milliards d’années.

L’hypothèse du « plomb primordial » est probablement erronée: les météorites utilisées n’étaient pas représentatives. D’autres météorites ont des ratios d’isotopes de plomb différents, plus proches de ceux qu’on observe dans le plomb terrestre moderne. D’autant plus qu’en 1972, Gale et al. ont montré qu’il n’y avait pas assez d’uranium et de thorium dans la plupart des météorites pour expliquer leur teneur en plomb radiogénique.

L’uranium (U) est radioactif et se transforme (désintègre) lentement en plomb (Pb) au fil du temps.

On connaît les demi-vies des isotopes d’uranium:

  • U-238 se désintègre en Pb-206 (demi-vie ~4,5 milliards d’années)
  • U-235 se désintègre en Pb-207 (demi-vie ~700 millions d’années)

Si on mesure combien il y a d’uranium et de plomb aujourd’hui dans un échantillon, on peut calculer combien de temps il a fallu pour produire cette quantité de plomb. C’est comme une horloge radioactive.

Gale et Al ont mesuré de nombreuses autres météorites. Ils ont découvert que ces météorites ont des rapports isotopiques différents de ceux mesurés par Patterson. Certaines ont des rapports beaucoup plus élevés en plomb « primordial » que la météorite Canyon Diablo de Patterson. En examinant les concentrations d’uranium et de thorium, ils ont conclu qu’il n’y avait pas assez d’uranium/thorium dans ces météorites pour générer le plomb mesuré. Ce plomb est donc principalement primordial, et pas produit par désintégration radioactive.

Si on prenait ces autres météorites (avec plus de plomb primordial que la référence de Patterson) comme valeur zéro, alors pour une même roche terrestre donnée, la différence entre le plomb mesuré et le plomb primordial serait plus faible. Cela signifie qu’on calculerait un âge plus jeune pour la Terre (car moins de plomb radiogène aurait été produit depuis la formation).

En d’autres termes plus on réalise qu’il y avait déjà du plomb primordial au départ, plus on « réduit » l’âge calculé de la Terre. Si on suppose que tout le plomb mesuré dans une roche est primordial, alors l’âge calculé serait zéro! Si on suppose qu’il n’y avait aucun plomb au départ , alors on obtient un âge très ancien.

Prenons un exemple imagé pour mieux comprendre avec un seau d’eau qu’on imagine se remplir goutte à goutte. Dans le modèle radiométrique on voit qu’il est à moitié plein et comme on connaît le débit actuel (vitesse de remplissage), on peut en déduire le temps écoulé.

Mais si en fait le seau était déjà partiellement rempli au début (le plomb dans les météorites est primordiale, il était présent à l’origine, avant la désintégration radioactive)? Et si le débit avait changé dans le passé? Alors toute l’estimation est faussée.

On suppose que le plomb s’est accumulé lentement (comme un seau qu’on remplit goutte à goutte) mais si le seau était déjà partiellement ou entièrement rempli au départ, les calculs d’âge deviennent invalides. Patterson a utilisé un seau pratiquement vide pour son calcul. Le seau de Gale et Al était bien plus rempli.

Pour que ce calcul soit juste, il faut savoir combien de plomb était déjà là au départ (le fameux plomb primordial). Si on a un seau (échantillon) et qu’on mesure la quantité d’eau (plomb), pour savoir combien de temps il a fallu pour remplir le seau (âge de l’échantillon), on doit savoir s’il était vide ou non au départ. Si on suppose qu’il était vide (pas de plomb au départ), le calcul donne un âge ancien. Si en fait, il était déjà plein partiellement, l’âge sera surestimé.

Le plomb peut très bien être une signature initiale, héritée des conditions de formation de la météorite, du système solaire, voire d’un processus de création. Dans ce cas, aucun « compteur de temps » ne peut être basé sur ces données, car on n’a aucune garantie que le plomb s’est accumulé au fil du temps, il était là dès le début. Donc la méthode radiométrique U-Pb ne donne qu’un âge apparent, pas un âge réel.

Les méthodes radiométriques reposent sur des hypothèses invérifiables (quantité initiale, système fermé, vitesse de désintégration constante). Les bases de la datation uranium/plomb (comme le plomb primordial supposé) sont incertaines, variables et parfois invalidées par des données ultérieures. Le chiffre de 4,5 milliards d’années est devenu une « constante dogmatique », au point que les données contradictoires sont souvent écartées d’emblée.

La datation au carbone 14

La datation au carbone 14 est assez unique compte tenu de sa faible demi-vie par rapport aux autres isotopes utilisés en datation radiométriques. Le carbone 14 ne peut dater les objets que dans l’échelle des milliers d’années. Il n’est pas spécialement fiable dans l’histoire la plus ancienne de la Terre (en raison des bouleversements du Déluge et des conditions immédiates qui ont suivies) mais il est plutôt fiable jusque dans les années 1400-1500 avant JC. Après cela il y a un décalage observé grâce à l’archéologie où les dates peuvent être corrélées par d’autres méthodes (documents, poteries…) et qui nous permettent de dire que le C14 n’est pas parfait à mesure qu’on recule dans l’histoire.

Mais comme il date des objets organiques (plantes, os, bois…) dans l’échelle des milliers d’années, il permet d’avoir une idée sur l’âge d’un organisme. Ce qu’on peut qualifier de « terreur évolutionniste » est lorsqu’on retrouve du C14 abondant dans les fossiles de dinosaures, de charbon, de pétrole qui sont censés dater de plusieurs dizaines et même des centaines de millions d’années. Le C14 n’est plus détectable à ce niveau là mais il est régulièrement trouvé dans les fossiles les plus anciens, ce qui défait l’évolution, à l’image des biomatériaux, des « dragons/dinosaures » historiques etc… Le déni évolutionniste est impressionnant et tout est réfuté par l’argument de la contamination.

Hélas, du C14 a été trouvé dans des diamants âgés de plusieurs « milliards » d’années. Il n’est pas possible par voie naturelle d’introduire du C14 dans les diamants, ce qui montre qu’il est endogène, un peu comme le plomb primordiale des météorites, et non le fruit d’une contamination (que les évolutionnistes écartent pourtant concernant les autres isotopes comme le plomb, l’uranium etc…).

Pour couronner le tout, des niveaux mesurables de carbone 14 ont été trouvés dans des météorites, alors que ces objets sont censés avoir des milliards d’années selon le modèle évolutionniste (environ 4,56 milliards d’années). Dès les années 1960-70, des chercheurs ont mesuré du carbone 14 dans des météorites, comme Allende, Orgueil, etc.

La demi-vie du carbone 14 est de ~5 730 ans. Après environ 50 000 à 60 000 ans, il ne reste plus aucun ¹⁴C détectable (même avec les instruments modernes). Or, si les météorites ont 4,5 milliards d’années, il ne devrait plus y avoir du tout de ¹⁴C. Pourtant, il y en a.

Bien évidemment les évolutionnistes ont toute sorte de riposte mais c’est à chaque esprit libre d’analyser la pertinence et la cohérence des propos.

Jean 18:36-38

Jésus lui répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des Juifs. Non, réellement, mon royaume n’est pas d’ici.

Es-tu donc roi ? reprit Pilate.

– Tu le dis toi-même : je suis roi ! Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis.

Qu’est-ce que la vérité ? lui répondit Pilate.

L’âge des plus vieux arbres

Alors que certains arbres peuvent théoriquement durer beaucoup plus longtemps que les plus vieux arbres actuels de la Terre (qui sont dans les 4000 – 5000 ans et donc chronologiquement juste après le Déluge), nous n’avons pas de très vieux arbres pouvant étayer le scénario évolutif. Il faut faire attention à considérer les dates obtenues par les cernes d’arbres et non d’autres méthodes ou calculs spéculatifs. Quand cela est fait, les résultats sont cohérents avec le cadre biblique. Tant de choses en fait remontent à 5000 ans environ (écriture, première civilisation…).

Les méthodes d’estimation de l’âge de la Terre

Il existe beaucoup de méthodes pour estimer l’âge de la terre mais le grand public n’est tenu au courant que des résultats de la datation radiométrique. Mais en fait, la plupart des méthodes donnent des âges bien en deçà de la datation radiométrique (hélium, sel marin, comètes du système solaire, champ magnétique…):

Le champ magnétique

L’un des plus intéressants métriques est le champ magnétique. Ce dernier existait dès le début de l’histoire de la Terre, aussi bien dans le scénario évolutif que créationniste. Certaines roches, comme les laves volcaniques ou les sédiments riches en fer, enregistrent la direction et l’intensité du champ magnétique terrestre au moment où elles se solidifient ou se déposent. On a trouvé des roches très anciennes (par exemple dans le craton de Pilbara en Australie ou de Barberton en Afrique du Sud) qui montrent des signatures magnétiques, ce qui indique qu’un champ magnétique était présent au commencement de la Terre. Ces roches contiennent des minéraux ferromagnétiques (comme la magnétite) qui se sont orientés selon le champ magnétique au moment de leur formation.

De plus la présence précoce d’une atmosphère et d’eau liquide sur Terre implique une certaine protection contre les particules solaires, ce que fournit un champ magnétique. Sans champ magnétique, l’atmosphère aurait été rapidement érodée par le vent solaire, comme c’est probablement arrivé à Mars, qui a perdu son champ magnétique à ses débuts.

Le champ magnétique a été observé depuis au moins 150 ans. Le constat est qu’il décroit exponentiellement de manière perceptible en une vie d’un homme (il perd la moitié de son énergie tous les 1400 ans). Les calculs montrent qu’il ne peut pas être beaucoup plus vieux que 10 000 ans car autrement il aurait été trop puissant et aurait menacé la vie sur Terre en raison des chaleurs et radiations générées.

La croissance démographique

Quelques milliers d’années suffisent pour obtenir la population mondiale actuelle. Même au sein du modèle biblique, il faut faire appel au déluge pour réduire la population (goulet d’étranglement) puis la faire repartir pour expliquer la démographie mondiale. L’évolution et ses centaines de milliers d’années ne correspondent pas du tout à la démographie, il faut postuler une croissance de 0 pendant des éons de temps pour qu’enfin il y a quelques milliers d’années la population commence à croître. En fait, la croissance mondiale a toujours été positive, peu importe les époques, il y a eu toujours un solde positif, mais l’évolution doit postuler une absence de croissance humaine pendant 100 000 à 300 000 ans car autrement la population humaine actuelle est inexplicable.

Biologie et Génétique

La plus grande génétique sur l’ADN mitochondrial montre que plus de 9 espèces sur 10 ont surgi « en même temps » dans l’histoire. Cette découverte était inattendue car en principe les organismes sont apparus les uns après les autres dans l’histoire, étant parfois séparés de centaines de millions d’années selon le scénario évolutif mais les analyses montrent plutôt le modèle de la Genèse, où tout le monde est apparu entre le jour 5 et 6 de la création.

Comme indiqué en début d’articles, aussi bien la théorie que la pratique révèle que la macroévolution n’existe pas dans la réalité. Seule la microévolution est observée. Les créatures varient dans un cadre limitée, en fonction de ce que la génétique et l’épigénétique permet.

Les capacités adaptatives des organismes s’expliquent mieux avec un modèle d’ingénierie où le Concepteur a prévu et créé un ensemble d’équipements pour que chaque organisme puisse prospérer dans des environnements soumis à des variations. Certains changements observés chez les animaux et insectes sont réversibles en quelques générations. On peut passer d’un état A à un état B pendant quelques générations, puis revenir en arrière si nécessaire. Hormis ce qui est renfermé dans la richesse du génome, il n’y a pas d’acquisitions de choses nouvelles. Les organismes étaient équipés de toute la palette génétique dès le début de l’histoire et ils n’ont fait que l’utiliser pour s’adapter aux environnements qu’ils rencontraient.

Les mutations génétiques sont souvent neutres et nuisibles, elles s’accumulent dans le génome et le ronge comme la rouille ronge le fer (d’où toutes ces maladies génétiques qu’on observe chez l’humain et les animaux).

Les horloges moléculaires dans l’ADN mitochondrial et le chromosome Y montre que l’humain n’existe que depuis quelques milliers d’années (faible niveau de variation génétique entre les êtres-humains).

On observe une très faible diversité génétique humaine incompatible avec les âges longs:

ÉtudeRésultat clé
Parsons et al. (1997, Nature Genetics)Taux de mutation mitochondrial bien plus rapide que prévu ; faible diversité entre les individus
Howell et al. (2003)Diversité de l’ADNmt limitée à quelques dizaines de mutations ; cohérente avec un ancêtre récent
Santos et al. (2005)ADNmt : la variabilité entre individus est minime ; remise en question des longues échelles temporelles
Elliott et al. (2008)Les haplotypes montrent une faible variation et une origine commune récente
Madrigal et al. (2012)Diversité génétique faible chez les populations isolées ; difficile à concilier avec des milliers d’années de mutations
Tennessen et al. (2012)La majorité des mutations humaines sont récentes et rares — apparaissent dans les derniers milliers d’années
Fu et al. (2013)73 % des mutations analysées seraient âgées de moins de 5 000 ans
1000 Genomes Project (2015)Malgré la diversité culturelle, la diversité génétique humaine est extrêmement faible

Le chromosome Y et l’ADN mitochondrial montrent:

  • Des lignées peu nombreuses,
  • Une faible accumulation de mutations,
  • Une structure généalogique en étoile, typique d’une expansion rapide à partir d’un ancêtre commun (Adam et Ève génétiques).

En parallèle l’entropie génétique montre que la durée du génome ne peut pas dépasser quelques dizaines de milliers d’années sans atteindre le crash génétique: les êtres-humains devenant trop défaillant du point de vue des maladies génétiques. A noter que tout le monde dans la société a des mutations, on ne peut pas les éviter, elles s’accumulent par dizaine à chaque génération.

Chaque fois que l’on parle de « point crucial », d’un sujet « crucial » ou d’une « expérience cruciale« , on reconnaît sans le savoir la centralité de la croix du Christ, car ces expressions viennent du latin crux, qui signifie « croix ». La croix de notre Seigneur Jésus-Christ est véritablement au cœur même du christianisme, et aussi au cœur même de l’opposition au christianisme.

Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.

1 Corinthiens 1:18


Références/notes:

  1. Attention les évolutionnistes n’enseignent plus nécessairement que l’univers à un commencement. Beaucoup de chrétiens épousent à tort le Big-Bang sous prétexte qu’il défendrait la notion que l’univers a eu un début, ce n’est plus vraiment ce que les évolutionnistes disent.
  2. La grande discordance est une surface d’érosion pratiquement plane présente sur tous les continents, où la roche antédiluvienne rencontre le grès déposé par le Déluge.
  3.  Crichton, Michael, Aliens cause Global Warming, 17 January 2003 speech at the California Institute of Technology (http://s8int.com/crichton.html or http://online.wsj.com/news/articles/SB122603134258207975 or http://stephenschneider.stanford.edu/Publications/PDF_Papers/Crichton2003.pdf).
  4. bien que l’on parle aussi des « roches de la création » qui correspondent à peu près aux couches de l’Hadéen au Protérozoïque soit de 4.6 milliards d’années à 542 millions d’années selon l’échelle évolutive.
  5. Luther désignait les fossiles de poissons et d’autres animaux comme preuve des créatures qui étaient mortes durant le déluge. Il se réfère également à la configuration présente des continents, montagnes et des océans comme étant le résultat du déluge. Il percevait clairement le déluge comme un événement transformateur de la terre.
  6. 17 000 personnes guillotinées et 10 000 personnes mortes en prison sans procès lors de la révolution française (qui avait une forte composante anti chrétienne) en l’espace d’un an – voir https://en.wikipedia.org/wiki/Reign_of_Terror.
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e | https://www.studysmarter.co.uk/explanations/history/the-french-revolution/war-in-the-vendee/.
  8. Tallett 1991, p. 1-17.
  9. 29 Août 1844 : Charles Darwin, The Correspondence of Charles Darwin, Vol.3 (Cambridge, UK : Cambridge Univ. Press, 1987), p.55.
  10. Les systèmes épigénétiques sont des mécanismes biologiques qui règlent l’expression des gènes sans modifier la séquence de l’ADN. Ils agissent comme des interrupteurs ou des variateurs d’intensité : ils peuvent activer, désactiver ou moduler l’activité des gènes, selon les besoins de l’organisme ou son environnement. Ces systèmes jouent un rôle clé dans le développement, l’adaptation, la mémoire cellulaire, et même la transmission de certaines informations entre générations.
  11. The Autobiography of Charles Darwin, Collins, London, ‘Religious Belief’, pp. 85-96, 1958.
  12. dans Creation Matters Spring 2023 Volume 28, Number 2.
  13. Dr Tim Clarey indique qu’elle était encore largement intacte au début du Déluge, mais qu’elle s’est fragmentée et a été séparée lors des dépôts du Crétacé inférieur. L’Amérique du Sud et l’Afrique ont été parmi les dernières à se séparer, tandis que l’Inde continuait sa progression vers l’Asie au cours du Tertiaire.

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